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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 09:26
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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 05:42

 

 

POLITIQUE

 

POLITIQUE -  le 23 Janvier 2013

 

André Chassaigne veut une audition du PDG de Renault à l'Assemblée

 

 

Le président des députés Front de gauche va demander une audition du PDG de Renault Carlos Ghosn par la commission des Affaires économiques, a-t-il annoncé mercredi après qu'un document du constructeur eut évoqué des fermetures de site "inéluctables" à défaut d'accord de compétitivité.

"J'ai pris la décision de faire dans l'hémicycle ce (mercredi) soir, à la reprise, un rappel au règlement pour demander à ce que Carlos Ghosn soit auditionné par la commission des Affaires économiques", a déclaré à l'AFP André Chassaigne dans les couloirs de l'Assemblée, jugeant la note de la direction "d'une extrême gravité".

Ce document remis mardi aux représentants du personnel précise qu'"à défaut (d'accord de compétitivité), l'engagement de ne pas fermer de sites ne pourrait être tenu et des fermetures de site seraient inéluctables". "Par sa note, la direction de Renault met en oeuvre par anticipation ce que d'autres veulent mettre en oeuvre demain à partir de l'accord social signé en réalité par un minorité de syndicats", a estimé le député PCF du Puy-de-Dôme.

Un accord sur la sécurisation de l'emploi a été conclu le 11 janvier entre le patronat et trois syndicats, malgré l'opposition de la CGT et de FO. Il fera l'objet d'un projet de loi au printemps. "Le patronat, notamment sous l'influence du Medef, instrumentalise la signature de l'accord social et la perspective du projet de loi pour faire du chantage et considérer que la flexibilité est la réponse pour pouvoir résoudre les problèmes de compétitivité et de développement industriel dans notre pays", a encore affirmé le député.

Interrogé par l'AFP sur la note de la direction de Renault, le président des députés socialistes Bruno Le Roux n'a pas souhaité s'exprimer tant qu'il n'aurait pas le document sous les yeux.

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 14:31

duopsmedef.jpg PAR LAURENT MAUDUIT :

 

 Le gouvernement semble déterminé à bousculer les uns après les autres tous les grands acquis sociaux. Dès que le patronat formule un souhait, il cherche à l'accomplir. On aurait pu penser qu’après le « choc de compétitivité » décidé sous la pression des milieux patronaux, qu'après la réforme du marché du travail, qui vient d’être conclue à la demande de François Hollande, l’Élysée et Bercy laisseraient l’opinion un peu souffler. Eh bien non ! De nouvelles tractations ont repris, toujours sous la pression du patronat, pour mettre en œuvre une réforme explosive, puisque son but est de casser le mode actuel d'indexation des retraites, pour faire baisser leur pouvoir d’achat.


De fait, le gouvernement n’en finit pas d’annoncer des réformes socialement discutables, tantôt sur la pression de Bruxelles, tantôt sur la pression des milieux patronaux. Dès l’alternance, il y a eu ainsi la mise en œuvre d’une politique d’austérité budgétaire et salariale, avec à la clef des coupes claires dans les dépenses de l’État, et le refus de tout « coup de pouce » en faveur du Smic, mis à part l’aumône consentie au 1er juillet 2012 de +20 centimes d'euro par jour.


Dans la foulée, le gouvernement a aussi choisi de ne pas mettre en œuvre la « révolution fiscale » pourtant consignée dans les 60 engagements de François Hollande et qui devait prendre la forme d’une fusion de l’impôt sur le revenu et de la Contribution sociale généralisée (CSG). Et en plus de cela, il a fait le cadeau aux très grandes fortunes de plafonner les « niches fiscales », mais sans intégrer dans le dispositif les deux niches les plus scandaleuses, celle qui porte sur les investissements dans les DOM-TOM et qui a donné lieu à des dérives invraisemblables, et celle, plus petite mais encore plus sulfureuse, qui concerne le cinéma, via le dispositif des Sofica.


Mais c’est surtout en faveur des entreprises et de leurs dirigeants que le gouvernement a multiplié les réformes les plus discutables et les plus inégalitaires. Il a d’abord suffi que quelques grands patrons, s’auto-qualifiant de « pigeons » (mais étant pour certains d’entre eux de vrais évadés fiscaux), froncent des sourcils pour que le gouvernement s’empresse de remettre en cause son projet de taxation plus équitable des plus-values de cession.


Puis, il y a eu la mise en œuvre du « choc de compétitivité » demandé par le patronat, au terme duquel le gouvernement va apporter 20 milliards d’euros aux entreprises sous forme de crédit d’impôt, sans la moindre contrepartie. Autrement dit, l’effet d’aubaine va jouer à plein : certains grands groupes, notamment ceux du CAC 40, pourront en jouer pour gonfler leurs dividendes. Et ce sont les Français qui en feront doublement les frais. D’abord au travers d’un durcissement des économies budgétaires. Ensuite au travers d’un relèvement de la TVA – que François Hollande avait fait grief à Nicolas Sarkozy de vouloir mettre en œuvre.

Dynamitage du droit du licenciement

Et puis, pour finir, il y a donc eu l’initiative de François Hollande qui a poussé les partenaires sociaux à engager un accord de flexisécurité, qui s’avère, sans grande surprise, être un accord de dupes : si le Medef a accepté quelques modestes concessions, en prenant soin que son financement repose en partie sur les salariés, il a obtenu, en retour, un véritable dynamitage du droit du licenciement. Ce qui va conduire à une accélération des plans de réduction des effectifs, comme viennent le confirmer les 7 500 suppressions de postes annoncées par Renault – entreprise dont le principal actionnaire est encore l’État.


Bref, cela a été depuis l’alternance une rafale sans fin de mesures socialement douloureuses ou inéquitables. À croire qu’il n’y a pas eu d’élection présidentielle ; que la même politique économique et sociale se poursuit, celle impulsée jusque-là par Nicolas Sarkozy. Voilà maintenant que les tractations se portent sur les retraites. Le Medef a en effet décidé de faire de la surenchère – pourquoi s’en priverait-il ? – en proposant de casser le système d’indexation des retraites. Et le ministre du budget, Jérôme Cahuzac – que l’Élysée a visiblement décidé de protéger – a fait comprendre que le gouvernement accueillait cette idée avec intérêt.


Pour comprendre ce qui se dessine, il faut d’abord avoir à l’esprit le mode actuel d’indexation des retraites. Jusqu’en 1993, le mode d’indexation des retraites de base était plutôt favorable, puisqu’il suivait l’évolution des salaires. Puis, cette année-là, Édouard Balladur a pris, en plein été, une première réforme dont l’une des mesures – à l’époque très contestée par la gauche – a consisté à prendre pour référence de l’indexation pour les retraites du privé non plus l’évolution des salaires mais celle des prix (hors tabac). À l’époque, les socialistes ont déploré que les retraités y perdent beaucoup en pouvoir d’achat.


Puis, en 2003, François Fillon a prolongé cette réforme, en décidant que ce mode d’indexation s’appliquerait aussi à la fonction publique. Ce que les socialistes ont toujours à l’époque vivement dénoncé.


Quant aux régimes de retraite complémentaire, le mode d’indexation suit également les prix (hors tabac), mais chaque année le mode de gouvernance de ces régimes impose que le choix final de la revalorisation soit entériné au terme d’une concertation entre les partenaires sociaux.


Le Medef veut maintenant inverser la mécanique habituelle. Il a voulu brusquer les choses, en proposant de mettre en chantier un véritable plan d’austérité pour les régimes de retraite complémentaire. Et il pense sans doute que cela fera jurisprudence pour le régime de base.

Cinq ans d'austérité

C’est à l’occasion d’une troisième réunion de négociations entre les partenaires sociaux, mardi 15 janvier, que le Medef a abattu ses cartes. Voici ces propositions telles que les résume la CGT sur son site Internet :

« Le plus important est que ce projet reste dans une veine très régressive avec en particulier : • Évolution des pensions pour 2013 au niveau de l’inflation moins 1,5 point, puis de 2014 à 2017 au niveau de l’inflation moins 1 point.  • Une baisse du taux de réversion de 60 à 56 % dès le 1er janvier 2014 et un âge minimum qui passerait de 55 à 60 ans à l’Arrco. Le texte propose également une réduction de 30 % des droits des chômeurs. Enfin, le Medef propose dans ce même projet des dispositions pour le moyen et le long terme, alors même que ces points devaient initialement faire l’objet de débats ultérieurs, dans le prolongement de la concertation annoncée par le gouvernement sur les retraites. Inutile de développer sur la nature des mesures avancées, puisqu’elles portent principalement sur le recul de l’âge d’accès à une retraite sans abattement (de 62 à 64 ans d’ici 2027). »


C’est donc un plan massif d’austérité que propose le Medef pour les deux grands régimes de retraite complémentaire que sontl’Agirc (pour les cadres du privé), et l’Arrco (pour les salariés). Un plan d’austérité qui durerait cinq ans, de 2013 à 2017, avec des pertes de pouvoir d’achat considérable. Dans la foulée, le Medef préconise aussi une baisse du montant des pensions de réversion qui passerait de 60 à 56 % du montant de la pension versée au conjoint.


À cette provocation, dans une conjoncture d’effondrement du pouvoir d’achat, on serait enclin de ne pas prêter attention. Mais précisément, si le Medef a fait cette proposition, c’est qu’il savait qu’il avait une bonne chance d’être entendu. Et effectivement, le gouvernement a fait savoir que si une telle réforme voyait le jour pour les retraites complémentaires, il pourrait s’en inspirer pour les régimes de base, en soumettant cette idée à la concertation qui doit avoir lieu dans les prochains mois pour dessiner la prochaine réforme des retraites.


C’est Jérôme Cahuzac, à l’occasion d’un entretien dans Les Échos, qui a fait comprendre quelles étaient les intentions du gouvernement. « Les partenaires sociaux devraient se mettre d'accord d'ici à mars sur une désindexation, au moins partielle, des pensions Agirc-Arrco. Le gouvernement doit-il faire de même en désindexant les retraites au 1er avril ? », lui demande le quotidien. Réponse du ministre du budget : « Un accord de ce type des partenaires sociaux sur les retraites complémentaires serait un élément d'appréciation très important. On ne pourra pas ne pas en tenir compte. Pour autant, rien n'est décidé aujourd'hui et rien ne le sera sans qu'une concertation approfondie soit menée, comme c'est du reste prévu sur ce dossier. L'accord sur l'emploi montre que cette méthode est la bonne. »


Traduction des Échos : « Ceci signifie qu'une telle décision, si elle était prise par les partenaires sociaux, pourrait servir de modèle pour résorber une partie du problème du financement... des régimes de retraite de base. Une question qui sera abordée au printemps. » (confirmé par Michel Sapin ce jour 23 janvier NDLR)


Malheureusement, pour le Medef et pour Jérôme Cahuzac, un compromis est pourtant loin d'être trouvé sur les retraites complémentaires. Même si la CGT est la seule centrale à refuser catégoriquement une revalorisation inférieure à l'inflation, les quatre autres confédérations n'acceptent pas le projet du Medef en l'état et demandent que si la revalorisation se situe sous l'inflation, il y ait en contrepartie une hausse des cotisations. Pour l'heure, le plan d'austérité est donc encore loin d'être ratifié. Et la seule certitude, c'est que Jérôme Cahuzac n'éprouve aucune gêne à marcher main dans la main avec le patronat.


Même le quotidien des milieux d’affaires et de la droite le suggère : dans la détermination de la politique économique et sociale du gouvernement, c’est le Medef, pour l'essentiel, qui fixe actuellement le cap.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 14:24

Ci-dessous le courrier adressé à la FD 79le 23 janvier 2013

 

Ne vous apercevez vous pas que le parti à Thouars est moribond ? Nous pourrions si nous y croyions nous même le faire revivre .Nous sommes plein de bonnes volontés et les forces existent . Nous n’avons aucune prétention mais nous connaissons le terrain et il ne nous est pas hostile .... bien au contraire . Mais au lieu de nous soutenir , de nous encourager ,vous vous empressez de nous empêcher d’agir par tous les moyens , jusqu’ à l’exclusion de fait de notre camarade Bruno Fornaciari décidé par J P Gelot qui ne reçoit plus aucune invitation , ni même d’information d’aucune sorte . Pourtant , par son impulsion , nous étions en train de redynamiser le parti avec les adhésions que nous avions réalisé et celles que nous espérions vu les contacts que nous avions pris à l’occasion de différentes démarches que nous réalisions sur les marchés ou dans les entreprises (tel la poste , l’hôpital ,la retraite , l’élection présidentielle etc. ...) .Maintenant , depuis huit mois , il ne se passe plus rien. Ces nouveaux camarades nous ont quitté mais nous ne désespérons pas de les voir revenir dans de meilleures circonstances . Des gens me disent qu’ ils n’en peuvent plus et qu’ il faudrait réagir . Je leur dit que je suis d’accord . Nous devrions être à l’avant garde sur la plupart des problèmes posés , mais comment faire dans une telle situation . Je ne leur dis pas tout , je veux jusqu’ au  dernier moment préserver l’image du parti , mais si cela continue ,il faudra bien que la vérité éclate au grand jour . Cette attitude anti démocratique ne peux plus durer . On est épuisé car on dépense plus d’énergie à combattre à l’intérieur de notre propre parti pour faire respecter les  droits des militants qui sont bafoués et dont toutes les instances même nationales , n’ont eu à cœur de solutionner . Voilà ce que j’avais personnellement sur le cœur et qui rejoint la lettre que nous vous avons déjà envoyé . Je garde tout de même espoir dans un parti qui mérite mieux que les actuels “ dirigeants fédéraux “ , l’avenir pouvant en décider autrement        

            

Salutations    

         

Joël Grellier

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 14:22

Le contrôle fiscal miné par les baisses d'effectifs

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Il faut réduire le nombre de fonctionnaires, nous dit le gouvernement. Moralité : en voulant réaliser de mesquines économies sur sa masse salariale, l'Etat commence à perdre de l'argent.

Eric Woerth a dévoilé ce mardi le bilan du contrôle fiscal en 2008, où l'administration a pratiqué 52.010 contrôles externes contre 52.929 l'an passé. Parmi ces contrôles, 48.000 entreprises et 4.200 particuliers ont reçu la visite des agents du fisc. Mais les procédures ont rapporté moins que l'année précédente... Pas étonnant, selon Vincent Drezet, secrétaire général du Syndicat national Unifié des impôts (SNUI). Explications.

Les contrôle fiscaux ont rapporté 15,6 milliards d'euros en 2008. C'est moins qu'en 2007 où ils avaient rapporté 16,5 milliards. Cela vous surprend ?

Pas vraiment. Le nombre de contrôles n'a pas baissé depuis cinq ans, contrairement aux effectifs. Forcément, la qualité du traitement des dossiers s'en ressent. Depuis deux ans, la pression est mise sur les délais et on doit passer d'un dossier à l'autre plus rapidement. Or, certains dossiers sont complexes et ont besoin de temps pour être traités. Pour une PME, on a besoin de 3 mois sur place pour faire le travail correctement. Mais les délais d'intervention sur place ne cessent de se réduire. La qualité du contrôle fiscal est minée par les baisses d'effectifs.

Ce sont uniquement les suppressions de postes qui expliquent cette tendance ?

Essentiellement, oui. Nous avons déjà perdu 12% des effectifs dans l'administration fiscale depuis 2002. Et nous allons encore en perdre 15% d'ici fin 2011. Les emplois concernés sont essentiellement ceux qui touchent à la gestion de l'impôt, l'étape qui précède, éventuellement, celle du contrôle fiscal. Ce dernier est désormais considéré comme une prestation de service, pas comme le résultat d'une réelle investigation. Le manque d'effectifs conduit aussi notre hiérarchie à ne pas encourager le lancement de demandes d'information à l'international : or elles sont essentielles, notamment pour lutter contre les paradis fiscaux.

La fraude est vraiment plus difficile à détecter aujourd'hui ?

Oui, beaucoup plus. La fraude évolue sans cesse, contrairement à notre arsenal juridique. Il y a quelques années, on ne pouvait pas ouvrir des sociétés écrans depuis chez soi. Aujourd'hui quelqu'un qui est bien informé peut échapper plus facilement à l'impôt en exploitant toutes les zones d'ombres de la législation. Il existe d'autres schémas de fraude, comme les carrousels de TVA qui nous prennent de vitesse. Au moment du contrôle, les sociétés coupables se sont déjà évaporées.

(Source : L'Expansion)

NDLR   : On rappelle qu'en France, selon les évaluations, la fraude fiscale prive les caisses de l'Etat de 40 à 50 milliards d’€ par an. Mais, qu'à cela ne tienne, Eric Woerth préfère mettre l'accent sur la fraude sociale qui, à côté, ne pèse que «5 à 8 milliards», selon les dires de Brice Hortefeux. En France, voyez-vous, la lutte contre la fraude est inversement proportionnelle aux montants qui sont en jeu : plus les pertes sont volumineuses, moins la lutte est vigoureuse; plus les sommes sont modestes, plus l'arsenal répressif est développé.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 14:11

En avril 2012, des métallos d'ArcelorMittal avaient achevé leur "marche pour l'emploi" devant la Tour Eiffel

  - le 23 Janvier 2013

Les métallos de Florange veulent renégocier l'accord

Alors qu'ArcelorMittal doit présenter son plan statégique lors d'un comité central d'entreprise (CCE), une dizaine de salariés du site mosellan ont démarré la journée devant Matignon puis au siège du PS, pour dénoncer l'accord conclu entre le gouvernement et le groupe siderurgique. Ils ont par ailleurs remis à l'Elysée une pétition de plus de 30 000 signatures pour la nationalisation de Florange.


"Nous, ce qu'on souhaite, c'est reprendre le projet Montebourg. Cet accord prévoit la fermeture des hauts-fourneaux, donc, pour nous, le problème reste entier", a déclaré à la presse Edouard Martin, délégué CFDT à Florange. Peu après 7 heures ce mercredi, des métallurgistes ont tenté de s'enchaîner aux barreaux d'une fenêtre de Matignon avant d'en être empêchés par les forces de l'ordre. Ils ont allumé deux fumigènes et crié "On ne lâche rien" ont rapporté les services du Premier ministre. Les gendarmes sont intervenus pour couper la chaîne et une unité de police a repoussé les manifestants jusqu'à une rue voisine. Une vingtaine d'autres salariés ont ensuite manifesté non loin de l'Elysée.

 

"L'accord n'a pas été signé avec de l'encre sympathique"


Après avoir été repoussés des abords de Matignon, les syndicalistes qui s'étaient enchaînés ont été reçus au siège du Parti socialiste par le Premier secrétaire, Harlem Désir. "Je comprends l'extrême méfiance des salariés de Florange vis-à-vis du groupe Mittal qui dans le passé n'a pas respecté ses engagements", a déclaré à la presse le dirigeant socialiste. "Je peux les assurer de la mobilisation la plus complète et totale du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et de l'ensemble du gouvernement pour faire respecter par Mittal ses engagements", a-t-il ajouté.

 

Matignon a également assuré que "le gouvernement est vigilant sur le respect des engagements" et que "le comité de suivi se réunit régulièrement".

 

Mais les syndicalistes se sont déclarés "déçus", estimant que cet accord ne correspondait à leur attente. L'accord "n'a pas été signé à l'encre sympathique", a dit Harlem Désir.

 

"Monsieur le président, tenez votre promesse"


Depuis l'accord du 30 novembre entre le patron du géant de l'acier Lakshmi Mittal et le gouvernement, qui a scellé la fermeture définitive des hauts fourneaux et la suppression de 629 postes sans licenciement, les salariés ne décolèrent pas. Ils estiment que l'accord n'est pas respecté puisque le 6 décembre le groupe se retirait à Bruxelles de l'appel d'offre pour obtenir des financements communautaires pour développer le projet Ulcos (captage et enfouissement de CO2).

 

Pourtant, "le projet Ulcos fait partie intégrante de l'accord" avec le gouvernement. "A partir du moment où Mittal ne respecte pas un engagement fondamental, il faut tirer les conclusions nécessaires et reprendre le projet Montebourg" de nationalisation temporaire, avait alors jugé Edouard Martin.


Lancée en décembre par l'intersyndicale CFDT-CGT-FO, la pétition (plus de 30.110 signatures), qui réclame que le président "tienne sa promesse et nationalise le site afin de permettre à un repreneur d'investir", a été déposée à l'Élysée.

 

"Nous n'avons absolument pas baissé les armes"

 

De son côté ArcelorMittal trace sa route et a déjà convoqué les représentants syndicaux pour parler d'un calendrier de négociations sur le volet social à Florange. Mercredi à 13H30, la direction présentera lors d'un CCE extraordinaire son plan industriel et commercial pour sa société Atlantique et Lorraine - Amal, huit sites dont Florange, Basse-Indre (Loire-Atlantique) et Dunkerque (Nord). En décembre, elle avait présenté les grandes lignes de son "plan compétitivité" pour les activités d'emballage AMAL visant à "maîtriser les frais fixes" et "une productivité accrue". Elle avait notamment détaillé les 180 millions d'euros qu'elle injecterait à Florange entre 2013 et 2017 (dont 40 millions pour l'emballage, et 51,7 millions pour l'acier dédié à l'automobile). Les délégués syndicaux souhaitent connaître l'intégralité du plan stratégique pour toutes les activités d'Amal, ses impacts sur l'emploi, avant de se prononcer sur le traitement social à Florange. "Nous n'avons absolument pas baissé les armes", a assuré Philippe Verbeke, délégué central CGT.

 

Mercredi soir, le Front de gauche a choisi Metz, au coeur de la Lorraine sidérurgique, pour lancer sa "campagne contre l'austérité".

 

Le PCF obtient une commission d’enquête sur la sidérurgie. Sur proposition des députés communistes-Front de gauche, l’Assemblée nationale s’apprête à adopter, cet après-midi, la création d’une commission d’enquête parlementaire sur « la situation de la sidérurgie française et européenne dans la crise économique et financière et les conditions de sa sauvegarde et de son développement ». La question est d’une actualité brûlante après l’affaire ArcelorMittal où la direction, après avoir arrêté en octobre les deux hauts-fourneaux de Florange, a signé un accord avec le gouvernement dont tous les syndicats disent qu’il est un marché de dupes ne garantissant en rien l’avenir du site. >>> Lire la suite

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 10:53

Le tournant social-libéral, une réalité

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Pourtant, tout avait bien commencé… ou presque. En juillet 2012, le nouveau gouvernement présentait au Parlement son projet de loi de finances rectificatif. Celui-ci comportait un train de mesures rapportant 8 milliards d’euros à l’État et provenant pour 45 % de prélèvements sur le capital, pour 22 % de remise en cause des niches fiscales et 18 % d’impositions exceptionnelles sur les banques et les entreprises. On pouvait ainsi voir, concrètement, ce que voulaient dire les propos du candidat François Hollande tenus le 22 janvier 2012, au Bourget : « Mon véritable adversaire (…) n’a pas de visage (…) et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. » En juillet 2012, tous les groupes de gauche au Parlement, y compris le Front de gauche, votaient ces premières mesures qui, comme le disait alors le député communiste André Chassaigne, « vont dans le bon sens ».

Cette détermination n’a visiblement duré que le temps d’un été. Fin août, à Châlons-en-Champagne, le président de la République donne le ton de ce qui va rapidement devenir un véritable tournant politique. Annonçant son « devoir de dire la vérité aux Français » – ce n’était donc pas le cas en janvier 2012 ? –, le président parle d’une « crise exceptionnelle et longue » de « l’endettement public accumulé », d’une « compétitivité dégradée » pour justifier d’y mettre « bon ordre ». S’en suivront la ratification, en novembre, du traité budgétaire européen Sarkozy-Merkel, l’annonce par François Hollande d’une réduction de « 50 milliards d’euros de la dépense publique d’ici à 2017 », la construction d’un budget 2013 d’austérité et la mise en place d’un pacte de compétitivité offrant une manne de 20 milliards d’euros d’argent public aux entreprises sans contrepartie en termes d’emplois et d’investissement, la perspective d’une augmentation de la TVA dès 2014… Et, pratiquement, l’abandon de la taxation à 75 % des revenus au-dessus d’un million d’euros par an et de l’ambition d’une réforme fiscale. Ces actes politiques ajoutés à ceux sur les renoncements face aux plans sociaux ou à la satisfaction du gouvernement vis-à-vis des accords entre le Medef et des syndicats minoritaires, qui constitue un recul historique quant au Code du travail, témoignent de ce tournant social-libéral.

Max Staat le 23 janvier 2013

http://logi242.xiti.com/hit.xiti?s=506621&s2=0&p=politique&idclient=&na=&ref=http://www.facebook.com/l/XAQG2oFHW/www.humanite.fr/m/politique/le-tournant-social-liberal-une-realite-513336

 

http://bruno-fornaciari.over-blog.com

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 09:35
Saint-Varent le 16 janvier 2013

Cher Pierre Laurent, secrétaire National du PCF …
A la veille du 36e congrès, il est de notre devoir de communiste de t'alerter une dernière fois avant la tenue du congrès des conditions détestables dans lesquelles les communistes des Deux-Sèvres se débattent et tentent de militer.
Notre département qui comprend 380 000 habitants est à la fois un département rural et urbain, agricole, touristique et industriel. Avec des atouts, sur lesquelles n'influent que les seules forces politiques de droite et du PS qui se partagent les villes. Les 3 députés et le conseil général sont socialistes. Une dizaine d'élus communistes, essentiellement à NIORT. Voilà tout.
Lors du vote sur le choix des textes proposés comme base commune des discussions des communistes pour notre prochain congrès, seulement 69 communistes y ont participé et parmi eux, 33 ont choisi le texte proposé et défendu par la direction nationale sortante du Parti.
Tu as bien lu  33 (trente-trois) communistes. 
33 Deux-Sèvriens,  sur 380 000 habitants, ont choisi de faire de ce texte l'objectif de leur action politique. 
Voilà, en de début d'année 2013, à quel niveau en est notre organisation communiste dans notre département. 
Peux-t-on parler encore de Parti Communiste? Tout porte à croire que non. On a même plutôt l'impression que nous sommes devenus une espèce de secte, rétrécie, sans organisation, sans projet commun, sans importance, sans influence, sans militants et sans élus ou presque.
Nous avons alerté à plusieurs reprise la direction nationale sur le danger de disparition du Parti  et notamment dans le Nord du département, ce ci sans réaction à notre grand dam. Nous y sommes maintenant. Encore pas tout à fait, mais nous y approchons à grands pas. Le chemin emprunter depuis plusieurs années, à défaut de changement de cap, nous y conduira sans coup férir.
De fédération il n'existe déjà plus depuis belle lurette. En ce sens que fédérer les communistes, c'est entre autre, les rassembler, les consulter les organiser et les aider à agir. Car ceci est une responsabilité que l'on ne peut assumer en dilettante . Ne parlons pas non plus de démocratie interne ni de souveraineté des communistes, bafouées en permanence et à de nombreuses occasions par la "direction" fédérale étriquée et son chef Jean-Pierre Gelot qui ne supporte pas les désaccords et qui ne voit que lui-même. Tu le sais, il est contesté depuis longtemps, et aujourd'hui à grand échelle, par des communistes de plus en plus nombreux qui font l'amère expérience de ces dérives.
Cela aboutit à ce que de nombreux camarades se mettent en retrait de l'activité militante comme forme d'expression de leurs mécontentement. Parodie de démocratie, humiliations; infantilisation, manoeuvre déloyale, exclusion autoritaire d'un militant dont nous sommes solidaires, non respect des statuts et, tous comptes faits, des  militants eux-mêmes.  
Tout cela fait du tort à notre Parti, à ses combats, à ses adhérents. C'est ce bilan désastreux auquel nous sommes confrontés aujourd'hui, hélas! On peut même dire, sans se tromper que la "direction fédérale" actuelle, est responsable, bien davantage que nos adversaires politiques de la division, de la destruction et de la crise que connaît notre Parti, qui ne compte déjà plus dans le paysage politique départemental.
Pour ces raisons nous sommes à juste titre dépités et avons donc décidé de ne pas participer à cette parodie de conférence fédérale qui , selon nos informations n'est prévue sur une seule journée, de 9 h à 17 h. Elle n'aura pas été précédée non plus par sa préparation dans la,plupart des sections. Le temps accordé sera insuffisant  pour aborder tout à la fois la base commune, l'amender, mener les débats sur nos objectifs politiques dans notre département, discuter du rôle de la direction et élire son comité fédéral et de la démocratisation  indispensable de ses pratiques internes, etc…Nous craignons que ce ne soit , au final qu'une assemblée formelle qui risque d'aviver encore les mécontentements. L'actuelle direction fédérale en est même à quémander, à la cantonade, des volontaires pour composer la "délégation" au congrès national.
Bref, une situation ubuesque invraisemblable, dramatique dans laquelle nous avons décidé de ne pas nous inscrire. A la fois pour protester et ne pas donner quitus à cette "direction"  et à la fois comme un appel au ressaisissement des communistes Deux-Sévriens. Nous avons déjà décidé, depuis plusieurs mois aussi, de ne plus participer au financement (dont un salaire de demi-permanent) de la Fédé en ne payant plus nos cotisations prélevées jusqu'alors. 
Nous sommes les orphelins du Parti Communiste actuellement et notre voeux le plus cher est que nous y retrouvions notre place. 
Mais cela, est une autre histoire, qui si l'on se réfère à l'inertie de la direction nationale du Parti à notre sujet, , n'est pas écrite.
Les signataires sont adhérents au Parti depuis 15 ans pour le plus récent et depuis 46 ans pour le plus ancien.
Bruno Fornaciari, Ernest Levindré et Joël Grellier membres du beureau de la section Thouarsaise du PCF
Pour terminer je me permets de t'adresser personnellement un ode au 36e congrès écrit récemment.
ODE au 36e congrès du PCF et à Pierre Laurent

 

QUOI DE PIRE ?

 

Quoi de pire que de ne pouvoir  dire
Dans le pays des droits d' l'homme
Ne pouvoir s'exprimer dans son propre parti
Celui que l'on a choisit et qui a écrit
La liberté faut voir comme.
Quoi de pire que de ne ne pouvoir partager
Avec ceux avec qui  on vit et  respirent
Le meilleur de soi-même avant qu'on expire
La créativité qu'on est prêt à donner
Par  tous ces actes utiles que l'on dit militants
Ils sont encore Deux à former cette Sèvres
Soixante-dix-neuf avez-vous dit
Le chuchotant du bout des lèvres
Ils étaient sur la brèche autant comme autant
Quatre-vingt-treize, il a dit. (1793)
Si nous sommes  dans la nasse
Et l'eusses-tu cru ?
L'autre y voit parti de masse.
En cheminant sur cet isthme
Et si nous avions su ?
Dire son mot, mais il faudrait qu'on le taise.
Quoi de pire que d'en être empêché
Démocratie et parti communiste
Y comprendre oxymore ou antithèse ?
Toujours,  toujours communiste
Peut-être même en dehors ,
Mais que sommes-nous devenus ?
Ainsi nous avons chu
Je ne my résous pas je resiste
Mais il n'est pas encore trop tard 
Si l'on s'y prend à  temps,
Restons pas sur le bord
On est sur un  un boulevard,
De  changer vraiment
De changer maintenant.

 

Bruno Fornaciari le 6 janvier 2013
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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 08:28

 

 

 

  le 21 Janvier 2013

 

Le Front de gauche et Die Linke pour une voie au couple franco-allemand

 

 

En parallèle aux célébrations officielles du 50ème anniversaire du Traité de l'Elysée scellant la réconciliation franco-allemande, Die Linke et le Front de gauche s'associent ce mardi pour faire entendre une autre conception de l'Europe qui rompt avec l'austérité. Thomas Nord, député allemand Die Linke, fait le point pour l'Humanité.fr.

Quel est le sens de cette célébration des 50 ans du Traité de l’Elysée pour Die Linke?

Thomas Nord. Cet anniversaire sera célébré dans un cadre institutionnel, notamment entre les assemblées – Assemblée nationale et Bundestag. La Gauche en Allemagne et celle en France souhaitent aussi participer à ce 50ème anniversaire. Cependant, nous ne voulons pas nous limiter à une célébration historique. Il y a ce mardi, particulièrement avec la crise de l’euro, un certain nombre de problèmes qui inquiètent Die Linke et le Front de Gauche. C’est pourquoi, pour nous, il s’agit avant tout de mettre en place une stratégie pour organiser les coopérations entre la Gauche en France et en Allemagne. Car en réalité, de notre capacité à nous entendre, dépendra la capacité de la Gauche à agir en faveur de ceux qui sont touchés socialement, dans cette crise de l’euro, non seulement en France et en Allemagne mais aussi dans le reste de l’Europe.

 

Mais la gauche en Allemagne a connu des reculs électoraux. En France, le Front de gauche a 15 députés à l’Assemblée. N’est-ce pas difficile pour ces deux « petits » partis de changer quelque chose dans la politique des pays?

T.N. Tout d’abord, même les grandes choses ont commencé petites! En ce sens, le poids n’est pas forcément la bonne valeur. Elle est plutôt l’influence que nous pouvons avoir dans la confrontation politique. Et si nous nous emparons des thèmes importants, alors, nous pouvons aussi grandir en tant que force politique à la fois en dehors des enceintes parlementaires et dans celles-ci. Nos collaborations peuvent, je crois, renforcer notre poids. En outre, nous ne devons pas chercher des solutions uniquement nationales mais européennes. Et si nous arrivons à établir des déclarations communes, il est aussi fort possible que des forces d’autres pays nous rejoignent.

 

Vous avez mis justement en place différentes initiatives communes comme la participation réciproque aux différentes campagnes nationales. Mais le franco-allemand n’est-il pas dépassé quand nous vivons dans une Europe qui compte 27 Etats-membres ?

T.N. Nous ne voulons penser ni uniquement français ou allemand, ni franco-allemand, mais bien européen. Les impacts de la politique d’austérité menée par les gouvernements français et allemand ne se font pas sentir seulement sur la France ou sur l’Allemagne mais sur la plupart des pays européens ; nous voulons donc partager nos expériences. Nous sur les lois Hartz, les français sur le rapport Gallois. Et nous voulons voir ensemble comment résister à ces attaques, élaborer des propositions et ainsi, nous voulons mettre en place des expériences qui peuvent devenir des exemples pour d’autres pays.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 08:18
"Je n'ai pas à m'excuser", estime Laurent Berger (CFDT)
Le Monde.fr | 18.01.2013 à 10h27 • Mis à jour le 18.01.2013 à 11h34Par Jean-Baptiste Chastand, Claire Guélaud et Michel Noblecourt

 


Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, au siège de la confédération syndicale, à Paris, le 17 janvier.

 

Le nouveau patron de la CFDT, Laurent Berger, assume. Sa signature de l'accord sur l'emploi, négocié vendredi 11 janvier avec le Medef et avalisé jeudi 17 à l'unanimité par son bureau national, est dictée par le seul intérêt des salariés, assure-t-il dans un entretien au Monde, daté du 19 janvier.  "La CFDT n'est dans les mains de personne", précise fermement le successeur de François Chérèque, face aux accusations de collusion avec le PS ou avec le Medef.

Lire l'intégralité de l'entretien Laurent Berger : Je n'ai pas à m'excuser...(abonnés)

Alors que les critiques de la gauche de la gauche, de la CGT et de FO se multiplient, il réplique : "Je n'ai pas à m'excuser d'apporter du plus [aux salariés] ni d'avoir encadré la flexibilité dans les entreprises, qui aujourd'hui est à la fois sauvage et omniprésente""Au minimum, l'accord est équilibré, moi je trouve qu'il est ambitieux !", vante le leader de la CFDT, en se réjouissant de l'encadrement des accords compétitivité-emploi, de l 'extension des mutuelles financées par les employeurs ou de l'élargissement des droits rechargables à l'assurance chômage.


 CONCEPTION "DIFFÉRENTE" DE LA CGT


"Les cotisations chômage des CDD de moins d'un mois vont augmenter de 75 % ! Près de 17 millions de contrats précaires vont être taxés plus fortement, ce n'est pas du tout anecdotique", plaide M. Berger. "Nous avons, avec la CGT, une conception fondamentalement différente de l'articulation entre la loi et la négociation", enfonce-t-il.

Il demande par ailleurs aux députés de cantonner au strict minimum leurs amendements au projet de loi transposant l'accord. "Le droit à amendements existe mais dans le respect du texte et de son équilibre", explique-t-il. "Il existe des marges de discussion (...) sur les modalités de désignation des représentants des personnels dans les conseils d'administration des grandes entreprises" ou "la reprise de sites rentables", estime-t-il simplement.

 

Pas rès convaincant cependant !

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BRUNO FORNACIARI

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