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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 07:13

 

Visite de Mouamar Kadhafi à Paris en 2010

POLITIQUE -  le 19 Avril 2013

 

La justice va enquêter sur les liens financiers entre Sarkozy et la Libye

 

 

Le parquet de Paris a ouvert ce vendredi une information judiciaire sur les accusations d'un soutien financier de la Libye à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

Selon une source judiciaire citée par l'AFP, l'information judiciaire a été ouverte contre X pour "corruption active et passive", "trafic d'influence", faux et usage de faux", "abus de biens sociaux", "blanchiment, complicité et recel de ces délits". L'homme d'affaire franco-libanais Ziad Takieddine avait affirmé le 19 décembre détenir les preuves d'un financement par la Libye de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy.

Plus de 50 millions

Ziad Takieddine, plusieurs fois mis en examen dans l’affaire Karachi, a assuré au juge Van Ruymbeke détenir des preuves que Nicolas Sarkozy et Claude Guéant ont touché de fortes sommes de la Lybie pour financer la campagne de 2007 de l’UMP. Et selon le douteux homme d’affaire, les sommes dépasseraient les 50 millions d’euros. C’est le Parisien du jour qui le révèle. Selon ce qu’il a affirmé au quotidien, Ziad Takieddine aurait vu les preuves et sait où elles se trouvent.  Et il l’a dit au juge Van Ruymbeke, se disant près à les mettre à sa disposition si la justice ouvrait une instruction sur le financement de la campagne de Sarkozy de 2007 distincte de l’affaire Karachi. Outre le financement politique par Kadhafi, Takieddine assure que 3 entreprises françaises, dont l’une en partie possédée par le fils de Claude Guéant, auraient bénéficié de contrats fictifs en Libye.

Deux services sur l'enquête

Ziad Takieddine a été reçu le 19 décembre dernier à sa demande par le juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke. Le procès-verbal de ses déclarations a été transmis au parquet de Paris, déjà saisi d'une plainte pour "faux" de Nicolas Sarkozy contre le site d'informations Mediapart, qui a publié en avril 2012 un document attribué à un ancien dignitaire libyen indiquant que le régime avait accepté de financer la campagne de Nicolas Sarkozy.

Le parquet a saisi conjointement la Division nationale d'investigations financières et fiscales (DNIFF) et la Brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP) qui a mené des investigations, a-t-on indiqué de source judiciaire.

Perquisitions et documents

Les domiciles de Claude Guéant, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur à l'époque des faits présumés, et de Ziad Takieddine ont respectivement été perquisitionnés fin février et la semaine dernière. Au lendemain des perquisitions à son domicile, Ziad Takieddine, qui est par ailleurs mis en examen dans le volet financier de l'affaire de Karachi, a demandé des garanties à la justice avant de fournir "des preuves".

"Les documents existent, j'en ai pris connaissance, ils ne sont pas chez moi mais je peux dire où ils se trouvent à la justice qui viendra me le demander", avait-il déclaré. Ziad Takieddine avait notamment évoqué des rencontres entre Bachir Saleh, secrétaire particulier de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, et Claude Guéant pour discuter des modalités de ce financement présumé, qui porterait sur un montant total supérieur à 50 millions d'euros.

Même accusations du fils de Kadhafi

Ces allégations ne sont pas neuves, Saïf al Islam Kadhafi, le fils de l'ancien dirigeant libyen, ayant à plusieurs reprises affirmé que son pays avait financé la campagne de 2007 de l'ancien président. Mais Ziad Takieddine dit avoir vu les preuves, et savoir où elles se trouvent. L'ancien ministre UMP de l'Intérieur, Claude Guéant, a récemment annoncé son intention de porter plainte contre l'homme d'affaires, jugeant ses allégations "sans fondement". L'enquête préliminaire pour "faux" est toujours en cours, a-t-on précisé vendredi de source judiciaire.

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    20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 07:11

     

    Gouvernement

    Sondage: Hollande jugé sévèrement
    Les promesses non tenues alimentent la désespérance sociale et font le jeu de la droite et de l’extrême droite.

    L’autisme du gouvernement face aux attentes des Français fait courir un risque mortifère à la gauche. Un sondage Ifop-Fiducial pour Europe 1, paru le jour même où, en Conseil des ministres, le gouvernement affirmait qu’il maintenait le cap de sa politique, en témoigne. Selon ce sondage, si le premier tour de la présidentielle avait lieu aujourd’hui François 
Hollande, avec 22 % (28,63 % en 2012), serait au coude-à-coude avec Marine Le Pen 22 % (19,5 % en 2012), alors que Nicolas Sarkozy serait largement devant, avec 30 % (27,18 en 2012).

    Pouvoir d'achat, chômage, croissance...

    Bien sûr, un sondage n’est pas une prédiction pour 2017, loin s’en faut. Il traduit cependant du désarroi, du dépit et parfois même de la colère chez des Français ayant voté pour le changement en 2012 et, au-delà, des risques de droitisation d’une partie de l’électorat. D’autant que l’appréciation du bilan des dix premiers mois de François Hollande, dont seulement 21 % des sondés sont 
« satisfaits », est sans appel. 89 % pensent que son action en matière de pouvoir d’achat est négative (87 %), de même pour la « lutte contre le chômage » (84 %), pour « la croissance et l’attractivité de la France » (79 %), pour « la réforme des retraites » (79 %). Aucun secteur n’échappe à ce jugement des Français.

    François Hollande, qui n’arrive qu’en 7e position quant aux personnalités dont les Français souhaitent qu’elles jouent un rôle important dans l’avenir (un comble pour un président de la République en exercice), n’est jugé « capable » de mettre en place des réformes que par 33 % des Français. Contribuant, avec sa politique de suivi des orientations austéritaires de l’Europe, à alimenter l’idée que le gouvernement n’a « pas de marges de manœuvre pour améliorer le pouvoir d’achat », selon 69 % des sondés, ni pour « développer l’emploi » (71 %) ou « relancer la croissance » (71 %). Cette situation ne facilite pas, au contraire, le débat sur les alternatives à gauche même s’il est à remarquer que le candidat du Front de gauche à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, maintient son score de 11 % (11,1 % en 2012).

    Passerelles FN-UMP

    La droite et le FN tentent de surfer sur les conséquences dans l’opinion des renoncements du PS quant aux promesses de son candidat, avec les inquiétudes, parfois le fatalisme, que cela entraîne. Alors, les passerelles déjà construites par Sarkozy entre UMP et FN se concrétisent. Ainsi 53 % (+ 9) des sympathisants UMP et 72 % (– 1) de ceux du FN souhaitent des accords électoraux entre leurs deux partis aux élections locales.

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    20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 07:01

    Mariage pour tous : "L’UMP complice des violences"

     

    A l’occasion de la deuxième lecture du projet de loi sur le mariage pour tous, des heurts ont eu lieu hier soir à Paris, Lyon et Lille. A Lille, quatre hommes ont pris à partie les clients d’un bar gay de la vieille ville.

    Les militants de la haine sont aux abois. Violence verbale, agressions physiques, ce lamentable déchaînement est la conséquence directe des mensonges, amalgames et injures proférées quotidiennement par les opposants irresponsables et cyniques, au projet de mariage pour tous.

    Les élus UMP, que la rancœur et le lamentable besoin d’exister pousse à toutes les extrémités, doivent être tenus pour complices de ces violences. Il faut que cela cesse.

    Ian Brossat, responsable national du collectif LGBT au PCF

     

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    20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 06:58

     

     
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    Le sénateur et numéro un du PCF, Pierre Laurent a dénoncé vendredi "le silence organisé" autour du débat sur le projet de loi sur l'emploi et "la volonté du gouvernement" de le faire passer "à marche forcée".Le sénateur et numéro un du PCF, Pierre Laurent a dénoncé vendredi "le silence organisé" autour du débat sur le projet de loi sur l'emploi et "la volonté du gouvernement" de le faire passer "à marche forcée".

    Le sénateur et numéro un du PCF, Pierre Laurent, a dénoncé vendredi "le silence organisé" autour du débat sur le projet de loi sur l'emploi et "la volonté du gouvernement" de le faire passer "à marche forcée".

    Le sénateur de Paris a jugé "choquant" le "niveau de représentation dans l'hémicycle du Sénat des principaux groupes" réduit à un à trois représentants de l'UMP et à une dizaine de socialistes "alors que le ministre des Affaires sociales, Michel Sapin parle de texte historique".

    Michel Sapin est ministre du Travail.

    Critiquant l'urgence décidée sur ce texte (une lecture par assemblée) et les trois jours et demi "insuffisants" fixés au Sénat pour son examen, Pierre Laurent a estimé que "le silence organisé autour de ce débat (était) un véritable problème démocratique". "Tout cela ressemble à la volonté de faire passer ce texte à marche forcée et dans l'ombre du débat public" a-t-il lancé.

    L'élu qui s'exprimait devant la presse en marge du débat sur le projet de loi "de sécurisation de l'emploi" a assuré que son groupe, qui a déposé plus de 400 amendements et les défend pied à pied, ira "jusqu'au bout " pour "obtenir des brèches et des avancées sur certains points".

    Il a averti que la discussion qui a débuté mercredi pourrait aller au-delà de dimanche. "A ce rythme nous n'aurons pas fini dimanche", a-t-il dit.

    Si c'était le cas, le vote du projet serait reporté à la mi-mai car les séances de la semaine prochaine sont réservées au contrôle de l'activité de l'exécutif suivies d'une suspension pour les vacances du 29 avril au 12 mai.

    Vendredi à la mi-journée, les sénateurs n'avaient toujours pas terminé l'examen du premier article.

    "C'est un texte qui est extrêmement grave, jamais la gauche au pouvoir n'a fait voter un texte aussi dangereux pour le monde du travail", a-t-il assuré.

    "C'est la première fois qu'un gouvernement s'attaque ainsi frontalement aux droits des travailleurs, à rebours de tous les espoirs que les salariés avaient mis dans la victoire de la gauche", a-t-il poursuivi.

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    20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 06:17

     

    MÉDIAS -  le 18 Avril 2013

     

    Découvrez les éditions numériques de l’Humanité
    Nous lançons aujourd’hui les éditions numériques de l’Humanité, de l’Humanité Dimanche et de La Terre. Cette offre nouvelle s’inscrit dans les projets de développement et de modernisation de vos journaux, afin de mieux répondre à la diversité de vos usages et modes de lecture de la presse. Les éditions numériques de nos trois titres ne s’opposent pas à la diffusion des journaux papier. Elles renforcent et élargissent notre offre éditoriale au service des luttes sociales et des idées alternatives au capitalisme.

    Cet espace va évoluer progressivement au fil des mois. Il va connaître des améliorations et des évolutions afin, notamment, d’enrichir les articles par des contenus digitaux. De nouveaux titres, exclusivement sur support numérique, vous seront bientôt proposés. Une offre tarifaire spéciale sera proposée dans les prochaines semaines aux abonnés de nos titres papier.
    La liseuse numérique de l’Humanité.fr vous permet de feuilleter et lire en mode texte l’Humanité, l’Humanité Dimanche et La Terre depuis votre ordinateur, mais également depuis votre tablette ou votre smartphone. Il vous faut pour cela télécharger l’application mobile depuis les différents opérateurs. Vous pouvez également lire vos éditions achetées hors connexion, à l’aide de votre bibliothèque personnelle et vos identifiants de compte l’Humanite.fr
    Nous vous invitons à découvrir via le kiosque numérique de l’Humanité.fr un exemplaire en démonstration.
    Cette nouvelle étape pour l’Humanité.fr est une première pierre d’un projet ambitieux de développement de notre plateforme numérique, afin d’être toujours plus utile au rassemblement des forces populaires et citoyennes, intellectuelles et culturelles, de la transformation sociale et écologique, toujours plus utile au combat émancipateur contre toute forme de domination et d’exploitation : enrichissement des contenus éditoriaux, nouveaux outils numériques : “social média”, fil rouge géolocalisé de l’actualité politique, syndicale et associative…
    L’Humanité travaille à s’adapter à vos besoins, à vos envies, à vos combats.  Aidez-nous à porter toujours mieux la confrontation d’idées, le refus du fatalisme, l’espoir d’une société plus humaine. Faites-nous part de nos remarques, achetez nos titres, partagez nos articles sur les réseaux sociaux, intervenez, commentez. Ensemble déployons l’Humanité au service de tous les débats et de tous les combats.

    Merci par avance,

    Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité


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    17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 07:16

    Social-Eco - le 16 Avril 2013

    Petroplus: l'indépendance du tribunal de commerce en question

    La décision du tribunal de commerce de Rouen de condamner à la fermeture la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne repose la question de la composition des magistrats de cette juridiction si particulière.


    Plusieurs voix se sont fait entendre ce mardi après l'annonce du rejet des deux dernières offres de reprise de la raffinerie Petroplus par le tribunal de commerce de Rouen. Un jugement qui pousse la raffinerie à la cessation d'activité et les 470 salariés du site vers un plan social et le chômage pour la plupart.

     

    "Je m’étonne que le tribunal de Rouen ait une nouvelle fois rejeté les offres de reprises. Quel est donc ce tribunal qui préfère le chômage? Quel est donc ce tribunal qui valide la liquidation des positions française de raffinerie?", se demande ainsi Jean-Luc Mélenchon. "Au-delà, le système même des tribunaux de commerce doit être remis en cause. Je m’oppose à cette justice corporative où aucun représentant des salariés ni aucun juge professionnel n’est présent", reprend le co-président du Parti de gauche.

     

    Juges élus par leurs pairs


    Invité de la semaine dans l'Humanité, Frédéric Cherasco, délégué syndical CGT Shell, pousse le questionnement plus loin: "Le tribunal est le seul décideur quant à la survie de la raffinerie. C’est le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui l’a déclaré en février, à la suite d’un énième rejet par le tribunal de Rouen des offres de reprise du site. Seulement, le tribunal de commerce est composé de juges élus par leurs pairs. Ce sont des dirigeants d’entreprise élus par d’autres dirigeants d’entreprise. La question de l’indépendance de ce tribunal est posée".

    Cette question est d'autant plus posée qu'Arnaud Montebourg n'a pas toujours tenu le même discours. Dans un rapport parlementaire, en 1998, l'actuel ministre du redressement productif critiquait ces juges dits consulaires "soupçonnables de partialité, de lenteur, de déni de justice".

     

    Sous pression de l'industrie du pétrole


    Frédéric Cherasco, délégué syndical CGT Shell, poursuit: "Quand une chambre patronale aussi puissante que celle des pétroliers en France (Union française de l’industrie du pétrole) a pris clairement position depuis plusieurs années pour la fermeture de plusieurs raffineries. Elle l’a annoncé et elle l’a fait. Quatre raffineries ont cessé leur activité au cours des quatre dernières années. Quand cette même chambre 
fait pression en ce sens, communique régulièrement sur le sujet, comment 
la chambre de commerce 
peut-elle prendre une décision de façon indépendante?

     

    Depuis octobre, nous sommes passés de déception en déception. Toutes les offres de reprise – même celles préparées durant de nombreux mois et soutenues financièrement – ont été refusées. Le combat mené par les travailleurs de Petit-Couronne s’oppose à ce choix politique qui consiste à importer 
les produits plutôt que de les produire avec les outils existant localement. 
Il nous faut des tribunaux de commerce indépendants de la pression de leurs pairs".

     

     

    Social-Eco - le 3 Octobre 2012

    Justice

    Ces tribunaux au-dessous de tout soupçon

    Conflits d’intérêt, décisions destructrices d’emplois, incompétence juridique, les critiques s’accumulent contre les tribunaux de commerce, composés de dirigeants d’entreprise. 

    La vie ou la mort. C’est le pouvoir que détiennent les tribunaux de commerce sur les entreprises. Chargés de juger les litiges entre commerçants mais aussi les procédures collectives (sauvegarde, redressement ou liquidation), ces juridictions ont donc régulièrement entre leurs mains le sort de milliers de salariés. Crise économique oblige, à l’instar de Petroplus, Fralib ou de Technicolor, les dossiers emblématiques se succèdent actuellement devant ces tribunaux, dont le fonctionnement est pourtant largement remis en cause.

    Le cas de Doux, cet été, a ainsi remis en lumière des critiques portées de longue date à l’encontre de ces juridictions bien particulières car composées de dirigeants d’entreprise élus par leurs pairs. Des juges dits consulaires « soupçonnables de partialité, de lenteur, de déni de justice », écrivait déjà Arnaud Montebourg, dans un rapport parlementaire, en 1998. Depuis, rien n’a changé, ou presque. La réforme engagée par le gouvernement Jospin à la suite de ce rapport n’a duré que quelques semaines face à la fronde des juges consulaires. Excepté une modification de la carte de ces tribunaux, la droite au pouvoir n’a pas non plus souhaité mettre en œuvre les changements jugés nécessaires par de nombreux experts du sujet.

    Le cas de Doux est emblématique

    Car si les juges sont élus pour leurs connaissances du monde économique, nul doute qu’ils disposent aussi d’interconnaissances dans le domaine. Le cas de Doux est à cet égard emblématique. Le Télégramme révélait ainsi, il y a quelques semaines, les liens qu’entretenaient deux des juges du tribunal de commerce de Quimper avec le groupe volailler. Dans la liste des juges, disponible sur le site du tribunal, figuraient ainsi les noms d’un dirigeant et d’un commissaire aux comptes du groupe. Sur les seize membres du tribunal, cinq autres pouvaient, selon le quotidien breton, être soupçonnés de conflit d’intérêts. Pour Raymond Gouiffès, délégué CGT du groupe, Charles Doux ne courait donc pas grand risque devant « son » tribunal de commerce. « Grâce au redressement judiciaire avec cessation de paiement, Charles Doux a obtenu de mettre à la charge de la collectivité le coût de la restructuration qu’il aurait dû faire depuis longtemps. »

    Outre leur impartialité, c’est aussi la compétence des juges consulaires qui est régulièrement mise en cause. S’ils reçoivent une petite formation à l’issue de leur élection, le contexte juridique et économique est devenu complexe à appréhender. « Résultat, le tribunal suit l’avis du procureur de la République, devenu l’homme qui compte, alors même qu’il est partie au litige », estime l’avocat Philippe Brun, qui a pu le constater dans l’affaire Sodimedical. « Le tribunal a été une véritable girouette, changeant d’avis à plusieurs reprises, en même temps que le procureur, alors qu’il se prononçait sur le même dossier. »

    Encore faut-il que le procureur, qui est lui un magistrat professionnel, puisse assister aux audiences. « Le parquet a déserté le terrain du droit commercial parce qu’il manque de moyens et que ce n’était pas considéré comme une priorité par le gouvernement de droite », déplore Marie-Blanche Régnier, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature.

    Enfin, alors que 53 263 procédures collectives se sont ouvertes devant les tribunaux de commerce en 2011 et 34 058 procédures de liquidations directes, beaucoup s’interrogent sur la capacité de ces juridictions à rendre des décisions favorables à l’emploi. « Les juges ont sans doute dans leur approche une vision très économique des choses, mais sont peut-être un peu moins attentifs à la question de l’emploi », souligne Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC. Or, les représentants des salariés ont déjà des droits relativement limités dans le cadre des procédures collectives. « Le comité d’entreprise (CE) ne peut pas faire appel de toutes les décisions. Il ne peut par exemple pas demander l’extension de la procédure de redressement à l’ensemble du groupe », explique maître Ralph Blindauer. Même les droits qui lui sont reconnus ne sont pas toujours respectés par les tribunaux de commerce. « Ils se fichent que le comité d’entreprise n’ait pas été consulté avant le dépôt de bilan ou qu’il n’ait pas reçu les documents avant le procès », témoigne l’avocat. « Les tribunaux se soucient plus de la liquidation des actifs que des solutions de reprises ou de l’avenir des sites », confirme Mohamed Oussédik, secrétaire confédéral de la CGT, en citant l’exemple de l’usine Prevent Glass, à Bayeux. « Il s’agissait pourtant d’un site flambant neuf, avec des salariés hyperqualifiés et des produits pour lesquels il y avait des débouchés. » Nommés par les tribunaux de commerce, les mandataires et liquidateurs judiciaires sont en effet payés sur l’actif dégagé de l’entreprise. « Cela veut dire que la première chose qu’ils vont faire est de se rémunérer sur une société déjà malade », décrypte Thomas Clay, professeur de droit et président d’honneur du Club Droits, Justice et Sécurités, qui, à l’instar de nombreuses organisations syndicales, appelle à une réforme de la justice consulaire. « On pouvait comprendre que ce ne soit pas la priorité de la droite, souligne Mohamed Oussédik. Aujourd’hui on se demande ce qu’attend le 
gouvernement ! »

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    17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 07:13

    Monde - le 16 Avril 2013

    Venezuela : la droite incite ses partisans à "montrer leur colère"

    Des violences lors de manifestations de l'oppostion, qui refuse la victoire de Nicolas Maduro, auraient fait quatre morts selon un dernier bilan. Les opposants poursuivent leurs rassemblements devant les conseils électoraux régionaux alors que la commission électorale excluait le nouveau dépouillement réclamé par Henrique Capriles.


    Deux décès ont été signalés dans l'Etat de Miranda, qui englobe une partie de la capitale Caracas, un autre dans l'Etat de Tachira à la frontière avec la Colombie et un quatrième dans l'Etat de Zulia, dans l'ouest du Venezuela.

    Le candidat de la droite, soutenu par les États-Unis, Henrique Capriles, qui considère le président élu comme "illégitime", a incité ses sympathisants à "montrer leur colère". Il a appelé à des rassemblements mardi devant tous les centres régionaux du Conseil national électoral (CNE), qui a officialisé la victoire de Nicolas Maduro, obtenue d'une courte tête (50,75% contre 48,97%). En réaction, le nouveau chef d'Etat élu, qui doit être investi vendredi, dénonce une "volonté de coup d'Etat" et a promis "une main de fer" face aux "putschistes". Nicolas Maduro, qui a affirmé être "le fils de Chavez", a qualifié de "caprices de bourgeois" la demande d'un nouveau comptage. Des membres du gouvernement ont accusé d'autres manifestants d'avoir attaqué le domicile de la présidente du CNE, Tibisay Lucena, ainsi que plusieurs bureaux du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), dont l'un a été incendié.

    Lundi soir, des milliers de partisans de l'opposition les rues de la capitale pour protester contre la victoire proclamée de Nicolas Maduro à l'élection présidentielle au Venezuela. Répondant à l'appel du candidat de droite Henrique Capriles, qui réclame un nouveau comptage des bulletins, les manifestants sont sortis en agitant des casseroles, d'autres allumant des feux de poubelles ou de pneus.

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    17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 06:42
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    17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 06:35

    Ce dimanche 14 avril, le candidat bolivarien Nicolas Maduro a remporté les élections présidentielles du Venezuela. Le résultat est serré. Après décompte de 99,12 % des voix, sur la base d’une participation de 78,71 % des électeurs, Maduro a recueilli 7 505 378 voix, soit 50,66 %, contre 7 270 403 voix pour le candidat de l’opposition Capriles, soit 49,07 %. Capriles a déclaré contester le résultat du vote et exige un recomptage intégral des bulletins de vote. Depuis, le décompte de 100 % des votes a légèrement augmenté l’avantage de Maduro.

    Le lundi 15 avril, Capriles a fait une déclaration, retransmise en direct par toutes les chaînes de télévision privées vénézuéliennes et par CNN Espagnol, dans laquelle il a appelé à des marches de protestation vers les bureaux régionaux du Conseil National Electoral (CNE) – et à une marche vers le CNE de Caracas le mercredi 17 avril.

    Au même moment, le gouvernement des Etats-Unis et le président de l’Organisation des Etats Américains, Monsieur Insulza, ont déclaré être favorables à un recomptage intégral des bulletins. Le gouvernement espagnol a fait de même, ajoutant qu’il ne reconnaissait pas les résultats des élections de dimanche.

    Des dirigeants de l’opposition ont fait courir des rumeurs mensongères selon lesquelles les urnes et les bulletins de vote seraient déjà détruits par le feu, dans le but d’empêcher un recomptage des voix. A l’appui de ces mensonges, ils n’ont pas hésité à utiliser de vieilles photos provenant du site web du CNE et relatives à la destruction du matériel d’élections antérieures (voir le site Aporrea). Le journaliste de l’opposition Nelson Bocaranda a par ailleurs affirmé que des médecins cubains participaient à ces « destructions », à la suite de quoi des dizaines de Centres de Diagnostic Intégral ont été saccagés par des partisans de l’opposition.

    Deux militants bolivariens ont été tués alors qu’ils tentaient de défendre les Centres de Baruta, à l’est de Caracas. On dénombre actuellement la mort de six militants bolivariens, le saccage de dizaines de dispensaires, de locaux du PSUV, d’écoles maternelles, de marchés populaires et du local du programme de logements sociaux Petrocasa à Carabobo. Certains fonctionnaires de l’Etat ont été victimes d’attaques à leurs domiciles. Télésur, à Caracas, a également fait l’objet d’attaques, tout comme la Radio du Sud et VTV. Des bandes armées de l’opposition erraient dans les rues des principales villes du pays, hier, intimidant la population, bloquant les routes et construisant des barricades avant de les incendier.

    Tel est le vrai visage de l’opposition « démocratique » au Venezuela. Elle s’attaque en priorité aux programmes sociaux du gouvernement bolivarien, en faveur des plus défavorisés. Ces actions s’apparentent aux prémisses d’un coup d’Etat, comme l’a affirmé le président élu Maduro.

    La présidente du Conseil National Electoral, Lucena Tibisay, condamne ce qu’elle appelle une ingérence impérialiste de l’OEA, des Etats-Unis et de l’Espagne. Elle a également souligné que si l’opposition souhaite contester les résultats du scrutin, il existe des instances légales pour ce faire, plutôt que de recourir à la violence.

    Selon des observateurs internationaux qu’on ne peut suspecter de bolivarisme, tels qu’UNASUR et l’OEA, ces élections se sont déroulées en toute transparence. Même des gouvernements de droite comme le Mexique, la Colombie et le Chili, dont on connaît le peu de sympathie envers la révolution bolivarienne, ont reconnu les résultats et félicité le nouveau Président. Il est donc indéniable que l’opposition a perdu les élections.

    Nous appelons toutes les forces progressistes et démocratiques du monde entier à ne pas baisser la garde, à exprimer leur solidarité avec la révolution bolivarienne, à dénoncer les manœuvres antidémocratiques de l’opposition et de l’impérialisme, à démasquer les mensonges et les manipulations des médias et à exiger le respect de la volonté démocratique du peuple vénézuélien.

    A Paris, l’ambassade du Venezuela appelle à se rassembler à 18 heures, vendredi 19 avril, devant la statue de Simon Bolivar (entre le cours de la Reine et le Pont Alexandre III dans le 8e arrondissement, métro Invalides ou Champs Elysées Clémenceau).

     

     


    Pas touche au Venezuela !


    Risque de coup d’Etat au Venezuela – Mobilisation !

    mardi 16 avril 2013

    Risque de coup d’Etat au Venezuela – Mobilisation !

    ©2002-2010 La Riposte : journal communiste

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    17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 06:30
    "Contentieux financier" entre PG et PCF
    Le Parti communiste français a déclaré aujourd'hui avoir "un contentieux" avec le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon concernant la prise en compte du dépassement des plafonds financiers de la campagne électorale de la présidentielle.

    "Il y a un contentieux avec le Parti de gauche sur la prise en compte du dépassement financier des plafonds des comptes de campagne", a déclaré le Parti communiste, confirmant une information du Canard enchaîné.

    Le dépassement, qui s'élève à 527.00 euros, devait être partagé entre le PG et le PCF. A la suite d'un refus du parti de Jean-Luc Mélenchon de payer sa part, le dépassement sera payé uniquement par le PCF, selon le Canard enchaîné.

    "Il y avait un protocole d'accords entre le PCF et le PG", a expliqué le Parti de gauche à l'AFP. "Les fédérations départementales du PCF ont dépensé plus que ce qui était acté dans ces accords, d'où le dépassement. Le PG n'est pas responsable de ce dépassement", s'est défendu le parti de Jean-Luc Mélenchon.
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    BRUNO FORNACIARI

    HPIM3303

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