Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 13:33

 

Société - le 20 Octobre 2012

Un nouveau drame relance le débat sur les déserts médicaux

Le président François Hollande a demandé samedi une enquête administrative afin de "tout connaître" des circonstances de la mort d'un nouveau-né alors que la mère faisait route vers une maternité de Brive, faute de maternité dans le nord du département du Lot où elle réside. Le collectif pour la défense des hôpitaux et maternités de proximité exige un moratoire sur les fermetures de maternités.


"Le drame qui s'est produit hier où une femme a perdu l'enfant qu'elle portait nous appelle une nouvelle fois encore à ne rien accepter en matière de désert médical", a déclaré le président qui dit avoir demandé l'ouverture d'une enquête administrative à la ministre de la Santé Marisol Touraine. "Je prends l'engagement, celui que j'avais déjà énoncé avant l'élection présidentielle et que je reprends ici comme chef de l'Etat: aucun Français ne doit se trouver à plus de 30 minutes de soins d'urgence", a promis François Hollande lors d'une intervention en clôture du congrès des mutuelles de santé à Nice.

 

Pour la Coordination nationale pour la défense des hôpitaux et maternités de proximité, qui exige un moratoire sur les fermetures de maternités l'"accouchement dramatique" d'une mère sur une autoroute illustre "l'aspect néfaste des regroupements de maternité". "Il faut que l'ARS (l'Agence régionale de santé) fasse le point sur ce drame. Pourquoi s'est-il produit ? Ce drame se serait-il produit s'il y avait eu une maternité plus proche ?" s'est interrogé pour sa part le président de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, relançant le débat sur la désertification médicale.

 

Selon le président de la coordination, Michel Antony "les deux tiers des maternités ont fermé depuis 20 ans, et aujourd'hui les regroupements sont néfastes de par l'éloignement et les difficultés d'accès". "Le gouvernement connaît les difficultés et pourtant avance à pas feutrés et reste extrêmement frileux sur le problème de l'arrêt des restructurations", a-t-il réagi. "On est devant une idéologie dominante, selon laquelle les concentrations sont la solution, ce qui est faux. Si on avait conservé une autre maternité dans le Lot, le drame d'hier ne se serait peut-être pas produit", estime-t-il.

 

Hier, vendredi, une mère a perdu son enfant en le mettant au monde dans sa voiture sur l'autoroute A-20 alors qu'elle faisait route vers une maternité de Brive, faute de maternité dans le nord du département du Lot où elle réside. Après les fermetures des maternités de Figeac (en 2009) et de Gourdon, le Lot ne compte plus qu'une seule maternité, à Cahors, pour une population de 170.000 habitants environ. Lors de ces fermetures de nombreux médecins et agents hospitaliers du Lot avaient alerté contre les risques liés à la désertification médicale.

_________________________________________________________________________________________________

 

Aujourd’hui, un tiers de la population de notre pays renonce aux soins, pour des raisons de coût (dépassements d’honoraires, franchises, forfaits, augmentation des complémentaires-santé…), de difficultés d’accès aux structures de soins publiques (désertification, fermetures de structures de proximité, délais d’attente…).
C’est le constat accablant auquel nous sommes confrontés chaque jour.

Notre système de Santé soumis aux seuls critères de rentabilité, piloté par les ARS (Agence Régionale de Santé), ne répond plus aux besoins de la population.

Ainsi, nous appelons à sa refondation sur des valeurs d’égalité, de solidarité, de gratuité, de qualité et d’universalité.

Dès maintenant, nous exigeons du gouvernement qu’il prenne des mesures d’urgence :
- suppression des dépassements d’honoraires, des forfaits et des franchises ;
- arrêt des fermetures d’établissements, de services hospitaliers, de maternités et de centres d’IVG, de centres de proximité, tant dans le secteur des soins que dans celui de la prise en charge du handicap et des personnes âgées ;
- attribution des moyens humains et financiers pour un service public de santé incluant les soins de premier recours et la prévention ;
- suppression des exonérations et des exemptions de cotisations sociales ;
- augmentation du budget de la Sécurité Sociale pour 2013 répondant aux besoins de la population.

Nous exigeons le rétablissement de la démocratie en matière sanitaire : usager-e-s, professionnel-e-s de santé, élu-e-s locaux, doivent être partie prenante des décisions prises concernant notre système de sante et de protection sociale.

POUR LE DROIT AUX SOINS PARTOUT ET POUR TOUTES ET TOUS, JE SIGNE

 

SIGNER LA PÉTITION NSED
Pour notre santé le changement c'est urgent !

 

 

19° Rencontres de la Coordination

 

Nationale les 10 et 11 novembre 2012

à

 

Briançon

 


Inscription - Pré-programme - Le CIPPA

 


 

Attention pour les participant(e)s arrivantu repartant par OULX, il faut réserver le voyage en car auprès de 05 voyageurs au 04 92 50 25 05 (20 euros aller-retour)

 

Semaine européenne d'action du 1er au 7 octobre 2012

10 000 à Varsovie !

Contre la marchandisation de la Santé !

Partager cet article
Repost0

commentaires

BRUNO FORNACIARI

HPIM3303

Recherche

Texte Libre