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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 14:46

Politique - le 19 Mars 2012

François Hollande a été hué à la sortie de son QG de campagne parisien par une quarantaine de salariés de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), dont il préconise la fermeture, à l'issue d'un entretien avec plusieurs de leurs représentants.


Le candidat PS à l'Elysée, qui s'apprêtait à se rendre sur le site de la tuerie de Toulouse, est sorti de ses locaux de campagne sous les sifflets et cornes de brume. "C'est Louis XVI qui s'en va!", "Casse-toi sale vendu!", lui ont lancé des salariés, venus d'Alsace en car tôt dans la matinée. François Hollande avait reçu pendant environ une heure l'intersyndicale (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC) de la plus ancienne centrale nucléaire française, dont il a inscrit la fermeture dans son programme. Le candidat avait pourtant assuré que s'il était élu, il n'y aurait pas de suppression d'emploi grâce aux reconversions nécessaires pour assurer le démantèlement.

 

Clément Schneider, secrétaire de la CGT de Fessenheim, a lui souligné que M. Hollande n'était "pas revenu" sur "le principe de fermer en tout premier lieu" la centrale alsacienne. "Nous, notre boulot c'est de rester dans un débat le plus rationnel possible" et de le convaincre de "ne pas faire cette grosse bêtise de sacrifier Fessenheim sur l'autel d'un accord électoral avec les écologistes". "Ne me faites pas dire que la CGT est pro-Sarkozy parce que Sarkozy souhaite maintenir Fessenheim", a tenu à préciser le syndicaliste. "Nous, on sait quelles sont les forces de progrès dans le pays, on essaie de les convaincre, c'est avec elles qu'on fera avancer l'économie et l'industrie française", a-t-il dit.

 

Sylvain Bouillot, délégué CFE-CGC, a de son côté évoqué "une décision subie de François Hollande qui essaie tant bien que mal de s'en sortir". Déplorant "un bilan amer pour les salariés", il a demandé au candidat PS de "ne pas imposer une fermeture de Fessenheim comme un scalp qu'on donnerait aux élus verts".

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 14:40

Marche pour la VIe République, Joël Lumien, DR

  - le 19 Mars 2012

Au lendemain du succès de la "Reprise de la Bastille", les socialistes ont tenté de minimiser la dynamique du Front de gauche en relançant le thème du vote utile en faveur de leur candidat François Hollande. Tous les cadres du PS s'y sont mis pour taper sur Jean-Luc Mélenchon.


"Si on veut un changement efficace, c'est évidemment François Hollande qui le propose. C'est peut-être moins romantique, moins romanesque que d'autres", a déclaré Laurent Fabius, sur Radio Classique/Public Sénat. Pour l'ancien Premier ministre socialiste, de nombreux électeurs de gauche veulent "se faire plaisir" en penchant vers le candidat Front de gauche, car ,"dans l'opinion, il a été installé que François Hollande était devant et (que) probablement il allait gagner". Pour Laurent Fabius, François Hollande "a eu l'honnêteté, dès le début, il est le seul dans ce cas, à présenter un programme crédible d'alternance".

 

"Donner de la force à Hollande dès le 22 avril"

Bertrand Delanoë a lui développé le thème du rassemblement le plus large possible à gauche derrière Hollande dès le premier tour. "Il faut lui donner de la force dès le 22 avril 2012 pour qu'il puisse gagner le 6 mai, ce que voulaient tous ceux qui étaient hier à la Bastille", a expliqué le maire socialiste de Paris sur France 2, estimant que voter Hollande était "le moyen de parvenir dans les faits, concrètement, à mettre de la justice, à oeuvrer pour l'emploi, pour le pouvoir d'achat, pour le logement".

 

"La colère ne suffit pas"

L'antisarkozysme a été brandi par Manuel Valls. Le porte-parole de François Hollande a insisté sur RTL: "La colère ne suffit pas et pour gagner, le seul qui puisse gagner, battre Nicolas Sarkozy, incarner le changement, c'est François Hollande."

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 14:40

Marche pour la VIe République, Joël Lumien, DR

  - le 19 Mars 2012

Au lendemain du succès de la "Reprise de la Bastille", les socialistes ont tenté de minimiser la dynamique du Front de gauche en relançant le thème du vote utile en faveur de leur candidat François Hollande. Tous les cadres du PS s'y sont mis pour taper sur Jean-Luc Mélenchon.


"Si on veut un changement efficace, c'est évidemment François Hollande qui le propose. C'est peut-être moins romantique, moins romanesque que d'autres", a déclaré Laurent Fabius, sur Radio Classique/Public Sénat. Pour l'ancien Premier ministre socialiste, de nombreux électeurs de gauche veulent "se faire plaisir" en penchant vers le candidat Front de gauche, car ,"dans l'opinion, il a été installé que François Hollande était devant et (que) probablement il allait gagner". Pour Laurent Fabius, François Hollande "a eu l'honnêteté, dès le début, il est le seul dans ce cas, à présenter un programme crédible d'alternance".

 

"Donner de la force à Hollande dès le 22 avril"

Bertrand Delanoë a lui développé le thème du rassemblement le plus large possible à gauche derrière Hollande dès le premier tour. "Il faut lui donner de la force dès le 22 avril 2012 pour qu'il puisse gagner le 6 mai, ce que voulaient tous ceux qui étaient hier à la Bastille", a expliqué le maire socialiste de Paris sur France 2, estimant que voter Hollande était "le moyen de parvenir dans les faits, concrètement, à mettre de la justice, à oeuvrer pour l'emploi, pour le pouvoir d'achat, pour le logement".

 

"La colère ne suffit pas"

L'antisarkozysme a été brandi par Manuel Valls. Le porte-parole de François Hollande a insisté sur RTL: "La colère ne suffit pas et pour gagner, le seul qui puisse gagner, battre Nicolas Sarkozy, incarner le changement, c'est François Hollande."

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 09:42
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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 10:06

Médias - le 8 Mars 2012

Le Front de gauche porteur d’espérance

À lire aujourd'hui, dans l'Humanité. La campagne engagée autour de Jean-Luc Mélenchon a franchi un cap, mardi, avec le meeting de Rouen, réunissant 10 000 personnes, qui a coïncidé avec la publication du sondage CSA créditant le candidat à la présidentielle de 10 % d’intentions de vote. Et aussi : numéro spécial "journée internationale des droits des femmes".


«Résistance. Résistance. Résistance. » Les gorges se déploient, ça crie, ça applaudit dans le Parc des expositions de Rouen quand Pierre Laurent lance, mardi soir, en avant-première : « Jean-Luc Mélenchon a atteint la barre symbolique des 10 % d’intentions de vote. » La foule de 10 000 personnes comprend alors qu’un « tournant », selon l’expression du secrétaire national du PCF, est pris dans la campagne du Front de gauche. Ce « quelque chose » qui s’y passe, encore indéfinissable pour beaucoup, commence à se mesurer, y compris dans plusieurs enquêtes d’opinion, qui relèvent une progression de 0,5 à 1,5 point au cours de la semaine passée.

>>> Lire la suite dans l'Humanité du 8 mars.


>>> À lire aujourd'hui, dans l'Humanité, le compte-rendu du meeting de Rouen par nos envoyés spéciaux.

 

>>> L'analyse de directeur-adjoint du département politique du CSA sur la progression dans les sondages des intentions de votes pour Jean-Luc Mélenchon.

 

>>> "Elles", notre chronique du front sur les "bafouées" des 3 Suisses.

 

>>> Cinq pages spécial 8 mars : "les invisibles prennent la parole". femme de ménage, salariée en lutte, caissière, précaires de l'Éducation, cheminote ou chercheuse... elles témoignent et revendiquent.

 

À lire également, notre sondage exclusif : L'égalité hommes-femmes a régressé depuis 2005.

 

Et notre cahier central Cactus : Marine Le Pen, la candidate anti-droits des femmes

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 08:42

La tension monte pour le 18 mars

 

A quelques 50 jours du premier tour de l’élection présidentielle, la prise de la Bastille est dans les starting-blocks. Le 18 mars prochain, date anniversaire du soulèvement de la Commune de Paris de 1871, le Front de Gauche organise son grand meeting de campagne sur l’un des lieux des plus symboliques de l’Histoire de France.

Le matin même, un débat sur les aspects d’avancées démocratiques (de la question de la représentation en entreprise jusqu’à celles dans les institutions) est organisé à Gentilly (Val-de-Marne), à l’initiative de la maire Patricia Torjman-Planas et de Pierre Laurent, président du Conseil national du Front de Gauche.

L’après-midi sera l’occasion de la marche et du meeting en faveur d’une « VI ème République » entre la place de la Nation et celle de la Bastille. Le meeting sera le point d’orgue d’une journée riche en moments politiques, notamment autour de la question européenne, cruciale à l’heure où les plans d’austérité contre les peuples se multiplient. Des « milliers » de personnes sont attendues, et pour gérer le flux et l’arrivée de milliers de sympathisants sur la capitale, de nombreux trains et bus ont ainsi été commandés, comme l’a précisé Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, au quotidien Le Monde.

Côté organisation, les détails du programme seront connus dans les prochains jours : une affiche a déjà vu le jour, un concert, des prises de paroles politiques et citoyennes sont également prévues…Les militants des différentes forces constituant le Front de Gauche se démènent pour faire de cet événement le point d’orgue de la dynamique enclenchée depuis déjà de nombreuses semaines, à travers la France entière.

N’en déplaise à Bertrand Delanöe, qui s’était offusqué de l’organisation d’un tel événement, un dimanche après-midi, en plein centre de Paris, en ces termes : "Je ne suis pas du tout certain, pas du tout, que Jean-Luc Mélenchon puisse organiser son meeting place de la Bastille le 18 mars ! Il ne faudrait tout de même pas que chaque candidat, en particulier les petits, le réclament après pour ne pas avoir à payer la location d'une salle..."Le maire de Paris voit rouge, à nous de lui rappeler que nous ferons de ce 18 mars une fête et une réussite populaires !

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 08:39
Les administrateurs du CAC 40 se partagent 39 millions d’euros

Créé le 22-02-2012 à 16h53 - Mis à jour à 16h57      2 réactions

EXCLUSIF Les mieux payés sont Antoine Bernheim, Patricia Barbizet et Michel Pébereau. Le jeton moyen au sein des conseils d'administration des géants de la Bourse de Paris atteint 73.564 euros, soit 3,4% de plus qu'en 2010.

 
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Antoine Bernheim (à gauche) est l'administrateur le mieux payé de France. Il cumule six mandats et touche au total près de 700.000 euros, selon Proxinvest. Sur cette photo, on le voit en compagnie d'Antoine Veil, administrateur d'Havas (au centre) et de Yazid Zabeg, Commissaire à la Diversité et à l’Egalité des Chances et président du conseil d'administration de la SSII de Communication & Systèmes. (SIPA)

Antoine Bernheim (à gauche) est l'administrateur le mieux payé de France. Il cumule six mandats et touche au total près de 700.000 euros, selon Proxinvest. Sur cette photo, on le voit en compagnie d'Antoine Veil, administrateur d'Havas (au centre) et de Yazid Zabeg, Commissaire à la Diversité et à l’Egalité des Chances et président du conseil d'administration de la SSII de Communication & Systèmes. (SIPA)
SUR LE MÊME SUJET

Selon une étude, restée confidentielle, de Proxinvest, les administrateurs du CAC 40 se sont vus octroyer 39 millions d’euros de jetons de présence en 2011. Proxinvest note que le jeton moyen autorisé au sein du CAC 40, à 73.564 euros, est en hausse de 3,4%, alors que pour les sociétés du SBF 120, il est en baisse de 14,6% à 40.212 euros.

L’entreprise la plus généreuse était EADS avec un jeton de présence unitaire moyen versé de 169.000 euros, suivi deSTMicroelectronics (155.819 euros) et ArcelorMittal (154.148 euros). Proxinvest estime qu’au-delà de 100 000 euros, une "réelle dépendance économique" peut se créer, dommageable du point de vue de la gouvernance.

Antoine Bernheim touche près de 700.000 euros

Les administrateurs français les mieux payés étaient Antoine Bernheim (692.195 euros avec six mandats : Bolloré, Ciment Français, EurazeoHavasLVMH), Patricia Barbizet (460 894 euros avec cinq mandats : Air France-KLMBouyguesPPRTF1Total), Michel Pébereau (408.130 euros pour six mandats : AxaBNP ParibasEADSLafargeSaint-GobainTotal).

Le cabinet d’études, spécialisée dans la gouvernance d’entreprise, remarque qu’une seule société du CAC 40, Michelin, ne conditionne pas le paiement d’un jeton de présence à la…présence. Le fabricant de pneumatiques, pour se justifier estime "qu’en raison de l’implication des membres du conseil de surveillance et, notamment, du taux élevé aux réunions du conseil et de ses comités, le conseil n’a pas considéré nécessaire d’instaurer une part variable d’assiduité dans le calcul du versement des jetons de présence ".

A l’inverse le Credit agricole, rémunère ses administrateurs uniquement en fonction de leur participation aux réunions : "Le rémunération des membres du conseil est assise exclusivement sur leur assiduité aux séances du conseil".

 

 

 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 07:03
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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 06:50
Jeudi 1 mars 2012

un artcile paru dans l’Humanité du 28 février 2012, dans la rubrique "Chronique du front", sou la plume de Maurice Ulrich.

il donne un éclairage intéressant et encourageant sur "le vote ouvrier" et le rôle des ouvriers dans notre société.

 

Ouvriers

Les sondages ne font pas le printemps et doivent être maniés avec précaution mais celui qui vient d’être publié par l’institut TNS Sofres n’en retient pas moins l’attention et mérite qu’on en rappelle les résultats.

 Pour 35 % des Français, Jean-Luc Mélenchon est le candidat à la présidentielle qui défend le mieux les ouvriers, François Hollande arrivant en deuxième position avec 30 %. Viennent ensuite François Bayrou (16 %), Nicolas Sarkozy (12 %), Marine Le Pen (10 %), Nathalie Arthaud (8 %), Eva Joly (7 %), Philippe Poutou (5 %).

Parmi les ouvriers eux-mêmes, c’est François Hollande qui arrive en tête avec 31 %, devant Jean-Luc Mélenchon avec 25 %, François Bayrou (13 %), Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen (12 %). C’est dire sans doute que Nicolas Sarkozy devra se démener beaucoup, d’Alsthom à Lejaby en passant par Gandrange, ArcelorMittal et autres pour passer de candidat des riches et du Fouquet’s au statut improbable de candidat des ouvriers et des cantines d’entreprise. C’est dire encore que Mme Le Pen, qui se dérobait l’autre soir à la télévision devant Jean-Luc Mélenchon tout en se prévalant de 40 % d’intention de vote chez les ouvriers, est touchée en vol. Que ce soit pour l’ensemble des Français ou pour les ouvriers eux-mêmes, la candidate de la démagogie et de la xénophobie ne fait pas recette. Les masques tombent. 


L’enjeu est considérable. Selon un universitaire cité par notre confrère la Croix, les étudiants en sciences sociales interrogés sur la place des ouvriers en France évaluent leur nombre à 50 000 ou 100 000, un million leur apparaissant déjà un chiffre insensé. On mesure à quel point les ouvriers au cours des dernières années avaient disparu du paysage social, politique et médiatique.

Il y a 6 millions d’ouvrier(es) en France aujourd’hui, ils représentent le quart de la population active. Il faudrait analyser longuement cette disparition, ou pour mieux dire, cette occultation au profit d’une représentation idéalisée d’une France de couches moyennes un tantinet boboïsée. Comme si l’on avait voulu oublier le monde obscur de la production, voué à la caricature et aux démons.

Il y a moins d’un an, le Journal du dimanche relayé par le Monde titrait : « Marine Le Pen, le plébiscite ouvrier ».
Facile et d’autant plus facile que la parole ouvrière elle-même a été caricaturée, simplifiée, appauvrie. Combien de reportages dans le cas de fermetures d’entreprises se contentant au mieux d’enregistrer colère et désarroi, mais totalement muets sur les analyses et propositions de salariés.

Et quel décalage avec des mots comme ceux vendredi, à Paris, au meeting des Fralib, d’une jeune syndicaliste, Rime Hidri : « Chacun de nous doit être acteur dans notre société. Nous avons le pouvoir de changer les choses. » Avec d’Omar Damani : « Nous sommes les producteurs de richesses. Pas eux. » Quel décalage avec ces 515 jours de lutte âpre, intelligente, saluée ainsi par Jean-Luc Mélenchon : « Cette lutte, c’est celle de la classe ouvrière venant sur la scène politique comme la classe d’intérêt général. »

 

  le 14 mars une rencontre politique et conviviale à Monéteauecoute coll blog: 

écoute collective du meeting de JL Mélenchon à Clermont-Ferrand

suivie d’une réunion débat

accueil à partir de 18h30, participation financière libre

        nombre de places limité: s'inscrire par 

mail : cafdg@laposte.net 

tel:  06 78 69 28 28   ou   06 43 78 52 35

demandez le programme!

Pour télécharger le programme, "l'Humain d'abord" il suffit de cliquer sur le lien: http://www.pcf.fr/sites/default/files/ppp__definitif_22_juillet__0.doc       

    affichette vente ppp

vous souhaitez participer?

vous pouvez prendre contact à l'adresse cafdg@laposte.net

 

 

 

D


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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 10:09

Voici le texte remis aux journalistes du Courrier de l'Ouest et de la Nouvelle République lors de la conférence de presse du 7 mars 2012

 

 

 

 

Conférence de presse du bureau provisoire de la section thouarsaise du PCF

le 7 mars 2012


Exposé liminaire

 

La campagne des Présidentielles est maintenant bien lancée et nous constatons avec plaisir la mobilisation du Front de gauche, la qualité de la campagne du candidat commun à la Présidentielle Jean-Luc Mélenchon. Les derniers soudages créditent le candidat du FdG de 10% des intentions de vote et certains commentateurs prédisent encore une progression dont le potentiel reste important. Ce qui constitue une étape et changement qualitatif du candidat du Front de Gauche qui jouera, c’est sûr maintenant un rôle déterminant et dans la défaite de Sarkozy et dans la victoire de la gauche et du changement de politique. Il reste donc encore 50 jours et la progression n’est pas terminée.

Avant d’aborder l’objet même du point presse, laissez-moi vous rappeler que c’est en décembre 2008, que les communistes réunis en congrès, auquel d’ailleurs je participais, ont décidé une innovation stratégique. Ils ont pris deux décisions majeures.

1)      Ils ont confirmé la nécessité d’un fort parti communiste qu’ils se proposent de transformer pour être toujours mieux utile au service du changement

2)      Proposer la  stratégie de Front de gauche à nos partenaires potentiels.

Dans la foulée, début 2009, Jean-Luc Mélenchon et le député socialiste du Nord, Marc Dolez, créent le Parti de gauche et s’engagent dans le Front de gauche qui vient de naître avec cette adhésion et l’objectif de combattre le traité de Lisbonne.

Les premiers résultats sont encourageants et 2 parlementaires du Front de gauche sont élus au parlement européen.

Puis le front de gauche se renforce avec l’arrivée de Christian Piquet représentant la partie unitaire du NPA. Et nous constituons en 2010 dans 17 régions sur 22 des listes de front de gauche indépendantes du Parti Socialiste.

Les résultats, on le sait sont en progrès dans de nombreuses régions et le Front de gauche s’installe politiquement comme une force qui compte dans les régions et en devenir.

Puis les cantonales de 2011 confirment la stratégie de Front de Gauche et d’autres organisations envisagent de rejoindre le Front de gauche historique.

En effet, des discussions sont engagées pour définir l’élargissement du Front pour aborder la bataille qui s’ouvre pour le changement avec notamment en ligne de mire les Présidentielles et les législatives. Ces discussions se poursuivent en vue de l’inclusion de nouveaux partenaires.

Elles portent sur un accord global qui comprend

1)      Le programme populaire, partagé,

2)       Un candidat commun à la Présidentielle,

3)      Une répartition équitable et équilibrée des circonscriptions entre les forces constituant le Front

4)      Une campagne commune, Présidentielle et Législatives, avec visibilité du PCF.

Les communistes étaient invités à réfléchir et à se prononcer sur le choix d’une candidature commune aux Présidentielles, dont les 2 principaux candidats étaient André Chassaigne Député communiste du Puy de Dôme et la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Après plus de 2 mois de débats les militants communistes décident à près de 60% que ce sera Je           an-Luc Mélenchon notre candidat commun.

Et les discussions avec d’autres mouvements se poursuivaient.

C’est ainsi, que lors d’une réunion le 24 juin 2011 nous pouvions déclarer : « D’ores et déjà nous nous félicitons de l’aboutissement du processus de discussion avec la fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, République et Socialisme et l’association Convergence et Alternative. sur la base d’un accord stratégique et programmatique, ont décidé de participer à l’évolution du Front de gauche, à son élargissement et son enracinement populaire et citoyen avec notamment les Alternatifs et République et Socialisme.

Depuis deux autres organisations sont venus renforcer le Front de gauche, une organisation féministe et une écologiste je crois. Voilà résumé brièvement la genèse de la situation présente.

 

Venons-en maintenant à la situation qui découle de tout cela à Thouars et dans la 3e circonscription. A la dernière conférence de presse du front de gauche, vous vous en souvenez, en décembre,  annonçant la création des assemblées citoyennes dans le Nord-Deux Sèvres., nous avions rappelé, peut-être sans vraiment être entendus, que selon les accords nationaux que je viens d’évoquer, si la 2e circonscription des Deux-Sèvres était attribuée au Parti de Gauche, le Front de Gauche serait représenté dans la 1ere et la 3e par un-e candidat-e  issu-e du Parti communiste. Dans ces 2 circonscriptions les candidates titulaires et les suppléants ont déjà été désignés.

 

Nous nous félicitons naturellement que des assemblées citoyennes voient le jour, la première assemblée citoyenne du Thouarsais s’était d’ailleurs déjà constituée à AIRVAULT le 30 novembre 2011, et que les participants les plus divers, d’origines politiques différentes débattent de la situation française et prennent connaissance du programme du Front de gauche : « L’HUMAIN D’ABORD » porté par Jean-Luc Mélenchon et tous les candidats Front de Gauche aux législatives.

Comme le stipule les accords nationaux signés par les parti constitutifs, qu’il ne viendrait à personne l’intention de les contester, les communistes de la 3e circonscription vont donc poursuivre leur discussion pour désigner les candidats qui porteront les couleurs du Front de gauche. Elle est prévue pour le 12 mars prochain à Thouars. Naturellement informerons sur le résultat de cette consultation démocratique et vous connaîtrez les représentants du Front de gauche.

Et nous sommes persuadés, que toutes les parties constitutives du front de Gauche dans le Nord-Deux Sèvres auront à cœur de se mobiliser pour la campagne des Présidentielles avec notre candidat Jean-Luc Mélenchon qui mène une campagne formidable, et aux législatives avec nos candidats, Nathalie SEGUIN à NIORT, avec Christine Antoine à Melle et le ou la candidate qui aura la lourde responsabilité de représenter le Front de gauche dans la 3e circonscription, qui sera désigné je le rappelle, mardi prochain.

 

 

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BRUNO FORNACIARI

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