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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 13:06
« Vous savez combien coûte un abonnement annuel à un club de golf ? » par Philippe Varin, PDG de PSA 
Philippe Varin

Ce matin, la presse, grâce à la collaboration de la CGT de Sochaux, rendait publique une information concernant mon futur départ du groupe que je dirige actuellement. Des chiffres ont été avancés. On parle de 21 millions d’euros versés sous forme de rente annuelle. Ce montant est exact mais il mérite d’être remis en perspective.

Certes, cette somme peut paraître excessive pour beaucoup de Français mais elle est, en fait, tout à fait légitime quand on prend le temps de regarder attentivement certains critères.

Même si je songe évidemment à conserver une certaine activité dans la vie économique de mon pays, je vais devenir un retraité. Et les retraités ont besoin de loisirs et méritent de prendre du bon temps. C’est bien ce que je compte faire d’ailleurs. Je vais enfin pouvoir me détendre, loin du stress des affaires, et le tout en pratiquant mon sport favori, le golf.

Seulement, voilà, il s’agit là d’un sport coûteux. Vous savez combien coûte un abonnement annuel à un club de golf ? Au bas mot la cotisation pour un adulte seul est de 1000 euros, 1500 pour un couple. A cela viennent s’ajouter d’autres frais comme l’acquisition d’une licence, soit 49 € (Tarif FFG), l’achat d’un Driver à 1100 € et d’un bois de parcours à 650 €.

Vous n’avez là que les dépenses les plus inévitables. On peut aussi rajouter d’autres sorties d’argent pour acheter un lot de 2000 balles de qualité, d’accessoires divers comme des gants de golf pour ne pas s’abîmer les mains ou d’une voiturette électrique (6000 euros minimum) pour se déplacer sans effort sur le parcours 18 trous. Et très vite, comme vous le devinez, on arrive à une vingtaine de millions d’euros.

Alors voilà, pour m’adonner à un tel loisir, je fais le choix de restreindre mon train de vie dans d’autres domaines. Finis sans doute les restaurants gastronomiques, les voyages à l’étranger ou le voilier que je rêvais de nous acheter à ma femme et moi. Mais qu’importe, j’aime le golf, c’est ma passion et peut-être même ma vocation. C’est le prix à payer pour faire ce que l’on aime.

J’espère que cette tribune vous aura permis de comprendre la réalité qui se cache derrière ce montant annoncé dans la presse ce matin et qui en a choqué plus d’un. J’espère aussi qu’elle mettra fin à cette nauséabonde chasse aux sorcières qui semble se mettre en place insidieusement.

Philippe Varin

Président du Directoire de PSA Peugeot Citroën


publié par "le Gorafi"

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 16:48
Remise à plat de la fiscalité : une annonce en " trompe-l’œil" pour les députés Front de gauche

Les députés du Front de Gauche voient un "effet d'annonce" de Jean-Marc Ayrault sur une prochaine réforme fiscale, destiné selon eux à "éviter la multiplication des bonnets de toutes les couleurs", plutôt qu'une volonté de "réellement changer d'architecture fiscale".


"On ne voudrait pas que ce soit du trompe-l'oeil", a déclaré mardi en conférence de presse le député du Cher Nicolas Sansu, à l'issue de la réunion de son groupe. "Entre le principe de ne pas toucher à la TVA et celui de continuer les économies jusqu'à la fin du quinquennat, le cadre est déjà fixé et, en gros, on ne va pas changer grand-chose", a-t-il pronostiqué.

 

Le chef de file des députés Front de gauche, André Chassaigne, a aussi dépeint un gouvernement qui tel un "bateau ivre" ne cesse de "changer de pied", déclarant un jour qu'il n'y aura pas de "grand soir fiscal" et le lendemain en annonçant un. De plus, le député du Puy-de-Dôme s'est étonné de la méthode que compte employer Jean-Marc Ayrault d'un "dialogue" avec les partenaires sociaux. "Où va-t-on? Il est question du fonctionnement de notre démocratie: la fiscalité se décide au Parlement", a-t-il lancé.

 

Le Front de Gauche prône un "changement de cap" et veut être "la gauche qui ne renonce pas et qui ne divise pas".

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:36
François Hollande chute à 15% d'opinions favorables, selon YouGov

 

François Hollande chute à 15% d'opinions favorables, selon YouGov  

 

PARIS (Reuters) - La popularité de François Hollande sombre de six points en novembre pour atteindre le niveau inégalé de 15% d'opinions favorables, selon un sondage YouGov pour le Huffington Post et i>TELE diffusé jeudi.

 

A la question "Quel jugement portez-vous sur l'action de François Hollande comme président", trois pour cent des personnes interrogées répondent "très favorable" et 12% "favorable".

 

A l'inverse, 27% déclarent porter un jugement "plutôt défavorable" sur son action et 49% "très défavorable", soit 76% d'opinions défavorables. Neuf pour cent ne se prononcent pas.

 

Le Premier ministre subit le même sort: Jean-Marc Ayrault est en baisse de quatre points par rapport à octobre à 15% d'avis favorables et 74% d'avis défavorables (+5). Onze pour cent des sondés ne se prononcent pas.

 

Le chômage est cité en tête des préoccupations des Français (36%), devant les impôts (13%), la protection sociale (11%) et l'immigration (9%).

 

L'enquête a été réalisée du 8 au 12 novembre par internet auprès d'un échantillon de 950 personnes représentatif de la population adulte française sélectionné selon la méthode des quotas.

 

Selon une synthèse préfectorale sur le climat économique et social en France datant du 25 octobre, et dévoilée jeudi dans Le Figaro, "partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d'une société en proie à la crispation, à l'exaspération et à la colère".

 

Ils soulignent le caractère "fédérateur" de la "contestation de l'action gouvernementale", selon des extraits publiés par le quotidien.

 

Le Parisien-Aujourd'hui en France se fait jeudi l'écho des critiques et doléances de "15 Français en colère" qui interpellent le chef de l'Etat en "une".

 

"On est abandonné", déclare un chômeur de longue durée. Un transporteur routier juge que "l'écotaxe, c'est la double peine", le maire d'une commune rurale accuse "les technocrates de Bercy" d'avoir "pris le pouvoir", un artisan plombier déplore "trop d'injustices".

 

Sophie Louet

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 09:50
Le vrai scandale de l’écotaxe

Après avoir cristallisé la colère bretonne, voici que l’écotaxe révèle son vrai visage.

L’écotaxe, c’est un contrat ahurissant signé en 2011 et qui lie l’État à la société             « Écomouv’ », chargée de la collecte de la taxe écologique. Un partenariat public-privé de la plus belle eau, puisque cette société privée, détenue à 70% par le groupe italien  « Autostrade », se voit garantir une rémunération hors normes de 20% sur les recettes fiscales ainsi réalisées.

Il aura fallu dix-huit mois pour que le gouvernement se décide enfin à revoir ce contrat, établi par les ministres de l’époque : N. Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, T. Mariani pour les transports, V. Pécresse au budget et F. Baroin, ministre de l’économie. Les ministres d’une droite qui, tentant de surfer sur le mécontentement provoqué par l’écotaxe, s’est bien gardée de revendiquer la responsabilité de l’affaire… justifiant même sa position par l’argument suivant : « Pour percevoir cette taxe, nous avons mis en place un partenariat public-privé parce qu’il n’était pas question d’embaucher un millier de fonctionnaires » !

ecotaxeC’est pourtant dès le mois de février que des élus communistes s’étaient étonnés des conditions particulièrement favorables de ce contrat. Le gouvernement avait alors répondu en arguant des fortes pénalités financières qu’entraînerait pour l’État une rupture du contrat, environ 800 millions.

Les conditions mêmes d’attribution du marché à la société « Écomouv’ » sont aujourd’hui suspectes, des soupçons de corruption et de pressions ayant été rapportées… Les règles des marchés publics n‘ont en effet pas cours dans la procédure très particulière du PPP, ce qui favorise l’opacité et les pratiques douteuses.


Le PPP pour la collecte de l’écotaxe : une véritable rente privée au détriment de l’État, comme le montre cet entretien avec Évelyne Didier, sénatrice PCF de Meurthe-et-Moselle.


Dès février, vous interrogiez le gouvernement sur le partenariat public-privé avec Écomouv’. Que dénonciez-vous ?
ED. A l’époque, j’ai indiqué que le contrat avec la société autoroutière italienne Autostrade per l’Italia, qui détenait Écomouv’ à 70%, prévoyait le versement de 200 à 300 millions d’euros tous les ans. Soit environ 20% du rendement annuel de la taxe. C’est énorme. Habituellement, pour ce type de contrats, c’est 2 ou 3%. Il nous avait été répondu qu’il fallait installer les fameux portiques et mettre les puces dans les camions. Il y avait effectivement un investissement initial, autour de 650 millions, mais vu la durée du contrat qui avoisine les 14 ans, le retour sur investissement du projet aurait atteint 2,8 milliards. Pour cette société, c’est une rente qui se fait au détriment de l’État.

Quelle est votre réaction alors qu’aujourd’hui la droite comme le gouvernement s’offusquent de cette situation ?
ED. On ferait bien de faire plus attention à ce que disent les communistes qui ont été les seuls à l’époque à dénoncer cela. Je suis aujourd’hui perplexe devant la réaction de mes collègues. Surtout ceux de droite qui dénoncent un système qu’ils ont mis en place. Ils en sont entièrement responsables.

Dans ces circonstances, un avenir est-il encore possible pour l’écotaxe ?
ED. Pour l’instant, je ne lui vois pas d’avenir puisque le gouvernement l’a suspendue. Je ne sais pas comment il s’en sortira mais j’ai deux regrets. D’abord qu’elle ait été prévue via un PPP qui se révèle, la plupart du temps, extrêmement coûteux pour la collectivité, en particulier dans ce cas. Ensuite, qu’on renonce aujourd’hui à une taxe qui pouvait se mettre en place dans de meilleures conditions, mais qui sur le principe, est bonne. Alors que le transport ferroviaire paie, lui, une partie des infrastructures, les transports routiers sont gratuits pour les transporteurs. Il y a une distorsion de concurrence fondamentale. Cette taxe favorisait le report modal et donnait des moyens à l’agence de financement des infrastructures de transport de France, l’Afitf.

Dessin de Pétillon paru dans le « Canard enchaîné »

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 10:17

 

Lettre aux député-e-s abstentionnistes : dites non à cette réforme des retraites

Marinette Bache (R&S), Jean-Claude Chailley (RESO), Eric Coquerel (PG), Annick Coupé (Solidaires), Isabelle de Almeida (PCF), Claude Debons (GU), Gérard Filoche (D&S), Guillaume Floris (GA), Michel Jallamion (Convergence services public), Pierre Khalfa (Copernic), Véronique Lamy (PCOF), Alain Lipietz (EE-LV), France Loirat (FASE), Christiane Marty (Attac), Michel Rousseau (Marche Européennes), membres du Collectif unitaire Retraites 2013, appellent les « 47 députés de gauche » n’ayant pas voté la réforme des retraites à « la mettre en échec pour de bon » lors de son retour à l’Assemblée, après son rejet par le Sénat mardi 5 novembre.



Mesdames, Messieurs les Député-e-s

Le 15 octobre, vous avez été parmi les 47 députés de gauche à s’abstenir lors du premier passage à l’Assemblée nationale de la réforme du système de retraites. Grâce à votre vote, et aux votes contre de vos collègues du Front de Gauche, la réforme n’a pas obtenu la majorité absolue.

Depuis, le Sénat s’est unanimement opposé à cette réforme. Lorsqu’elle reviendra à l’Assemblée, vous aurez donc le pouvoir de la mettre en échec pour de bon. C’est dire si votre vote sera d’importance. Nous savons en effet que sur le fond votre abstention signifie un désaccord avec cette réforme.

Nous n’avons donc pas besoin dans cette lettre de vous dire à quel point cette réforme constituera une régression sociale.

Nous reviendrons cependant sur quelques points que ceux de vos collègues socialistes qui ont voté favorablement seraient bien avisés de se rappeler également avant leur vote. Il n’est pas interdit de changer d’avis surtout quand la cause est juste et correspond aux valeurs de la gauche.

Si cette réforme passe, elle entérine du coup la réforme Fillon qui mettait fin à la retraite à 60 ans. Or, si Nicolas Sarkozy a décidé de faire voter cette réforme coûte que coûte malgré une mobilisation populaire inédite, nous ne doutons pas que cela a contribué à sa défaite et donc à l’élection de François Hollande et de nombre de députés de gauche. Voter cette loi, c’est donc en quelque sorte donner une victoire a posteriori à Nicolas Sarkozy et causer une nouvelle défaite à la majorité qui s’est exprimée le 6 mai 2012.

Si cette réforme passe, vous feriez partie de la première majorité gouvernementale à faire reculer l’âge de la retraite. Une triste première. S’il fallait se convaincre que l’allongement de la durée de cotisation vaut en effet recul effectif de l’âge de départ à la retraite, il suffit de se reporter aux écrits de François Hollande lui-même. Dans le document qui retrace la « stratégie de politique économique de la France » envoyé le 1er octobre à Bruxelles, le président de la République reconnaît en effet que l’âge de départ à la retraite va faire un bond suite à l’allongement à 43 annuités de la durée de cotisation en 2035 : « A terme, un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans. Ainsi, l’âge légal de départ est maintenu à 62 ans, mais l’âge effectif de départ à la retraite, qui constitue le critère déterminant au regard de la soutenabilité des finances publiques, devrait augmenter mécaniquement » écrit-il. Il est vrai qu’il convient de rassurer la Commission européenne qui avait fait de ce recul une des conditions pour assouplir pendant deux ans la règle d’or budgétaire. Mais au moins chacun, à commencer par vous, est ainsi prévenu de l‘objectif réel de cette réforme.

Enfin, si cette réforme passe, votre majorité gouvernementale aura, comme celle qui a permis les réformes Balladur puis Fillon, contribué à augmenter le chômage, à aggraver les conditions de vie et de santé des travailleurs, à baisser le pouvoir d’achat des retraités sans assurer la sauvegarde de notre système puisqu’elle refuse de toucher au coût du capital et à la politique d’austérité largement à l’origine des déficits des comptes sociaux. Elle aura également contribué à pénaliser plus lourdement les femmes, alors que les inégalités de pension entre les sexes sont déjà très importantes et que le gouvernement affirmait vouloir les réduire. En effet, tout allongement de la durée de cotisation a des effets disproportionnés sur les femmes et entraine une baisse plus forte du montant de leur pension, comme le reconnaît la Commission européenne elle-même dans un rapport récent sur les inégalités de pension entre les sexes.

Monsieur le Député, Madame la Députée, le gouvernement que vous appuyez recule beaucoup depuis quelques mois : devant les « pigeons », les lobbies agro-industriels en Bretagne, le Medef. Il ne serait pas déshonorant, au contraire, de tenir compte de ceux et celles qui lui ont permis d’être là et aussi les milliers de salariés-es, retraités-es, qui se sont mobilisés à l’appel d’organisations syndicales pour que l’ensemble des salariés-es ne subisse pas cette nouvelle contre réforme. Non seulement c’est à eux que vous devez votre mandat mais c’est aussi les revendications de ceux et celles qui luttent que vous devez entendre. Elles épousent l’intérêt général bien plus sûrement que la politique libérale malheureusement toujours en cours. C’est pourquoi nous vous demandons d’envoyer un signal fort en allant jusqu’au bout de vos idées.

Transformez votre abstention en vote contre et cette réforme ne passera pas. Cela vous permettra non seulement d’être fidèle aux aspirations majoritaires de nos concitoyens en mai et juin 2012, mais aussi de produire un électrochoc qui ne pourra être qu’utile pour la gauche et l’engager, qui sait, sur d’autres chemins que celui qui conduit, si l’on ne fait rien, à des défaites à venir.

Monsieur le Député, Madame la Députée, votre vote sera à bien des égards décisif. Il est temps de dire non. Nous espérons vous avoir convaincu.

Marinette Bache (R&S), Jean-Claude Chailley (RESO), Eric Coquerel (PG), Annick Coupé (Solidaires), Isabelle de Almeida (PCF), Claude Debons (GU), Gérard Filoche (D&S), Guillaume Floris (GA), Michel Jallamion (Convergence services public), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Véronique Lamy (PCOF), Alain Lipietz (EE-LV), France Loirat (FASE), Christiane Marty (Attac), Michel Rousseau (Marche Européennes) sont membres du Collectif unitaire Retraites 2013.

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NE PAS ETRE COMPLICE DE CE PROJET LIBERAL ET DE LA FORFAITURE QU'IL CONSTITUTERAIT S'IL EMANAIT DE LA MAJORITE PS/EELV

 

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 17:08

Natixis gagne 2,06% à 4,165 euros ce lundi 11 nbovembre à midi. La banque du groupe BPCE bénéficie de l'annonce faite vendredi après la clôture de la Bourse de Paris par Reuters concernant sa maison-mère.

 

Banques populaires Caisses d'épargne aurait en effet lancé un plan d'économie de 900 millions d'euros entre 2014 et 2017, avec pour objectif de doubler son bénéfice net sur la période pour atteindre 4 milliards d'euros, a indiqué l'agence de presse en citant des sources anonymes proches du dossier.

Des détails sur ce plan seront communiqués le 13 novembre.

"Il faudra mutualiser (licencier dans les services devenus communs.?..) avec Natixis et Crédit foncier pour augmenter la collecte, les fonds propres et les liquidités", a expliqué une des sources citées.

 

Conformément à la stratégie de développement du modèle de bancassurance du Groupe BPCE, Natixis avait confirmé jeudi le projet de création d'un pôle Assurances regroupant les activités de Natixis Assurances et de BPCE Assurances.

Cette stratégie s'était traduite par le projet d'acquisition par Natixis de la participation (60% du capital) de BPCE SA dans BPCE Assurances. BPCE Assurances compte 1,5 million de clients et son volume de primes acquises s'est élevé à 583 millions d'euros en 2012. Le résultat net de BPCE Assurances s'élevait à 37,7 millions d'euros en 2012.  Ouf !!! 


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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 10:37

La ministre du Logement Cécile Duflot a souligné que "sur une longue période il n'est pas démontré que les aides au logement ont un effet inflationniste" sur le prix des loyers.

 

Société - le 9 Novembre 2013

Les aides au logement rognées par l'austérité

Les aides personnelles au logement, APL ET ALS, ne seront revalorisées en 2014 qu'au 1er octobre au lieu du 1er janvier, selon un compromis intervenu vendredi soir lors du débat budgétaire à l'Assemblée entre le gouvernement et sa majorité. En parallèle, le gouvernement s'apprête à faire un cadeau de 735 millions sur les plus-values immobilières.


Pour freiner la dynamique de ces dépenses qui augmentent avec la crise, le gouvernement voulait supprimer dans le budget 2014 cette relavorisation, fonction de la hausse des loyers et prévue à 0,9% au 1er janvier, ce contre quoi s'étaient élevés plusieurs députés socialistes.

 

54 millions d'économies

Selon l'auteur de l'amendement de compromis, le rapporteur du budget du Logement, le socialiste Christophe Caresche, cette revalorisation décalée devrait représenter un coût pour l'Etat de 19 millions d'euros au lieu de 75 millions d'euros si elle était intervenue au 1er janvier. "Le gouvernement a fait le choix de maîtriser la progression des aides au logement",(en traduction de la novlangue, cela veut dire que l'on ponctionne les ayants-droits de 56 millions d€) a défendu la ministre du Logement Cécile Duflot, soulignant que le coût pour l'Etat de ces aides allait malgré tout augmenter de 170 millions d'euros sans revalorisation du simple fait de la hausse du nombre de bénéficiaires.

 

Il existe trois catégories d'aides au logement dont bénéficient au total plus de six millions de ménages: l'allocation de logement familial (ALF) versée par la Sécurité sociale, l'aide personnalisée au logement (APL) qui s'applique à un parc de logements déterminé quelles que soient les caractéristiques familiales des occupants et l'allocation de logement social (ALS), attribuée sous condition de ressources à toute personne qui n'entre pas dans les régimes de l'APL ou l'ALF. Ces aides atteignent cette année environ 17 milliards d'euros, donc un tiers pour le budget de l'Etat, le reste étant financé par les employeurs et la CSG.

 

"Filet de sécurité"

Selon le rapport de Christophe Caresche, sans cette aide, les dépenses liées au logement "pèseraient de manière difficilement soutenable sur les ménages bénéficiaires": en 2010, le taux d'effort médian pour les locataires s'établissait ainsi à 30% en secteur libre au lieu de 46% sans cette aide (en comptant les charges). Et 81 % des bénéficiaires des aides au logement perçoivent moins d'un Smic.

"Il s'agit du filet de sécurité le plus efficace par rapport à la paupérisation, notamment pour les familles monoparentales", a reconnu Cécile Duflot en soulignant que "sur une longue période il n'est pas démontré que les aides au logement ont un effet inflationniste" sur le prix des loyers.

 

Les aides au logement dans le colimateur

Les députés ont aussi adopté en commission un autre amendement de M. Caresche sur un rapport d'ici fin août "sur les réformes envisageables pour améliorer l'efficacité sociale des trois aides personnelles au logement à enveloppe budgétaire constante". Le député pose "notamment la question de la légitimité d'un versement de ces aides aux étudiants qui ne tient pas compte du soutien financier de leurs familles ni des avantages fiscaux que celles-ci conservent".

 

Exonération d'impôt

Les bénéficiaires de ces aides au logement désormais rognées seront peut-être heureux de savoir que les économies réalisées serviront à compenser une nouvelle dépense, justement concernant le logement. Celui des riches. Ce même projet de loi de finances 2014 tire dans l’autre sens en prévoyant un substantiel cadeau aux ménages les plus aisés.

L’article 18 réformes, en effet, le régime d’imposition des plus-values immobilières. Sous prétexte de lutter contre la «rétention foncière et immobilière», le gouvernement souhaite réduire, non seulement, de trente à vingt-deux ans la période au terme de laquelle un bien immobilier (hors résidence principale) est totalement exonéré d’impôt sur la plus-value. Mais il a également concocté un allégement fiscal très généreux, censé inciter les heureux possesseurs d’immeubles, commerces et autres bureaux à vendre rapidement. Un « choc d’offre » que le gouvernement tente d’amorcer avec un abattement exceptionnel de 25 % valable jusqu’à fin août 2014. Montant du cadeau ? 735 millions d’euros, selon le chiffrage de Bercy. Puis 75 millions par an, à partir de 2015.

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 05:21

extraits d'un billet de Marie-Thérèse Lieneman dans "l'Humanité"

 

...Le débat parlementaire a montré des positions communes à une large frange de la gauche. Sur la remise en cause du Cice, crédit d’impôt aux entreprises sans contrepartie, qui va coûter plus de 10 milliards d’euros cette année : lors du forum du 12 décembre 2012 de Gauche avenir, nous avions dénoncé ce choix. D’une part, il reprend la logique de la baisse du « coût du travail », qui ne permettra pas de redresser notre industrie. Car en réalité, les entreprises ont besoin de carnets de commandes, d’investissement et de nouvelles stratégies de modernisation. Ensuite, contrairement aux engagements présidentiels, c’est une aide sans contrepartie, de surcroît non contrôlée par l’administration fiscale. Enfin, plus de la moitié des crédits iront à des secteurs qui ne sont pas concernés par la compétition mondiale.

La réforme fiscale n’a pas eu lieu et la hausse significative des impôts ne se fait pas dans la justice. La gauche a toujours estimé que la TVA est un impôt indirect injuste qui pénalise tout particulièrement les couches populaires. La mise en place d’un véritable impôt progressif, la lutte contre les niches fiscales (en particulier celles qui amputent la progressivité de l’IR pour les hauts revenus), la taxation du capital, du patrimoine et de la spéculation devraient être à l’agenda et sont une urgence sociale et économique.

Bon nombre de socialistes, de Verts, et tout le Front de gauche ont demandé l’abandon des hausses de TVA. Au passage, en dépit de nombreuses annonces sur le taux de TVA pour les produits et services de première nécessité à 5 %, le gouvernement revient au taux de 5,5 %, ajoutant la confusion à des choix désastreux.

Le refus du choc de baisse des dépenses publiques pour plus de 15 milliards d’euros, dont une large part va concerner les collectivités locales qui portent de plus en plus les services publics et les investissements du pays, enjeux majeurs pour le développement local et l’emploi. Le refus de voir baisser les effectifs de la fonction publique. S’il y aura bien 10 979 postes créés (9 984 dans l’éducation), 13 123 postes seront supprimés, soit une baisse de 2 144 postes. Le budget consacre aussi l’absence de revalorisation générale des rémunérations publiques et une diminution des mesures catégorielles. Le pouvoir d’achat des fonctionnaires va baisser. Ces choix auront de graves conséquences dans le fonctionnement des services publics.

Ce budget s’inscrit dans la théorie de la relance par l’offre au détriment de la demande. C’est toute la thèse développée par Angela Merkel et les libéraux de la Commission européenne, qui pourtant a fait la preuve de son inefficacité et de ses dangers sociaux pour l’ensemble du continent européen. Oui un changement de cap est indispensable et urgent.

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Les députés PS et Verts en désaccord avc l'orientration budgétaire iront-ils jusqu'à sanctionné le budget 3014 par un vote négatif au parlement ?

Sinon, c'est du bla, bla !

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 21:14
Info l'Humanité: quand les "bonnets rouges" vendent de la contrefaçon

Un responsable d’Armor Lux a reconnu que les 7500 bonnets vendus samedi dernier lors de la manifestation de Quimper étaient importés d’Ecosse et n’ont pas été fabriqués ni en Bretagne, ni par la marque elle-même.


Le collectif «Vivre, travailler et décider en Bretagne!» à l’initiative du mouvement breton des Bonnets rouges contre l’éco-taxe et qui se revendique agir pour l’emploi local a déclaré avoir vendu 7500 de ces couvre-chefs lors de la manifestation organisée à Quimper (Finistère) samedi dernier, 2 novembre. Des bonnets vendus cinq euros sur le camion-podium qui portaient effectivement la célèbre marque bretonne Armor Lux.

 

Auto-contrefaçon


Seulement, l’étiquette était douteuse. Ne ressemblant pas aux étiquettes originales de la marque. Et surtout apposée sommairement  par deux points de couture sur un reste d’étiquette visiblement coupée.

De la contrefaçon ? Nous avons posé la question, par téléphone, à un responsable des ventes d’Armor Lux, qui nous a « en toute transparence » éclairé sur la question. Sollicité par les élus engagés dans le collectif, le PDG d’Armor Lux, Jean-Guy Le Floch a effectivement offert 900 bonnets rouges «en signe de solidarité et d’amitié pour la manifestation organisée à Pont-de-Buis le 26 octobre dernier», a tenu à rappeler le cadre dirigeant. Il en a d’ailleurs été fait largement écho dans les médias.

 

Confrère importateur?


Mais quand il s’est agi de fournir 10 000 autres bonnets rouges pour faire face à la demande dans le cadre de l’organisation de la manifestation de Quimper, la firme textile a préféré se tourner vers «un confrère écossais», a poursuivi le responsable des ventes. Des bonnets en acrylique sur lesquels «Amor Lux a apposé sa marque, c’est vrai». «Ils ont été vendus au collectif au prix coutant de quatre euros», a-t-il encore précisé. Ce «confrère écossais» est-il fabricant, ou seulement négociant en bonnets venus d’Asie ou d’ailleurs? Nous n’en saurons pas davantage.

 

Leçon de patriotisme


Dans le contexte où les Bonnets rouges entendent tenir la dragée haute au gouvernement, n’hésitant pas à donner des leçons de patriotisme en dénonçant les importations de marchandises de l’étranger et les subventions accordées à des boîtes étrangères tout en fustigeant l’Europe, avouez que cette affaire d’import de bonnets et de contrefaçon maison n’est pas un mince symbole! N’oublions pas que ce sacré bonnet a même trouvé sa place sur une affiche du Front national, qui n’a de cesse de demander la fermeture des frontières. Chapeau! 

 

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Après les faux-nez de la protestation populaire voilà maintenant les faux bonnets rouges de France  via l'Ecosse.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 20:28

Eliane Assassi

Eliane Assassi a actualisé son statut : « Pour rafraichir la mémoire à certain-e-s, communiqué du groupe CRC au Sénat :

PPP Ecomouv :
Une prise de conscience tardive du scandale

En février dernier, soit il y a plus de six mois, était débattu au sénat, le projet de loi portant diverses dispositions en matière d'infrastructures et de services de transports. Son objectif était notamment de permettre la mise en oeuvre de l'écotaxe poids lourds.
A cette occasion, les sénateurs du groupe CRC ont dénoncé le recours au partenariat public-privé avec la société Ecomouv. Ainsi, dans la discussion générale, Mireille Schurch, sénatrice de l’Allier, avait indiqué, en parlant de la rémunération de cette société, « qu'un tel prélèvement apparaît bien disproportionné ! Encore une fois, un partenariat public-privé se révèle particulièrement coûteux pour la collectivité ». Elle allait plus loin, en indiquant que les sénateurs du groupe CRC « auraient préféré que l’on fasse le pari de la performance du secteur public, en l’occurrence du service des douanes ».
Dans une intervention sur article, Evelyne Didier, sénatrice de Meurthe-et-Moselle, a précisé les conditions de ce rendement inacceptable. Elle a indiqué que « la société Ecomouv investira au départ un peu plus de 650 millions d'euros, somme qu’elle aura recouvrée au bout de trois années. Sachant que le contrat a été conclu pour une durée qui avoisine les quatorze ans, le retour sur investissement du projet atteindra donc 2,8 milliards d’euros. Alors que la politique de rigueur touche toute action publique, une telle générosité peut surprendre ! »
Le Gouvernement avait indiqué, à l'époque, aux sénatrices du groupe CRC que ce partenariat public-privé, réalisé et entériné par le gouvernement Fillon, ne pouvait aujourd'hui être remis en cause au regard de la hauteur des pénalités que la France aurait dû verser.
Les sénatrices se félicitent qu'aujourd'hui, des voix s'élèvent sur le scandale de ce PPP, et dénoncent ce qu'elles étaient seules à dénoncer en février dernier.
Plus largement, lors de ce débat, elles ont appelé le gouvernement à s’engager dans la voie de la renationalisation de ces concessions d'autoroutes, là aussi laissées aux appétits de rentabilité des acteurs privés, indépendamment de toute exigence de financements nouveaux pour les infrastructures de transports alternatifs à la route.
Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC espèrent que sur cet aspect également, la prise de conscience collective, même tardive, pourra permettre d'avancer et le gouvernement de s'engager dans la voie d'une maîtrise publique pleine et entière dans le secteur des transports pour favoriser réellement la transition écologique.
Paris, le 6 novembre 2013 »

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BRUNO FORNACIARI

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