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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 13:14
Ukraine : manifestation sous tension des pro-Russes à Donetsk

Publié le 08.03.2014, 08h44 | Mise à jour : 17h5

Donetsk (Ukraine), samedi. Les premiers manifestants pro-russes ont commencé à se rassembler.
Donetsk (Ukraine), samedi. Les premiers manifestants pro-russes ont commencé à se rassembler. | AFP/Alexander Khudoteply
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La situation reste compliquée en Ukraine dans les régions favorables à la Russie. Ce samedi, dans l'est du pays, à Donetsk, une  pro-russe a commencé. Au Sud, en Crimée, région pour laquelle le  de la République, , a déclaré vendredi qu'il ne pouvait y avoir de référendum sur un rattachement à la Russie la semaine prochaine «sans que l'Ukraine elle-même n'ait décidé de l'organiser», des militants ont pénétré sur une base de l'armée ukrainienne, à Sébastopol. 


Manifestation à Donetsk. Les premiers participants à une grande manifestation pro-russe ont commencé à se rassembler à Donetsk, le bastion russophone de l'est de l'Ukraine. Depuis la fuite en Russie du président déchu Viktor Ianoukovitch, cette région minière frontalière de la Russie est agitée par de vives tensions entre pro-russes et défenseurs de l'unité de l'Ukraine.

Les partisans d'un ralliement à Moscou ont déjà occupé pendant trois jours l'administration régionale et y ont hissé le drapeau russe blanc bleu rouge, avant d'être délogés par la police jeudi, au petit matin. En outre, des manifestations concurrentes des deux camps ont réuni des milliers de personnes, tournant mercredi soir à la bagarre générale. 

VIDEO. Manifestation pro-russe à Donetsk



A Kharkiv, autre ville pro-russe de l'Est, plus de 4 000 personnes manifestent dans le centre-ville en agitant des drapeaux russes ou du «Bloc russe», le mouvement politique pro-russe du «Premier ministre» de la région séparatiste de Crimée, Sergiï Axionov.

Serguiï Tarouta, un homme d'affaires ukrainien nommé gouverneur par les nouvelles autorités de Kiev, a réuni vendredi les représentants de la société civile, qui ont adopté un texte appelant à «une Ukraine indivisible». Le premier adjoint au maire de Donetsk, Sergueï Bogatchev, voit, lui, des «signes de stabilisation», grâce à l'arrestation jeudi de Pavel Goubarev, un leader pro-russe. Ce dernier s'était autoproclamé chef de la Milice du peuple, un groupe nationaliste, réclament le rattachement de la Crimée à Moscou, il risque dix ans de prison. Pour Sergueï Bogatchev, le mouvement séparatiste à Donetsk est mené par «un petit groupe» avec «une influence évidente» de Moscou.

Les observateurs de l'OSCE font à nouveau demi-tour en Crimée. Ces observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) avaient tenté ce samedi pour la troisième fois d'entrer dans la péninsule, en vain. Ils ont fait demi-tour après des tirs de sommation. Les observateurs avaient déjà été empêchés jeudi puis vendredi, de pénétrer en Crimée par des hommes armés et cagoulés en treillis, arborant des drapeaux russes. Ces observateurs ont pour mission de tenter de faire retomber la tension en Crimée, où le Parlement local a décidé de se séparer de Kiev et d'organiser le 16 mars un référendum de rattachement à la Russie. Ils ont par ailleurs posté des photos de leur difficile mission sur leur page facebook

 
Crédits OSCE. Le 6 mars à Armiansk, en Crimée.

VIDEO. Les députés de Crimée favorables au rattachement à la Russie


La Russie souhaite une enquête sur les snipers de Kiev.
 Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, a demandé une enquête de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) sur les responsables de la mort, le mois dernier, de dizaines de personnes à Kiev, tuées dans des attaques de snipers. Lavrov a tenu ces propos après la divulgation, cette semaine, d'une conversation téléphonique entre la représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, et le chef de la diplomatie estonienne, au cours de laquelle celui-ci confie que l'opposition ukrainienne au président Viktor Ianoukovitch avait pu être impliquée dans ces attaques. «Les dernières informations sur cette affaire de prétendus snipers ne peuvent plus être dissimulées», a estimé Sergueï Lavrov. Les pays occidentaux ont imputé à la police anti-émeute de Viktor Ianoukovitch, aujourd'hui destitué, la majorité des violences.
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