Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 08:57

Sénatoriales

Pourparlers serrés sur les sénatoriales

Le Parti de gauche menace de présenter sa propre liste en Île-de-France faute d’accord.

La gauche va-t-elle réussir à s’unir en Île-de-France aux sénatoriales de septembre ? L’enjeu n’est pas mince : au vu des bons résultats enregistrés aux élections locales depuis 2008 (les sénateurs sont élus par un collège de grands électeurs composé en grande partie d’élus locaux), l’opposition a bon espoir de faire basculer la majorité du Sénat pour la première fois de son histoire. Mais le rassemblement de toutes les composantes achoppe dans la région capitale sur les revendications du Parti de gauche (PG). Il réclame une place éligible sur la liste de la gauche unie conduite par Jean-Vincent Placé (Europe Écologie-les Verts) pour Marie-Agnès Labarre, son élue sortante dans l’Essonne, l’ancien fief de Jean-Luc Mélenchon quand il était sénateur PS. « Il n’est pas question de disparaître du Sénat », prévient Éric Coquerel (PG), qui menace de constituer une liste concurrente en Île-de-France, faute d’accord entre toutes les formations de gauche. Ce dont les candidats communistes en position éligible pourraient faire les frais.

Dans l’Essonne, qui compte trois sénateurs de gauche sur cinq, l’élu communiste sortant est Bernard Vera, candidat en numéro trois derrière la sénatrice PS Claire-Lise Campion. Le PCF peut compter sur son réseau de 250 élus locaux dans le département. Le PG, quant à lui, en dispose d’une trentaine. Pour Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, qui dit « partager la préoccupation du PG d’être représenté au Sénat », cela ne « peut pas se faire au détriment des communistes sortants ». Le responsable PCF, qui souhaite, comme Éric Coquerel, trouver « une solution » au plan national pour que le PG dispose d’une représentation conforme à son influence, indique que « des propositions ont été faites » au PG, mais sans résultat pour l’instant. Pour lui, personne ne comprendrait la désunion « au moment où le Front de gauche se lance uni dans la campagne de 2012 ».

Sébastien Crépel

Partager cet article
Repost0

commentaires

BRUNO FORNACIARI

HPIM3303

Recherche

Texte Libre