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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 10:57

 

Sénat / Texte énergie : « Quand on est de gauche....parlons-en »

 

 

 

 

Guillaume Bachelay, parmi d'autres, adresse ce matin quelques leçons de « gauchitude ». Exercice hasardeux étant donné que...

 

quand on est de gauche, on ne s'attaque pas à la péréquation tarifaire de l'énergie (même tarif quel que soit son lieu d’habitation) qui garantit de traitement égalitaire entre les Français.

 

Quand on est de gauche, on ne propose pas une loi élaborée sans aucune concertation avec les différents acteurs que sont les usagers et leurs associations, les élus, les organisations syndicales.

 

Quand on est de gauche, on s'attaque aux hausses incessantes du prix du gaz qui provoquent un niveau de précarité énergétique jamais atteint.

 

Quand on est de gauche, on ne court pas après le patronat en abandonnant l'engagement de campagne du candidat Hollande concernant une grande réforme fiscale.

 

Quand on est de gauche, on propose en urgence un projet de loi pour protéger les salariés licenciés ou menacés de l'être.

 

Quand on est de gauche, après 10 années de droite, on commence par s'occuper des salaires, du pouvoir d'achat, des services publics.

 

Enfin, à l'argument qui vise à sous-entendre que les sénateurs Front de gauche ont voté main dans la main avec la droite, je ne résiste pas au fait de répondre que ce sont bien les parlementaires socialistes qui ont voté avec l'UMP le traité budgétaire européen qui promet l'austérité au peuple.


Donc,

 

quand on est de gauche, on refuse le traité Sarkozy-Merkel et on combat L'austérité et toutes les vieilles recettes patronales de compétitivité basées sur l'écrasement du « coût du travail ».

 

Que Guillaume Bachelay soit rassuré : nous appuyons tout ce qui va et ira dans le sens du changement voulu par les Français. Et, comme l'observait Pierre Laurent dans son courrier à Harlem Désir , « l'ostracisme à l'égard de nos propositions n'est pas une bonne méthode, il est même un des problèmes de la situation actuelle », comme nous venons de le constater au Sénat.

 

Le PCF et les parlementaires du Front de gauche exigent que leur parole soit écoutée, entendue et respectée.

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 02:35
Bruno Fornaciari Avec comme slogan de campagne : "le changement c'est maintenant" le PS majoritaire seul, en effet, fait passer plus de contre-réformes que Sarkozy ne l'avait fait lui-même et que la droite ne l'avait espérée. L'heure de la révolte a sonné. Et si le Front de gauche était aux affaires... le changement serait pour tout de suite. Mobilisons.
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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 02:02

par Jean-Paul Legrand

www.creil-avenir.com

 

François Hollande, pour lui aussi "c'est très dur !"

 

"Exercer le pouvoir, aujourd'hui, c'est très dur. Il n'y a plus aucune indulgence, aucun respect. Mais je le savais". Ainsi s'exprime le président de la République qui assume sa politique et qui dit qu'il a voulu le pouvoir "pas simplement pour des raisons personnelles, le destin d'une vie. Mais parce que je pense que pour la France, c'est mieux que ce soit la gauche qui fasse cette mutation, qu'elle le fasse par la négociation".

 

Car François Hollande en est convaincu, la gestion de la crise passe par la négociation. Il pense que la droite n'avait pas la bonne méthode, mais que la gauche possède le savoir-faire qui permettra au peuple d'accepter les sacrifices. Car les sacrifices vont être nombreux, conséquences inéluctables de la décision d'avoir adopté le traité budgétaire européen.

 

Il pense très certainement en son for intérieur que cette méthode de la négociation permettra sans doute de diminuer les affrontements de classe et surtout qu'elle évitera que le capitalisme soit remis en question par la majorité du peuple, car pour la plus grande partie  de nos politiciens il n' y a aucune perspective en dehors du capitalisme. En un sens il a raison, le dialogue permet toujours de gagner du temps, mais le dialogue permet aussi aux consciences de mûrir surtout si ce dialogue met en exergue les contradictions du système et qu'il est alimenté par les actions revendicatives et les propositions alternatives des travailleurs plus ou moins organisés,  tout comme des secteurs économiques émergents animés par  la nouvelle et nombreuse génération de diplômés victime d'un chômage massif prête à entreprendre mais qui se voit refuser les aides nécessaires  par les banques. Ensemble, des secteurs entiers de populations très divers peuvent ainsi se retrouver dans des actions multiformes dans la rue comme sur le net.

 

D'ailleurs les tentatives de contrôle de l'internet par les puissants, leur volonté d'en limiter la gratuité et de lui imposer des règles de plus en plus marchandes ne relèvent pas seulement de raisons liées à la profitabilité qu'ils peuvent en tirer mais aussi et surtout au contrôle idéologique sur les  réseaux sociaux qui pourraient devenir des plates-formes d'organisation contestataire des pouvoirs en place, engageant ainsi des formes de lutte de classe totalement inédites. 

 

F. Hollande parle de dialogue. Encore faut-il examiner les conditions de ce dialogue, si il s'agit seulement de négociations entre quelques dirigeants syndicaux socialistes ou socialisants avec les ministres du gouvernement, l'affaire est réglée, tout le monde l'aura compris. Par contre si il s'agit de développer une méthode de concertation publique réelle avec la possibilité de donner des moyens aux salariés et aux populations de participer à celle-ci, cela peut devenir intéressant. Or pour l'instant il n' y a rien de bien sérieux de ce côté là, rien de nouveau à l'horizon.

 

François Hollande ne l'a jamais caché, il n'est pas là pour changer le système, il est là pour tenter de le réguler et de faire accepter à ceux qui créent de la plus-value d'en créer davantage ou au moins d'en créer tout autant mais en acceptant de ne pas  contester sa propriété aux capitalistes, voire même de rogner sur la part du salaire, de la prestation sociale, de la pension et dans le même mouvement de poursuivre la marchandisation de la société afin que tout ce qui pourrait être socialisé voire gratuit ne le soit pas, ou ne le soit plus ! 

 

Or nous l'avons maintes fois écrit ici : c'est une mission quasiment impossible. Car même si François Hollande parvenait à retarder l'affrontement généralisé qui se prépare, le système est voué à une transformation qui pourrrait lui être fatale et qui le conduira d'une manière ou d'une autre à changer de nature : soit un régime ultra-autoritaire sous la houlette de néo-fascistes satisfaisant dans un premier temps la classe capitaliste sur ses exigences de rentabilité par une surexploitation du salariat puis dans un deuxième temps prenant les manettes d'un  système dictatorial  de contrôle des personnes et de leurs libertés, soit la création par des actions démocratiques d'une société promouvant les projets de constructions d'alternatives économiques et politiques privilégiant la coopération et les échanges mutuellement avantageux, une avancée de tous les droits humains par la création d'un système de sécurité sociale non marchand fondé sur la solidarité collective et un état de droit non plus formel pour les exploités actuels mais devenant réel.

 

Hollande est adepte de la pensée économique dominante, et jusqu'à preuve du contraire il n'a promu ni suscité aucun projet d'envergure d'alternative économique coopérative et socialiste qui remettrait  en cause la domination des multinationales sur des secteurs vitaux comme l'énergie, le logement  ou les transports. La moindre initiative dans ce sens, il le sait, pourrait devenir un tel encouragement à la transformation qu'elle en deviendrait dangereuse voire irresponsable pour les milieux dirigeants. Non, ile ne faut pas trop "rêver", François Hollande reste un gestionnaire du capitalisme et en ce sens on comprend pourquoi la tâche "est dure".

 

Quand cela devient "très dur" pour l'immense majorité du peuple tout simplement parce qu'il n'est pas assuré d'avoir de quoi travailler, manger, se loger, se soigner avec l'angoisse pour l'avenir des enfants, mais que cela devient aussi "très dur " pour les dirigeants au sens où ils ne savent plus trop comment maintenir le système d'exploitation en place, c'est que l'on  arrive dans une phase de crise aiguë qui demande des solutions radicalement inédites.

 

La grandeur de Hollande serait qu'il ose emprunter des chemins novateurs en encourageant le peuple et les salariés à s'y engager. Ce n'est pas semble-t-il , et  loin de là, sa volonté.

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 01:56

Tribunes - le 30 Octobre 2012

Un certain langage des médias ne fonctionne-t-il pas comme un outil de domination ?

Chaque époque a sa tendance tyrannique à enrôler le langage

Par patrick Brody, syndicaliste cgt.

 

La domination idéologique commence par le langage. Partout dans les médias, dans notre quotidien, s’impose à nous – les salariés qui vivons de notre travail et produisons les richesses – une novlangue, comme le dit Orwell, qui a pour seul objectif de nous faire accepter ce qui est décidé par les puissants, les importants et leurs nombreux relais. Chaque époque a sa tendance tyrannique à réduire le langage, à le canaliser, à l’enrôler.

 

Il y a quelques années maintenant, nous subissions la déferlante d’un charabia pseudo-marxiste par des gens qui ne l’étaient pas, consistant à nous faire avaler des couleuvres et prendre des vessies pour des lanternes et donc, à confondre en l’occurrence domination bureaucratique et socialisme. Aujourd’hui, la novlangue pratiquée a au final un seul but, celui de nous faire abdiquer, de nous soumettre à un ordre économico-social que nul ne peut changer puisqu’il est immuable. Combien d’articles dans les quotidiens, les principaux hebdomadaires, les émissions de radio, les plateaux de télévision où l’on nous impose le coût du travail, les charges sociales, l’équité, la classe moyenne sans dire qui elle est, « le ni droite-ni gauche », la réforme détournée de son sens initial, etc.

 

Cette entreprise idéologique de grande ampleur, disons-le clairement, a pour mission de soumettre les salariés aux politiques, aux intérêts d’une petite minorité, au détriment du plus grand nombre. Il s’agit donc de déconstruire, de décrypter ce discours, et de dire ce qu’il en est vraiment. Le coût du travail, qu’on associe aussitôt avec la baisse dudit coût pour renforcer la compétitivité, a pour conséquence d’opposer les salariés entre eux, de les culpabiliser (ils deviennent des coûts), et donc de leur faire accepter leurs conditions d’existence. Or le travail n’est pas un coût. Rappelons que ce sont les salariés qui vendent leur force de travail et que cette force a un prix. Il faut donc parler du prix du travail pour que le rapport de forces entre patrons et salariés soit le moins inégal possible. En effet, si on parle de prix, on peut collectivement, avec ses syndicats, faire valoir la reconnaissance de son savoir-faire, de ses compétences appliqués dans le cadre d’un contrat de travail. Il en va de même pour les thuriféraires du Medef et des éditorialistes en ce qui concerne les charges sociales. Ce mot charge signifie : « ce qui pèse, ce qui coûte (eh oui, encore !) ce qui cause une gêne ». À charges sociales nous opposons cotisations sociales.

 

C’est en effet ce que font tous les salariés lorsqu’ils versent une somme en même temps que d’autres afin de financer une dépense commune qui va leur procurer des garanties. Cela implique, et c’est un grand progrès, que nous cotisions tous pour celui qui est en difficulté et le sera plus ou moins un jour face à la maladie, au chômage, à la retraite, etc. Les cotisations salariales et patronales sont destinées à rendre possibles ces droits par un partage redistributeur. Les droits sociaux ne tombent pas du ciel, ils sont le résultat de nombreuses luttes de nos aînés. Malheur aux travailleurs et aux chômeurs des pays où il n’y a pas de système solidaire grâce aux cotisations sociales. Dans le même ordre d’idées, les défenseurs de l’ordre établi ont bien sûr décidé que la lutte des classes était abolie puisqu’ils l’ont décrété. Cependant, de temps à autre, un Warren Buffett vend la mèche : « Il y a une guerre de classes entre les riches et les pauvres et il faut bien dire que nous sommes en train de la gagner. » Pourtant les « bien-pensants » découvrent que, dans la société, il y a des couches, voire une classe « moyenne ». Elle est « moyenne » à partir de quel niveau, de quel revenu ? Un jour ce sont les cadres moyens, un jour les gens qui habitent dans les zones pavillonnaires, encore un autre les smicards ou bien encore ceux qui travaillent en opposition à ceux qui sont au chômage. Tous moyens ! Ce concept de moyen évite à la classe dirigeante de penser la société en termes de classes sociales, la lutte des classes est toujours passée sous silence dans le discours dominant, car la réalité est celle-ci : même s’il y a des différences et quelquefois importantes dans le salariat, 90 % des salariés de ce pays essayent de vivre en vendant leur force de travail. C’est bien souvent leur seule richesse.

 

Les intérêts du salariat, et c’est une évidence, ne sont pas les mêmes que ceux de la petite minorité qui détient à peu près tous les leviers et qui accumule sans cesse un peu plus les richesses. Pourtant comme le disait Karl Marx : « La critique de la politique engagera une critique de l’économie politique trop peu soucieuse de pénétrer le “secret” de l’exploitation capitaliste et partant de la situation concrète qui est occultée par l’aliénation politique. » Il faut donc dépolitiser l’économie en reléguant le social à des marges facultatives. Cependant, pourquoi renoncerions-nous à envisager un modèle social, qui aurait pour objectif que « le libre développement de chacun soit la condition du libre développement de tous » ? De la même manière, comment ont-ils pu dans le pays de la Révolution française s’attaquer à l’égalité pour lui préférer l’équité. Il fallait sans doute, pour annihiler toute velléité de remise en cause de l’ordre existant, s’attaquer à l’un des piliers qui fonda notre République : l’égalité. Certains parlent même pour la dénigrer de « passion égalitaire ». Ils lui préfèrent certainement l’inégalité d’ordre naturel de l’Ancien Régime. Là encore, vouloir remplacer l’équité par l’égalité n’est évidemment pas neutre.

 

En matière sociale, une répartition équitable ne correspond pas à l’égalité. C’est juste une mesure qui permet de rendre acceptable une forme d’inégalité. L’équité, si elle est un état d’esprit, il est très difficile de définir ce qui est équitable. C’est pourquoi l’égalité doit rester notre drapeau. Continuons à nous battre pour l’égalité entre les sexes, entre les genres, pour l’égalité sociale. Enfin l’égalité ne signifie en rien que nous sommes identiques mais c’est la recherche incessante du mieux vivre ensemble, du bien commun dans le respect des différences. Pour parvenir à plus d’égalité qui est notre horizon, que de réformes avons-nous contribué à promouvoir, en définitive nous avons fait progresser l’humanité, le genre humain. Ils en détournent le sens ! Dans le dictionnaire le Robert, la définition du mot réforme est la suivante : « changement dans le but d’apporter des améliorations ». Toutes les réformes ou presque sur le plan social adoptées ces dernières années ont eu le but exactement inverse.

 

C’est un véritable hold-up ! Parler de réformes fait aujourd’hui peur aux salariés, car ils savent que s’ils n’arrivent pas à s’y opposer, cela entraînera une régression sociale. Ce détournement de sens est grand de signification. Nous pourrions continuer à l’envi sur l’emprise idéologique par le langage que nous subissons dans notre vie sociale de travailleur, de citoyen. Les partenaires sociaux… qui ne le sont pas ; ce n’est pas « ni de droite-ni de gauche » lorsque l’on veut imposer un projet d’orientation de droite, etc. Sans parler du langage managérial dans les entreprises, où le grotesque atteint des sommets, où l’ouvrier devient un opérateur, un technicien de surface, un agent de maintenance, où nous nous habituons aux plans sociaux qui signifient licenciements… « Ah la la comme on nous parle », nous chantait Alain Souchon. Il est temps de refuser leur rengaine et de parler notre langue, celle que nous vivons au quotidien. Sachons, nous aussi, leur imposer notre langage, c’est aussi notre combat.

 

patrick Brody

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 18:13

 

Politique - le 31 Octobre 2012

Les sénateurs communistes rejettent en commission la loi de programmation budgétaire

La commission des Finances du Sénat a rejeté mercredi le projet de loi de programmation budgétaire pour les cinq prochaines années. Les sénateurs du groupe communiste, républicain et citoyen (CRC) ont voté contre un texte qui "s'inscrit dans la perspective du pacte budgétaire européen" auquel ils sont opposés.


Le 23 octobre dernier, lors du vote de la loi de Finances publiques à l'Assemblée nationale, les députés du Front de gauche avaient voté contre. Ce budget n’est pas « un budget de rupture » à même « de répondre aux attentes du pays » avait déclaré André Chassaigne, député PCF pour expliquer le vote, selon lui « les avancées, réelles, étaient bien trop timides »,

 

>>> Lire : Les explications d'André Chassaigne, président du groupe Front de gauche à l'Assemblée


Ce matin, les sénateurs du groupe CRC ont voté contre le projet de loi de programmation budgétaire 2012-2017, texte qui fixe notamment les objectifs du gouvernement sur la durée de la législature, en particulier un déficit limité à 3% du Produit intérieur brut en 2013 (après 4,5% cette année), et à 0,3% en 2017. Les sénateurs communistes ont indiqué que leur vote contre est motivé par le fait que ce texte "s'inscrit dans la perspective du pacte budgétaire européen" auquel ils sont opposés. "Ce n'est pas le projet de budget mais une loi de programmation", font-ils valoir.

 

___________________________________________________________________________________________________

 

A force de mener une politique de réformes inspirée par le dogme de la dette et de la compétitivité, le gouvernement et le Parti Socialiste risquent de se retrouver en opposition avec les espoirs et les aspirations de leurs électeurs, que seules les parlementaires du front de gauche, avec des propositions législatives capables d'imposer la rupture avec les choix libéraux, les représenteront désormais, bien à gauche.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 14:37

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 13:13

 

Politique - le 31 Octobre 2012

Pourquoi la loi Brottes sur les tarifs de l’énergie a-t-elle été rejetée?

Au Sénat, la proposition de loi Brottes, qui vise à établir un système de bonus-malus sur l’énergie, a été rejetée, du fait d’une motion d’irrecevabilité déposée par une sénatrice communiste. 

La proposition de loi du député François Brottes (PS) sur la tarification progressive de l’énergie devait être examinée hier par les sénateurs. Le texte « visant à préparer la transition vers un système énergique sobre » prévoit l’extension des tarifs sociaux à tous les bénéficiaires de minima sociaux et la mise en place d’un tarif progressif. C’est ce dernier point qui pourrait être la cause de son rejet.

 

Le principe de cette progressivité serait fondé sur un système de bonus-malus. En se basant sur trois critères, taille du foyer, zone climatique et type de chauffage (électrique ou non), une « consommation cible » serait fixée, au-delà de laquelle le prix du kilowattheure serait augmenté. Une « usine à gaz » pour la droite. Pour les sénateurs communistes, le problème est d’une autre nature : si l’objectif de la proposition de loi est partagé, le groupe CRC s’oppose à la mise en place de malus. « Tel qu’il est proposé, il va surtout s’adresser à des personnes parmi les plus fragiles. Donc, il ne correspond pas à l’objectif porté par la proposition », expliquait récemment la sénatrice communiste de l’Allier Mireille Schurch, qui a présenté en commission une motion d’irrecevabilité adoptée par 20 voix (communistes, centristes et UMP) contre 19. Dans la foulée de ce vote, le rapporteur de la proposition de loi au Sénat, Roland Courteau (PS), démissionnait de cette fonction.

 

La sénatrice, elle, redéposait un texte reprenant uniquement les dispositions visant à élargir la trêve hivernale et les tarifs sociaux.

 

Car ce principe de pénalité tarifaire remet en cause l’unicité du tarif sur l’ensemble du territoire et risque de pénaliser les ménages les plus modestes, aux logements moins bien isolés faute de moyens pour réaliser les travaux nécessaires. Dans le même sens, l’UFC-Que choisir s’inquiétait pour le cas des locataires qui ne peuvent réaliser ces travaux dans les logements qu’ils occupent.

 

Soumise au vote des sénateurs en séance hier soir, la motion d’irrecevabilité devait être adoptée. Le gouvernement pourrait alors demander à une commission mixte paritaire, composée de députés et de sénateurs, de retravailler ce texte. Mais, en dernier ressort, la décision reviendra à l’Assemblée nationale, qui avait adopté le texte dans des conditions houleuses le 4 octobre.

 

Déjà mal voté à l’Assemblée

 

À l’Assemblée nationale, 
la proposition de loi Brottes avait déjà connu des accrocs. Ayant annoncé leurs intentions de s’opposer, pour des raisons différentes, les groupes GDR (Front de gauche), UMP 
et UDI avaient quitté l’Hémicycle au moment 
du vote, afin de protester contre les nombreux cavaliers législatifs (articles ajoutés 
à un texte sans rapport avec 
le sujet initial) qui visaient 
à accorder aux industriels 
de l’éolien un assouplissement des réglementations.

 

Lire aussi :

La loi Brottes sur l’énergie retoquée au Sénat, la FNME-CGT s'en félicite
Le « bonus-malus » sur l’énergie irrecevable pour les sénateurs
Énergie : l’égalité tarifaire des usagers menacée

Adrien Rouchaleou

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 13:01

 

Monde - le 31 Octobre 2012

Alors que le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, entame mercredi une visite de deux jours en France à l'invitation de François Hollande, plusieurs associations et partis politiques ont appelé à des manifestations pour dénoncer la politique menée par son gouvernement au Moyen-Orient et à l’égard de la Palestine.


Pour le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, qui appelle à une manifestation, ce mercredi à 18 h 30, place de l’Opéra à Paris, "cette visite inter­vient alors que Neta­nyahu vient d’annoncer, l’alliance de son parti le Likoud avec le parti d’extrême-droite d’Avigdor Liberman, actuel ministre des Affaires Étran­gères et chantre de la colo­ni­sation et de la stig­ma­ti­sation des arabes israéliens". "La poli­tique de Neta­nyahu organise le développement sys­té­ma­tique et sans précédent de la colonisation en émiettant et étranglant les territoires palestiniens, minant le fondement même d’une solution à deux états" et "main­tient Gaza sous un blocus inhumain, forme inac­cep­table et illégale de punition col­lective", poursuit le Collectif dans un communiqué.

 

Benjamin Natanyahu, qui se rendra à Toulouse, jeudi 1er novembre, pour une cérémonie commémorative à l'école juive Ozar Hatorah où un enseignant et trois enfants franco-israéliens avaient été tués le 19 mars dernier par Mohamed Merah, est "celui qui réprime avec constance et brutalité le mouvement de résistance populaire et pacifique de la société civile palestinienne" précise le Parti communiste français dans un communiqué qui se joint avec la ligue des droits de l’homme, le MRAP, Europe Ecologie les Verts ou le parti occitan, à la manifestation, mercredi 31 octobre à 18h place du Capitole à Toulouse organisée par le Collectif Solidarité Palestine 31. "Malgré le déplorable vote au Parlement européen concernant le protocole ACAA qui renforce la coopération économique entre l’Union Européenne et Israël, la France doit s’en tenir au droit, égal pour tous, et par un acte politique fort, annoncé lors de la campagne présidentielle, soutenir la reconnaissance internationale de l’Etat palestinien en votant oui à la demande palestinienne à l’Assemblée générale de l’ONU. Elle doit également s’opposer à toute intervention militaire d’Israël en Iran qui constituerait une menace mondiale contre la paix", conclu le PCF.

  • Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens appelle à un rassemblement à Paris, place de l’Opéra (terre plein central) à 18h30 le mercredi 31 octobre 2012.
  • Manifestation le mercredi 31 octobre à 18h à l'appel du Collectif Solidarité Palestine 31, Place du Capitole à Toulouse
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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 12:06
La zone euro bat un nouveau record de chômage en septembre
Publié le 31/10/2012 | 11:18 , mis à jour le 31/10/2012 | 11:48
Des personnes font la queue devant une agence pour l'emploi à Madrid (Espagne), le 26 octobre 2012.
Des personnes font la queue devant une agence pour l'emploi à Madrid (Espagne), le 26 octobre 2012.
(DOMINIQUE FAGET / AFP)
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EUROPE - Le taux de chômage de la zone euro s'est établi à 11,6% de la population active en septembre, a indiqué mercredi 31 octobre l'office européen de statistiques Eurostat. Il s'agit d'un niveau record, qui se traduit par 18,49 millions de personnes au chômage en septembre, dans les 17 pays de l'Union monétaire.

 

En un mois, 146 000 personnes sont venues grossir les rangs de chômeurs au sein de la zone euro et 2,17 millions en un an. La situation est particulièrement critique en Espagne et en Grèce, deux pays lourdement frappés par la crise, où le chômage touche un actif sur quatre.


En août, le taux de chômage de la zone euro a atteint 11,5%. Le chiffre a été révisé à la hausse. Le 1er octobre, l'office européen de statistiques Eurostat avait annoncé que le taux de chômage moyen dans les 17 pays de la zone s'était établi à 11,4% de la population active en août. Pour le seizième mois consécutif, le chômage atteint ou dépasse le seuil de 10%. En matière de chômage, la zone euro est loin devant les Etats-Unis ou le Japon, qui ont respectivement enregistré des taux de chômage de 8,1% et de 4,1% en août.

Franctev info avec AFP

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 08:30

 

Redevenir un véritable parti de masse

Jacques Chabalier, membre de l’Exécutif, responsable du secteur Vie militante/vie du Parti évoque pour CommunisteS l’étape actuelle de préparation du congrès, les initiatives publiques prévues, notamment en direction des nouveaux adhérents et la remise de la nouvelle carte du PCF.

 

OÙ EN EST LA PRÉPARATION DU CONGRÈS ?

JACQUES CHABALIER : Elle vient de franchir une étape importante avec le dernier Conseil national. On rentre dans le vif du sujet avec deux grands objectifs : permettre une participation maximale de tous nos adhérents et donner à cette préparation une grande dimension publique : cinq grandes initiatives nationales, avec la participation du secrétaire national du Parti sont prévues : une rencontre avec les nouveaux adhérents le 10 novembre à Paris ; sur l’industrie et le développement productif le 24 novembre à Lille ; sur la République et la démocratie le 15 décembre à Marseille ; sur le communisme du XXIe siècle le 26 janvier.

 

Il va s’agir de faire connaître nos propositions, de montrer qui nous sommes, la société que nous voulons construire, d’œuvrer pour élargir encore le rassemblement nécessaire qui a déjà donné de premiers résultats, importants, dans le cadre du Front de gauche ; notre ambition est de créer une participation maximale de nos concitoyens, un véritable front populaire contre l’austérité. Ainsi on pourra vérifier que le PCF se développe, qu’il est en dynamique, qu’il se renforce, rajeunit.

 

 


PEUX-TU EN DIRE UN PEU PLUS CONCERNANT L’INITIATIVE EN DIRECTION DES NOUVEAUX ADHÉRENTS ?


J. C. : Cette première rencontre publique nationale, entre Pierre Laurent et les nouveaux adhérents, aura lieu le 10 novembre, au siège du PCF. Ce devrait être une grande et belle journée d’accueil, d’échanges sans complexe sur la préparation du congrès, sur le Parti communiste et l’avenir du communisme, sur le Front de gauche. Cette journée permettra aussi à tous ces nouveaux membres de visiter l’immeuble du PCF que beaucoup vont découvrir, c’est tout de même un des plus beaux monuments parisiens ! Ce sera l’occasion pour eux de prendre possession de leur maison ! Ce sera une initiative dont l’écho sera national puisqu’elle sera relayée par Internet, avec la possibilité de se connecter. J’invite donc les fédérations les plus éloignées de la capitale à prendre leurs dis- positions pour une écoute collective. Il est bon que partout on puisse participer à ce moment fort qui sera l’occasion de montrer le nouveau visage et la dynamique actuelle du PCF.
Bref, on veut un congres très offensif, très public. J’invite donc également les fédérations à tenir de leur côté le maximum d’initiatives, tournées vers les gens, pour contribuer à ce retentissement. Et tout cela suppose d’associer tous nos adhérents.

 

ON PARLE D’UNE NOUVELLE CARTE EN 2013 ?


J. C. : La mobilisation de nos adhérents passera en effet par cet événement que va être la remise de la nouvelle carte du Parti qui sera disponible dans les fédérations au début du mois de décembre. Il faut faire de cette remise de carte une grande bataille politique, associer les adhérents, notamment ceux avec qui nous n’avons pas de contacts réguliers. Il faut prendre leurs coordonnées, les aider à participer à nos choix et à nos débats. On est en situation de dynamique, on peut aborder la période en situation de conquête. Nous voulons vraiment redevenir un véritable parti de masse, et je crois qu’avec 130 000 adhérents nous sommes en train de le redevenir, un parti à la fois nombreux et creuset de toutes les richesses, de toutes les diversités, de tout l’apport de tous ceux qui ont choisi de rejoindre ce parti. La remise de la carte doit être l’affaire de tous les adhérents, et il faut que ce soit aussi un grand moment public, visible.

 

 

 

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BRUNO FORNACIARI

HPIM3303

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