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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 09:59

L’avenir d’Alstom débattu par le groupe Front de Gauche à l’Assemblée

Sarah Sudre

Mercredi, 18 Juin, 2014

« Non à Siemens, non à General Electric, oui à la nationalisation ». À l’issue d’une rencontre « Alstom » du groupe Gauche de l’Assemblée nationale avec les salariés, syndicats CGT invités et le sénateur Pierre Laurent , André Chassaigne, président du groupe, va entamer des démarches parlementaires pour qu’une proposition alternative soit examinée par le gouvernement.

Ils étaient une vingtaine autour de la table, dans la salle de conférence réservée au groupe Front de Gauche à l’Assemblée nationale, ce mercredi après-midi. Invités par André Chassaigne, président du groupe Front de Gauche à l’Assemblée nationale, les principales fédérations et syndicats CGT ainsi que quelques salariés d’Alstom avaient à cœur d’évoquer l’avenir de l’entreprise avec le député et Pierre Laurent, sénateur communiste présent pour l’occasion, à un moment où « tous les autres politiciens ont les yeux fixés soit sur General Electric ou Siemens », explique Laurent Santoire, délégué syndical CGT Alstom. À deux jours du conseil d’administration d’Alstom, où la direction devra se positionner face aux différentes offres annoncées pour le rachat de l’entreprise, General Eletric, Siemens et Mitsubishi sont aux aguets. Alors que le PDG de Siemens France, Christophe de Maistre, est persuadé d’obtenir le soutien des salariés après avoir déposé une offre conjointe avec Mitsubishi, le patron de General Electric, Jeff Immelt, arrive demain à Paris pour rencontrer le gouvernement, des clients et les syndicats d’Alstom. "Du grand n’importe quoi", pour Christian Garnier représentant CGT au comité de groupe et délégué syndical central de la branche Transport d'Alstom, qui dénonce les dires du PDG de Siemens France : « Il prend ses désirs pour des réalités. On a rien dit du tout, nous. C’est totalement faux. Ni cette offre ni celle des américains est acceptable ». Une contestation soutenue par tous les invités, réunis autour de la table, qui refusent que le dossier Alstom soit « un projet purement financier alors qu’il devrait être 100% industriel ».

« Proposer une alternative à la hauteur du potentiel d’Alstom », André Chassaigne

Tandis que l’Elysée prône pour General Electric, Bercy serait plus favorable à Siemens et Mitsubishi, un duel « Hollande-Montebourg » qui exaspère les syndicats CGT, revendicateurs d’une autre offre; celle du rachat du capital d’Alstom de façon majoritaire par l’Etat. Un projet de « nationalisation » estimé à trois milliards et demi d’euros, soit « pas grand-chose pour l’Etat compte tenu du potentiel et du savoir-faire que représente le fleuron industriel français », explique Yves Dimicoli, économiste et membre du parti communiste, au sénateur et secrétaire national du parti communiste Pierre Laurent et au député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne. Face aux nombreuses inquiétudes des salariés présents, qui se « demandent pourquoi l’Etat laisse partir nos emplois et nos technologues », André Chassaigne a pris la parole pour marquer sa position et celle de Pierre Laurent, « il faudrait un schéma de relance du groupe Alstom impliquant l’Etat, les grands groupes publics, les régions afin de créer un schéma politique d’objectif industriel ». Puis se retournant vers son collègue, Marc Dolez, député Front de gauche, il a demandé a ce que cet échange, qui a duré plus d’une heure trente, « soit concrétisé par la mise en œuvre d’une action précise aux outils parlementaires qu’ils disposent ». « On pourrait déposer une proposition de loi, concertée avec le Sénat, avant la fin juin, effectuer une commission d’enquête parlementaire ou lancer une mission d’information », liste Marc Dolez. Des démarches parlementaires qui répondraient aux attentes des salariés et syndicats qui demandent, comme Laurent Santoire, « l’intervention des sénateurs et députés pour proposer d’autres alternatives dans le rachat d’Alstom et inciter à la nationalisation si l’Etat ne prend pas ses responsabilités ».
Ravis d’avoir été consultés, entendus, et « d’être entrés dans les bureaux de République », les invités sont repartis convaincus qu’une lutte de « tous les instants » est nécessaire pour faire valoir leurs droits et défendre leur fleuron, au moment où on veut faire d’Alstom « une vente à la découpe ».

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 16:21

Syndicat CGT de France Télévision : SNCF, France 2 ou la haine du gréviste

SNCF, France 2 ou la haine du gréviste

Le 13 juin 2014, les cheminots, majoritairement en conflit avec leur direction, décident la
grève dont l’objectif à termes est le maintien de leur statut social dans la fonction publique.

Le commentaire à l’antenne ne s’attardera pas, bien sur, sur l’ouverture du rail à la
concurrence en 2002 exigée par l’Union Européenne, ni sur le fait que la réforme crée une entité supplémentaire au-dessus de la SNCF et de RFF, ouvrant la porte à la privatisation.

OUI ! Les salariés de la SNCF sont inquiets. Les exemples en matière de privatisation ne
manquent pas qui ont donnés les catastrophes que l’on sait comme le rail en Grande
Bretagne et les cascades d’accidents ferroviaires qui ont suivis. Ou encore comme
« Orange » avec les dégâts humains qui ont fait la « Une » de nos éditions.
Le journal du 20H de France 2, au service du public, y consacre un reportage en longueur, mais pas sur le fond. Ce sont de multiples interviews sur le ressenti des usagers qui expriment, pour beaucoup, leur mécontentement.

Pourtant... Quel droit de réponse des salariés gréviste pour expliquer cette situation aux
français ? Quid de l’égalité du temps de parole ? Le motif de cette grève est peu expliqué
par la rédaction de France 2. Est-ce à dessein ? On peut s’interroger.

Le vrai scandale, c’est que faute de négociation les cheminots soient contraints à la grève.

Plusieurs journées sans salaire pour un cheminot seraient sans aucune incidence ?

L’autre scandale, c’est l’attitude de la rédaction qui « omet » d’en exposer les motifs pour
ne relever que la gêne sur les usagers ! Pourquoi aucun syndicaliste de la CGT, premier
syndicat des cheminots, ou de SUD RAIL, n’est-il sollicité pour répondre à France 2 ?

Pourquoi un journaliste en « stand-up » sur le plateau parle-t-il des salaires des cheminots ? Quel est le rapport avec l’actualité ? Seraient-ils grassement payés ? Auraient-ils même la garantie de l’emploi ? Certains partiraient-ils à 60 ans, cet âge privilégié ?

S’il s’agissait d’autres pays récemment dans l’actualité, nous parlerions de propagande. Ici le jeu est plus subtil puisque c’est précisément à l’échelle d’une vaste interview collective « in vivo » où l’usager même donne son avis, presqu’en direct à la télévision, au journal de 20 H... Alors forcément, cela devient une vérité incontestable.

Quelle est cette méthode journalistique réductrice qui n’enquête pas et qui n’informe pas
sur les tenants et les aboutissants ? Quelle est cette méthode journalistique populiste qui
jette une partie des français, les bons et légitimes contre les autres, les mauvais ceux qui
se battent non seulement pour leurs droits mais également pour un vrai service public ?

Pourquoi un tel parti pris antisocial dans le traitement de l’information sur le service public, qu’il s’agisse de faits de grève dans les transports en commun ou ailleurs ?

Cette vision tendancieuse et libérale du journalisme est choquante et devient malheureusement trop systématique à France 2 dès lors qu’elle relate des conflits

La CGT dénonce avec force cette information tronquée et orientée qui ne sert ni à la compréhension ni au décryptage de la réalité si indispensable aujourd’hui.


Paris, Le 17 juin 2014

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 14:50

Casse de la SNCF : tous concernés, tous solidaires des cheminots !

mardi 17 juin 2014

Le 16 octobre dernier, Frédéric Cuvillier, secrétaire d’Etat aux transports, a présenté son projet de loi de « réforme » du système ferroviaire. Selon monsieur Cuvillier, ce projet aurait pour objectif « d’unifier » et de « renforcer » le service public du transport, ainsi que d’améliorer le statut social des travailleurs du rail. Il affirme qu’il s’agit aussi de réduire les coûts et d’augmenter la rentabilité de la SNCF, tout en finissant d’ouvrir totalement le rail à la concurrence, exigence « européenne » ardemment défendue par le patronat français... A moins que le secrétaire d’Etat ne soit tombé par hasard sur la baguette magique d’Harry Potter, il semble difficile de concilier tous ces objectifs.

Pas dupes, les syndicats CGT, SUD et UNSA de la SNCF ont bien compris que, parmi ces objectifs contradictoires, ceux favorables au service public et aux conditions de travail des cheminots seraient sacrifiés. En effet, le gouvernement prétend réunifier les deux entreprises séparées en 1997, la SNCF et Réseau Ferré de France (RFF), en en créant une troisième : le « groupe SNCF ». Au lieu de deux structures ayant chacune leur propre conseil d’administration et leurs propres institutions représentatives du personnel, il y en aurait donc trois. Bel exemple d’unification ! De plus, la création du groupe et la filialisation de la SNCF et de RFF – puis leur transformation, à terme, en Sociétés Anonymes (comme pour La Poste) – ouvrent la voix à un démembrement total du service public du transport ferroviaire. Il suffira de couper la tête pour que les membres se disloquent.

Pas dupe non plus, le patronat français voit là une occasion de s’emparer d’un marché juteux en détruisant le service public. Il l’a d’ailleurs fait savoir par la voix d’un de ses représentants, le député UMP Dominique Bussereau, qui a déclaré dans La vie du rail : « Lorsque nous reviendrons au pouvoir, il sera très aisé de faire disparaître l’EPIC [1] de Tête pour éclater définitivement le système comme nous le souhaitons ». La droite a au moins le mérite d’annoncer plus clairement la couleur que le Parti « Socialiste » !

Solidarité avec les grévistes !

Les grands médias présentent la grève des cheminots comme une « prise d’otage » par des travailleurs arc-boutés sur leurs « privilèges » et incapables d’évoluer. Au passage, les médias surfent sur le mécontentement des usagers. Or le mécontentement des usagers date d’avant la grève. Il vient de l’augmentation des prix des billets, de la baisse des fréquences, de la vétusté de certaines lignes, qui entraîne accident et retards... Bref, le mécontentement des usagers vient de la dégradation du service public, conséquence directe des politiques gouvernementales.

Les trains ne roulent pas tous seuls. La construction et l’entretien de milliers de kilomètres de voie, une bonne formation et de bonnes conditions de travail pour les aiguilleurs et les conducteurs, gages de sécurité pour les voyageurs, et tout ce qui est nécessaire au transport : cela à un coût et nécessite de gros investissements. Ces investissements ont été pris en charge par des générations de travailleurs qui, par leurs impôts et leur travail, ont construit une infrastructure immense et de qualité qu’aucun groupe capitaliste n’aurait pu mettre en place. Aujourd’hui, le patronat voudrait s’approprier les fruits de cet effort collectif en dépeçant le service public pour s’en approprier les parts les plus rentables.

Les travailleurs usagers et les travailleurs du rail ont le même intérêt – un service public de qualité – et un même ennemi – la classe dirigeante et sa cupidité sans borne. Nous ne devons pas nous laisser diviser, nous devons organiser la solidarité entre tous les travailleurs et nous rappeler que quand les cheminots font grève pour défendre le service public du rail, ce sont les droits de tous qu’ils défendent !

Martin Carmine

[1] « Etablissement Public Industriel et Commercial », une entreprise publique gérée comme une entreprise privée.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 14:23

Venez soutenir les piquets de grève des cheminots !

Publié le 16 juin 2014 | Maj le 18 juin

Les cheminots ont besoin de votre soutien, passer sur un piquet de grève, apporter des croissants, discuter un moment, venir exprimer sa solidarité, permettent aux grévistes de tenir et de se sentir moins seuls dans la lutte.

D’après les dernières informations reçues par des camarades du "Collectif Les Piratés", aux différentes AG des cheminots il y a en ce moment :
Gare Part-Dieu : 200 personnes
Gare de Perrache : 300 personnes
Oullins : 100 personnes

Les AG ont décidé de poursuivre la grève mercredi !

Voici une liste non exhaustive des piquets de grève de l’agglomération lyonnaise :

La Mouche (Rue Pierre Seymard, Lyon 7eme)
UP Scaronne (11 Av. Leclerc, Lyon 7)
Gare de triage Sibelin (entre Solaize et Feyzin)
Rue Croix barret (entre route de Vienne et rue de Gerland)
Venissieux (rue pierre semard)
Gare de Perrache (Plusieurs : Vers Perrache Effia, vers rue dugas Montbel)
Gare Part-Dieu
Conducteur Part Dieu : Rue Michel Rambaud - derrière les Brotteaux)
Oullins (Angle quai Pierre Semard / rue Gabriel Péri)

Vos compléments sont les bienvenus pour étoffer cette liste.
Tournée de solidarité des piquets de grève mardi, RDV à 4h00 !!

Proposer un complément d'infos

  • Le 17 juin à 20:53, par bertin#

    comme beaucoup de français non fonctionnaires, je n’ai jamais trop soutenu les revendications des cheminots (une certaine jalousie ..) mais là je vous soutiens +++ le problème c’est que vous avez les media contre vous, que vous expliquez mal aux français les raisons de votre grève ( les medias ne parlent que de l’âge du départ à la retraite .. ce qui est peu populaire en France) et que même vos syndicats sont divisés et vous défendent très mollement ..en plus vous avez la gauche et la droite contre vous ..je vous donne une idée.. puisqu’on vous dit que c’est une réforme européenne nécessaire et qu’on nous bassine en nous disant que les Allemands sont des meilleurs européens que nous, exigez que la réforme qui vous est appliquée soit la même qu’en Allemagne !! lisez l’article du Monde à l’adresse :http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/01/30/la-liberalisation-du-rail-se-fera-aux-conditions-allemandes_1824374_3234.html ; la chancellière allemande a soutenu les cheminots allemands(elle !! bravo !!) et a obtenu (contre les exigences de Bruxelles !!) qu’il n’y ait pas de " séparation totale des activités de gestion des infrastructures et d’exploitation commerciale des lignes." !! puisqu’ils l’ont obtenu (’Allemagne et Autriche), pourquoi Hollande et la gauche et les syndicats ne se battent pas pour obtenir la même chose ! expliquez ça aux français et ils vous soutiendront !bon courage et tous mes voeux !

  • Le 16 juin à 18:17, par#

    à Grenoble aussi on lache rien :
    101 présent à l’AG ce lundi alors qu’on était 98 vendredi !

    piquet tous les matin à 5h30 devant l’Escale quai A de la gare

Articles de la thématique Syndicalisme-mouvement ouvrier

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:54

David Copperfield travaillait en fait pour #Sarkozy.Le tableau de #Bygmalion révélé par @mediapart pic.twitter.com/ekd8UVUkvc

  

 

 

 

 

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 06:21

Imaginons un seul instant notre belle histoire de France sans mouvement ouvrier ( et surtout oui surtout sans la CGT!), sans ces grèves et toutes ces actions pour la dignité, ces militants dévoués à la cause publique qui savent dire non à la mort sociale, veillent au refus de la casse de nos conquis sociaux et tout cela au détriment de leur salaire et de leur carrière, alors ceux qui aujourd'hui râlent et cassent du gréviste n'auraient pas tout ce que ces camarades ont obtenus ou tentent d'obtenir et de conserver par la GREVE!!!!
-la sécurité sociale
-le droit aux libertés élémentaires et un syndicalisme LIBRE,
-la retraite
-la médecine du travail
-les congés payés
-les conventions collectives
-les statuts des électriciens,des fonctionnaires, des mineurs, de la fonction publique en général et tous les services publics, le CNRS...
-les allocations familiales et toutes les prestations fabuleuses qui les accompagnent
-le respect du congé hebdomadaire
-les horaires de travail décents...
ect.. ect...ect.......
Est-il si difficile à comprendre que si des grévistes acceptent de perdre leur salaire aujourd'hui c'est uniquement pour le bien être des usagers, et que l'outil de la grève est le seul seul possible pour se faire entendre d'un patronat et d'un gouvernement qui n'écoute plus depuis longtemps les ouvriers. Que restera-til pour ces usagers râleurs si le mouvement gréviste perd et si pas plus de monde ne soutient ceux qui font notre dignité et la force de notre identité sociale ?????? bises à tous et debout!!! Michel Etievent

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 06:05
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 05:50

Affaire Bygmalion : Sarkozy aurait dissimulé 17 millions d'euros, selon Mediapart

Une enquête publiée ce 17 juin détaille les dépenses de campagne de l'ancien chef de l'État durant la campagne présidentielle de 2012.

PAR ROMAIN RENNER PUBLIÉ LE 17/06/2014 À 14:23

La campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 a-t-elle totalement dérapé ? C'est ce qu'affirme Mediapart, ce mardi 17 juin. Selon son enquête (article payant),l'ancien chef de l'État aurait dissimulé 17 millions d'euros à la commission des comptes de campagne, soit six millions d'euros de plus que ce qui était jusque-là soupçonné.

Le média en ligne dit avoir eu accès au détail des factures réglées à Event & Cie (article payant), une filiale de la société d'événementiel, Bygmalion. Alors qu'elle est censée lui avoir versé 4,3 millions d'euros, l'équipe de Nicolas Sarkozy lui aurait en réalité adressé 21,2 millions d'euros.

Des meetings sous-évalués

L'intégralité des meetings organisés pour le président-candidat aurait donc été sous-évaluée de plusieurs centaines de milliers d'euros. Ainsi un meeting à Villepinte annoncé à 444.206 euros aurait-il, par exemple, coûté plus de 1,8 million d'euros.

Pis, deux réunions publiques organisées à la Concorde et au Trocadéro ne figurent dans aucun document. Selon Mediapart, ces deux événements auraient respectivement coûté 1.877.989 euros et 576.241 euros. Des chiffres contenus dans une clef USB découverte par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption, le 26 mai dernier.

Les dirigeants de l'UMP savaient-ils ?

Interrogé par Mediapart, Jérôme Lavrilleux, qui a reconnu le dépassement du budget et sa dissimulation par le biais de l'UMP, met en cause Guillaume Lambert, directeur de campagne, et Eric Césari, le directeur général des services du parti.

Selon lui, la décision d'établir de fausses factures aurait été prise "lors d'une réunion dans le bureau d'Eric Césari, en présence de Guillaume Lambert, de Franck Attal, de Bygmalion, et Fabienne Liadzé, la directrice financière de l'UMP".

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:34

SNCF : l’autre réforme que défendent les grévistes

Marion d’Allard

Mardi, 17 Juin, 2014

Alors que le projet ferroviaire entame aujourd’hui son parcours parlementaire à l’Assemblée nationale sur fond de grève des cheminots depuis une semaine, la CGT oppose au texte gouvernemental sa propre réforme du rail. Décryptage.

Voici les propositions pour un réel service public qui devraient être discutées au parlement.

Aux prises avec des mouvements sociaux d’une ampleur inédite depuis 2012, le pouvoir n’entend pas lâcher sur ses « réformes ». La bataille du rail devrait entrer dans une nouvelle phase avec la présentation, à partir d’aujourd’hui, du projet de réforme ferroviaire devant l’Assemblée nationale, que le gouvernement a refusé de reporter, ne serait-ce que de quelques jours, ce qui aurait permis de donner des chances à la négociation d’aboutir avec les cheminots. Il espère ainsi porter un coup décisif à un mouvement que ni la campagne de dénigrement de la grève relayée médiatiquement auprès de l’opinion, ni la désinformation sur le prétendu « conservatisme » des cheminots n’ont réussi à enrayer. L’exécutif a-t-il fait le bon calcul ? Rien n’est moins sûr, car le débat dans l’Hémicycle pourrait aussi permettre de faire la lumière sur les enjeux et les dangers, encore largement méconnus du grand public, de la réforme gouvernementale, et sur les propositions alternatives dont les cheminots sont porteurs.

Contrairement aux affirmations rassurantes du gouvernement sur l’unité préservée du service public, l’UMP et l’UDI ont d’ailleurs bien compris le parti qu’ils pouvaient tirer d’un texte qui « n’est qu’une étape » vers la « séparation des infrastructures et de la mobilité » (le rail et le train), dixit le député Laurent Furst (UMP). En clair, « la préparation de l’éclatement du système » à des fins de « libéralisation complète du rail », explicite André Chassaigne (PCF-Front de gauche), qui y voit motif à « installer tous les garde-fous possibles pendant toute la discussion du texte ». D’où, aussi, la nécessité d’un débat public autour de la réforme et des alternatives en présence dont celle défendue par la CGT-Cheminots, car elle concerne, au-delà des personnels, la sécurité de l’ensemble des usagers des chemins de fer.

1 À la question de la gouvernance du rail...

... Le gouvernement répond par un éclatement du système en trois Epic

Déposé sur la table du Conseil des ministres en octobre dernier, le projet de loi de réforme ferroviaire prévoit, sous couvert de « réunification » la séparation du système en trois établissements publics à caractère industriel et commercial (Epic). Un Epic « de tête », piloté par un conseil de surveillance, et deux Epic « filles » : SNCF Réseau, le gestionnaire d’infrastructure (ex-RFF), et SNCF Mobilité, l’opérateur ferroviaire. Les trois Epic passeront indépendamment un contrat avec l’État. Une indépendance renforcée par le fait que chacune des entités, SNCF Mobilité et SNCF Réseau, aura sa propre politique de recrutement, son propre conseil d’administration et son propre comité central d’entreprise (CCE). Loin de la « réunification » annoncée, le projet de réforme construit donc bien trois entreprises distinctes et indépendantes, laissant craindre aux cheminots la privatisation branche par branche, « la vente à la découpe du rail français ». La configuration pensée par le gouvernement renforce en outre le rôle de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf), créée par la droite en 2009 et qui a pour mission de « concourir au bon fonctionnement du service public et des activités concurrentielles de transport ferroviaire ». En clair, de veiller au bon déroulement de l’ouverture à la concurrence, notamment du transport de voyageurs, prônée par Bruxelles via son quatrième paquet ferroviaire et prévue à l’horizon 2022. Un quatrième paquet qui prévoit en outre que soient systématisés les recours aux appels d’offres.

... La CGT revendique un groupe unique, public et intégré

Au contraire, le projet de la CGT, « La voie du service public », est basé sur « l’intégration de la production ferroviaire ». La CGT y revendique « un seul Epic réunifiant RFF et la SNCF au sein d’une entreprise publique intégrée ». Le bon fonctionnement du transport ferroviaire, garantissant la sécurité et la qualité des circulations, repose « sur la continuité et la complémentarité des métiers permettant de maîtriser simultanément les composantes “sol” (infrastructure) et “mobile” (trains) », souligne la CGT. Par ailleurs et sur la question européenne, si une directive de 1991 impose bien la séparation comptable de l’infrastructure et de l’opérateur ferroviaire, la CGT, « formellement opposée à l’ouverture à la concurrence », affirme, dans son projet, qu’« afin que l’État respecte les textes européens, les fonctions essentielles, c’est-à-dire la répartition des capacités, seraient confiées au ministère des Transports ». Une seule entreprise publique permettrait non seulement une plus grande unicité du système, mais garantirait la sécurité des circulations ferroviaires de marchandises et de voyageurs. En ce qui concerne le quatrième paquet ferroviaire, la CGT demande de longue date « un bilan des libéralisations antérieures intervenues dans le fret ferroviaire ou dans les autres modes de transport » avant que toute autre disposition soit prise.

2 À la question de la dette du système...

... Le gouvernement prévoit d’en « stabiliser » le montant

En ce qui concerne la dette de plus de 40 milliards d’euros qui plombe le système, le projet gouvernemental entend simplement la « stabiliser », entre autres en créant un système de priorisation des projets ferroviaires, c’est-à-dire en n’effectuant les travaux nécessaires à la régénération du réseau que lorsqu’ils sont jugés « utiles » et que les finances le permettent. Par conséquent, les travaux de maintenance ne seront réalisés qu’au compte-gouttes à l’heure où la vétusté du réseau a déjà mis au ralenti plus de 3 000 kilomètres de voie. Derrière, le risque est aussi celui de fermetures de lignes, notamment sur le réseau régional déjà fortement mis à mal par les politiques d’austérité budgétaire. En parallèle, André Chassaigne dénonce la création d’une « règle de rétablissement des équilibres financiers qui constituera un véritable carcan » pour la SNCF, obligée pour y satisfaire de procéder à « des gains de productivité et (à) la compression des investissements ». Le député plaide pour « la création d’un organisme auquel serait transférée la dette de RFF, avec pour mission de la rembourser suivant un échéancier fixé » par le gouvernement.

... La CGT propose un désendettement favorisant les investissements

En préambule, la CGT réaffirme que « le système ferroviaire ne peut s’autofinancer, (et que) l’insuffisance des subventions publiques est à l’origine de cette dette ». La CGT propose de « transformer cette dette en dette publique », pour la simple raison que les investissements réalisés à crédits, et qui sont à l’origine de la dette du système, ont été faits sur ordre de l’État, en particulier pour le développement des lignes à grande vitesse dans les années 1980. Le projet de la CGT détaille en outre de nouvelles sources de financement parmi lesquelles « la généralisation du versement transport », « l’arrêt des partenariats public-privé (PPP) qui ne servent que l’intérêt de groupes de BTP », « la création d’un pôle financier public participant au financement des infrastructures ferroviaires », « la nationalisation des sociétés d’autoroutes en mobilisant l’épargne populaire ». Sur ce sujet, le syndicat plaide pour la création d’un livret d’épargne populaire sur le modèle du Livret A et dont les ressources seraient exclusivement orientées vers le secteur ferroviaire, permettant ainsi d’effectuer les travaux nécessaires à la régénération du réseau.

3 À la question des conditions sociales des cheminots...

... Le gouvernement s’en remet à la négociation d’une convention collective

Gouvernement et directions de la SNCF et de RFF affirment que le projet de loi « maintient le statut des cheminots ». Le texte prévoit la négociation d’une convention collective à laquelle seraient soumis l’ensemble des salariés du secteur, c’est-à-dire à la fois les 160 000 cheminots du public et les 5 000 cheminots du privé (essentiellement dans le fret), et pouvant être complétée par des accords d’entreprise. En parallèle, le projet de réforme prévoit la création d’un « décret socle », qui sera acté légalement et qui organisera entre autres le temps de travail des cheminots. Si le gouvernement affirme qu’il veut maintenir le statut des cheminots, dans les faits, rien n’oblige, dans le projet de loi, à recruter au statut. Autrement dit, la direction a tout loisir de recourir aux recrutements « hors cadres », c’est-à-dire sous contrat de droit privé. Un abaissement des conditions sociales des cheminots qui a pour conséquence une dégradation des conditions de sécurité pour les cheminots et pour les usagers.

... La CGT se bat pour le maintien du statut

Contre l’abaissement des conditions de vie et de travail des cheminots, la CGT, dans « La voie du service public », préconise « le maintien du statut et l’amélioration de la protection sociale pour les cheminots actifs et retraités ». Le syndicat y ajoute des revendications en matière d’augmentation des salaires « via la revalorisation du point de base de la grille salariale ». La CGT exige enfin le maintien du règlement RH0077, composante du statut, et qui encadre le temps de travail des cheminots. Un règlement aujourd’hui remis en cause par le projet gouvernemental, qui prévoit, dans les négociations sur la convention collective, des discussions autour du temps de travail. Pourtant, ces réglementations strictes ont été élaborées à la suite d’accidents ferroviaires impliquant directement le surmenage des conducteurs. Pour la CGT, « l’équation financière de ce projet de loi est basée à 85 % sur la réduction des droits sociaux, la dégradation des conditions de travail, les suppressions d’emplois, la déqualification des métiers, la polyvalence et l’externalisation des missions des cheminots vers la sous-traitance et la filiarisation ».

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 08:29

Voyageurs si vous saviez

15 JUIN 2014 | PAR JEAN-PIERRE ANSELME

La grève contre la réforme ferroviaire est d'autant plus dure à vivre par les usagers du rail que ses raisons sont soigneusement masquées par la propagande de la direction de la SNCF et des médias. Et par la CFDT qui, comme de coutume, tire dans le dos des grévistes... Autant de raisons pour lire et faire circuler cet argumentaire du syndicat Sud Rail Paris Sud-Est.

Les siège du PS à Caen revu et corrigé par les cheminots en grève (photo Ouest France)

Les cheminots sont en grève contre la réforme ferroviaire. Pour la plupart des usagers du rail, c’est mal vécu.

Pour nous, salariés de la SNCF, c’est aussi douloureux car nous perdons notre salaire comme cela a toujours été le cas pendant une grève. Sinon, nous y serions tous les jours ! Nous savons aussi que notre avenir professionnel et social est en jeu.

Nous luttons contre l’éclatement de la SNCF prévu dans le projet de loi. Contrairement à ce que beaucoup de gens croient à cause des médias, il ne s’agit pas de réunifier le rail, mais de séparer complètement la gestion des voies et des quais du transport de voyageurs.

Deuxième volet de la loi : construire une nouvelle réglementation du travail alignée sur le moins-disant social. L’exemple pris par le gouvernement et le patronat est celui des routiers.

Ce n’est pas pour des raisons de concurrence car il pourrait très bien y avoir de bonnes conditions de travail identiques pour tous : la concurrence serait respectée.
Loin du discours sur le développement durable et l’importance écologique du ferroviaire, il s’agit plutôt de préparer l’arrivée d’actionnaires qui eux, ont besoin de conditions sociales dégradées pour récolter des dividendes.
Mais pour les usagers, cela ne fera qu’empirer les conséquences que vous subissez tous les jours.

Trains arrêtés en pleine voie ?Trois sources principales d’incidents obligent les voyageurs à rester coincés dans leur rame en pleine voie.

  • Première cause : le contrat entre les régions et la SNCFprévoit que la SNCF paie des pénalités en cas de retard au départ des trains. Dès lors, même si la SNCF sait que le train sera bloqué sur les voies, il part, se retrouve à l’arrêt en plaine voie, les gens coincés dans les rames. Ensuite, la SNCF explique : « c’est la faute à RFF ». La séparation entre SNCF et RFF permet ce genre de mépris des usagers.
  • Deuxième cause : la défaillance matérielle. Le zéro stock fait que la maintenance des rames est de plus en plus effectuée en prenant des pièces usagées sur une autre rame pour réparer une défaillance. Sauf qu’en l’absence de pièces neuves, le nombre de pannes augmente. Pour ne rien arranger, les pas de maintenance (le temps passé entre deux révisions) est allongé. Enfin, il n’est plus obligatoire d’avoir des rames « propres » ou « fonctionnelles » pour les autoriser à rouler !
  • Troisième cause : la maintenance des voies. L’accident de Brétigny l’a montré. La maintenance est de plus en plus négligée et les limites de l’infrastructure sont atteintes. Que fait RFF ? Il augmente les prix du « péage » que la SNCF doit payer, dont le coût est répercuté sur le prix du billet. Mais que fait la SNCF ? Elle diminue ses prestations pour récupérer ce manque à gagner. Qui est perdant ? Le voyageur et son droit à voyager en sécurité !

Boutiques fermées, guichets déserts ?

Vous avez du mal à acheter un billet grande ligne dans une gare banlieue ? C’est « normal ». La SNCF , à cause de la régionalisation, a décidé de séparer les gares banlieue ou TER des gares grandes lignes. Pire, elle a décidé que les personnels seraient dédiés à l’un ou à l’autre.

Parce que cela ne suffisait pas, les logiciels ne sont pas compatibles. Il est impossible de délivrer un billet grande ligne d’un terminal TER ou banlieue ! Le projet de loi prévoit d’accentuer cette séparation qui ira jusqu’aux correspondances. Un train grande ligne est en retard. Tant pis, la correspondance TER sera partie !

Personne dans les gares ? Qui n’a pas connu une queue interminable devant des guichets, alors que des postes de travail sont fermés à côté ? La SNCF vient de sortir un plan d’avenir qui prévoit la suppression des guichets et leur remplacement par des automates. La raison invoquée ? Les usagers utilisent Internet. Pourtant, les voyageurs expliquent qu’ils préfèrent parler à une personne physique plutôt qu’à un terminal.

La direction de la SNCF utilise une technique qui a fait ses preuves. D’abord on rend les files d’attente interminables en renvoyant les usagers vers les automates puis on fait quelques promos sur internet et le tour est joué ! Pendant ce temps, le soir, combien de gares n’ont aucune présence humaine …

Voitures sales, toilettes en pannes, etc.

Votre climatisation est en panne ? Normal ! Alors qu’une rame devait avoir l’ensemble de ses équipements en état de marche, désormais c’est fini : la règle est de l’isoler et de mettre malgré tout la rame à quai ! Pas de chance pour celui ou celle qui a réservé dans la mauvaise voiture !

Toilettes en panne ? Pour un trajet inférieur à deux heures, la SNCF a obtenu qu’elles ne soient plus nécessaires. Désormais il y a une multiplication d’arrêts en gare ou en pleine voie pour permettre aux voyageurs de faire leurs besoins…

Les rames sont sales ? Encore faudrait-il qu’elles soient nettoyées. Or, cela est rendu difficile pour deux raisons principales. D’abord, elles doivent être immobilisées le moins longtemps possible et rouler plus. Ensuite, les contrats de nettoyage passés entre la SNCF et des entreprises sont calculés sur des temps passés au nettoyage de plus en plus courts pour chaque voiture.

Pourquoi ne pas réparer le matériel ? La SNCF supprime toujours plus d’ateliers de maintenance des rames et voitures. Dès lors, il faut de bonnes raisons pour réparer car les distances entre les gares et les ateliers sont de plus en plus grandes. Enfin dans ces ateliers, c’est le désert avec la suppression des personnels qualifiés pour réparer.

Voyageurs handicapé : voyager c’est la galère !

Vous êtes handicapé et le contrôleur ne vous aide pas ?Malheureusement, c’est un ordre imposé par la direction de la SNCF. Il est interdit pour un cheminot en service de venir en aide à un voyageur handicapé ! C’est une faute professionnelle et en cas d’incident, la SNCF se retournera contre le cheminot ! Cette ânerie de la part de la direction fait passer le cheminot pour un … auprès des voyageurs.

Handicapé, vous n’avez pas d’aide en gare ? Malheureusement, la SNCF supprime des postes en gare et très souvent elle oblige les handicapés à faire un trajet supplémentaire pour trouver une aide. Il est de moins en moins rare d’avoir des handicapés (en banlieue notamment) qui sont obligés de descendre à une gare autre que leur destination. Dans sa grande largesse, ce service est gratuit… mais il faut réserver 48 heures avant et voyager avec un seul bagage !

Accès handicapés : le fric contre le droit d’accès. Les grandes entreprises ont réussi à faire reculer le gouvernement. L’accessibilité des gares aux handicapés est repoussée. Contrairement à ce que la direction fait croire aux voyageurs, ce n’est pas en raison d’impossibilités techniques. Il s’agit d’argent, uniquement d’argent. La SNCF, comme d’autres entreprises, ne veulent pas dépenser. Pendant ce temps, les handicapés n’ont qu’à se débrouiller !

Le projet de réforme c’est tout cela mais en pire !

Économiser toujours plus ! Tout ce que vous vivez n’est pas une fatalité. C’est le choix délibéré d’une politique où le service public, accessible à tous et de qualité, est remplacé par une recherche de profit.

Pourquoi la SNCF dépense-t-elle des milliards pour racheter les chemins de fer polonais ? Cet argent pourrait servir à améliorer la présence en gare, à ouvrir des guichets, à réparer le réseau. Non ! SNCF et gouvernement font d’autres choix : éclater la SNCF pour mettre en place une concurrence sauvage.

La réforme prévoit que c’est cette politique de groupe industriel (avec ses achats, ses ventes, ses liquidations et ses actionnaires) qui doit remplacer le service public.
Nous sommes déterminés à arrêter cette course folle.

SUD Rail Paris Sud-Est, 40 allée de Bercy, 75012 Paris, 09 50 25 20 69

• À LIRE absolument :

« Pourquoi je suis en grève »

sur le blog de Sylvain, cheminot :http://blog.sylvainbouard.fr/pourquoi-je-suis-en-greve/

• LIRE aussi, le reportage sur ce blog, le 12 décembre 2011, « Le premier train privé de voyageurs est arrivé » :http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-pierre-anselme/121211/le-premier-train-prive-de-voyageurs-est-arrive

***

Demande d’un débat télévisé

sur l’avenir de la SNCF

(Fédérations CGT et SUD-Rail)

le 15 juin 2014

Avis de recherche. Nous avons bien regardé et écouté les grands médias audiovisuels. Nous avons bien trouvé les innombrables reportages sur les usagers gênés, désemparés ou excédés. En revanche, nous avons cherché en vain dans ces mêmes grands médias (mais peut-être une émission nous a-t-elle échappé) des explications fréquentes, claires et détaillées, présentées à des heures de grande écoute, du contenu de la réforme et des motifs des grévistes. C’est pourquoi nous publions ci-dessous un communiqué des fédérations CGT et Sud-Rail, daté du vendredi 13 juin. Un débat sur la réforme ferroviaire ? Chiche ! (Acrimed)

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BRUNO FORNACIARI

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