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22 novembre 2017 3 22 /11 /novembre /2017 18:19

APL : le gouvernement confirme ses attaques contre les bailleurs sociaux (Ian Brossat)

 

Alors que s’ouvre le Congrès des Maires, le Gouvernement multiplie les mesures comptables destinées à faire les poches des bailleurs sociaux.

En effet, si la mobilisation du secteur devrait permettre d’obtenir un étalement sur trois ans, la coupe budgétaire catastrophique de 1,5 milliards d’euros imposée au monde du logement social est confirmée par le secrétaire d’État Julien Denormandie. « Les APL dans le secteur HLM baisseront bien progressivement au cours des trois prochaines années avec une réduction de 1,5 milliard en 2020 ».

Pour atteindre cette somme, après avoir fait voter une augmentation de la contribution à la CGLLS (Caisse de garantie du logement locatif social), une nouvelle attaque est prévue : l’augmentation de la TVA sur le logement social de 5,5 % à 10 %. Ainsi, le gouvernement baisse les prélèvements sur le capital et la fortune mais les augmente sur le logement social. Ou comment pénaliser les habitants des HLM pour signer un chèque à ceux des hôtels particuliers.

 

 
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4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 20:37
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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 08:06

Le Medef faisait déjà la loi, maintenant il veut aussi la corriger

L'information est pratiquement passée sous silence, mais elle mériterait pourtant qu'on s'y arrête quelques instants. En effet, à partir de janvier 2015, un groupe de neuf chefs d'entreprises sera chargé d'évaluer toute nouvelle loi impactant les entreprises avant même que les parlementaires en soient saisis.

Pour justifier de faire passer les lois par ce comité de censure, le secrétaire d'Etat chargé de la simplification, Thierry Mandon, qui fut il y a peu député, a battu sa coulpe de parlementaire: « Quand on vote un droit nouveau, on sous-estime la mise en œuvre concrète de ce droit (...) Il faut désormais, qu’avant de voter un texte, on demande à ceux qui seront chargés très concrètement de l'appliquer si, d’après eux, les conditions de mise en œuvre sont bonnes ou non. »

L'air de rien, vent-debout contre la mise en œuvre du compte pénibilité, une si mince avancée de la dernière réforme des retraites, le Medef est non seulement en passe d'obtenir sa mise à mort au nom d'une complexification coûteuse, mais il obtient désormais le droit d'écrire la loi en la censurant. C'est faire bien peu de cas du rôle du Conseil économique, social et environnemental où siègent les « forces vives de la Nation » (dont le patronat et les syndicats) dont le gouvernement devrait recueillir l'avis avant de faire la loi.

Il ne suffit donc plus que les entreprises aient portes ouvertes dans les cabinets ministériels, que les branches aient leurs lobbyistes appointés dans les couloirs de l'Assemblée, du Sénat ou encore à Bruxelles et Strasbourg. Avec cette mesure anodine, le patronat sécurise, verrouille. Notons au passage concernant ce compte pénibilité tant décrié qu'il eut été plus simple d'en faire un droit collectif à l'image de ce qui se pratiquait par exemple pour les personnels de soin des hôpitaux publics. Mais le patronat n'en a jamais voulu. Il a fait capoter trois ans de négociation sur la pénibilité et obtenu finalement ce qu'il qualifie aujourd'hui de monstre réglementaire.

Souvenons-nous qu'en mai 2013, lorsque la bataille faisait rage pour la présidence du Medef, un certain Thibault Lanxade proposait « que les postulants à ces postes de ministre soient dans l'obligation de réaliser une audition devant le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). Nous souhaitons valider leurs connaissances et disposer pour ce faire d'un droit de veto ». Le jeune patron exigeait ainsi que des personnes «compétentes», «engagées» et «en prise directe avec le monde de l'entreprise», soient nommées aux ministères qui concernent les secteurs de l'économie et des politiques sociales. » Ses vœux ont été exaucés avec la promotion d'Emmanuel Macron, lequel est en train de se chercher une majorité pour faire passer des reculs sociaux dans une loi fourre-tout.

Cette prééminence des intérêts des entreprises dans la politique économique et sociale est à comparer avec l'indigence et la vanité du dialogue social qui se résume la plupart du temps à des négociations de couloirs sur des calendriers imposés par l'Elysée et Matignon et sur des cahiers de doléances patronales. C'est aussi à cela que l'on mesure le virage libéral clairement assumé par François Hollande.

source : interview de Thierry Mandon sur FranceInfo.fr : "Les entreprises vérifieront l'impact des lois les concernant"

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 12:51

Macron, la régression

« On place ses éloges comme on place de l’argent, pour qu’ils nous soient rendus avec les intérêts », écrivait Jules Renard. Xavier Bertrand, candidat UMP à la primaire pour 2017, n’a pas d’autre dessein en couvrant de compliments Manuel Valls : « Prenez le pouvoir ou prenez vos responsabilités ».

Égrenant sa liste d’un programme ultralibéral, l’ancien ministre des Affaires sociales appuie Matignon pour « faire des réformes jusqu’au bout ». Le calcul est limpide : la démission du Premier ministre devant l’idéologie du Medef conforte le discours de l’UMP et les brutalités infligées aujourd’hui serviront de point d’appui à celles envisagées demain. C’est dire encore combien le ralliement à l’austérité du petit cercle
des gouvernants fortifie les projets les plus réactionnaires. C’est un scénario qui s’est déjà déroulé en Allemagne, avec le résultat qu’on sait, et une Angela Merkel
qui danse désormais sur les décombres du Parti social-démocrate.

À gauche, la loi Macron, que de plus en plus de députés de droite se disent disposés à voter, suscite une indignation et des mobilisations croissantes. Cela a même secoué les états généraux du Parti socialiste, pourtant anesthésiés par une charte sans odeur, ni saveur. En mettant en cause ce projet, Marie-Noëlle Lienemann l’a emporté à l’applaudimètre. Un nombre croissant de députés socialistes hésitent à se compromettre en votant à l’Assemblée une telle régression. La protestation n’est pourtant pas si aisée à organiser. En éparpillant façon puzzle les garanties sociales, le patron de banque promu ministre s’efforce de disperser les oppositions.

Le Front de gauche a décidé, dans la variété de ses composantes, de s’engager dans une campagne qui permette de donner corps au mécontentement à l’égard d’un texte qui puise son inspiration dans les bréviaires du Medef. Le pire n’est pas certain 

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 06:34
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 14:03
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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 08:28

« Déficit public : Hollande, Valls et Sapin ont tout faux. »

L'objectif drastique et dogmatique des 3 % est une nouvelle fois repoussé. Michel Sapin restera le ministre, hier sur le chômage, aujourd'hui sur le déficit public, qui ne cesse d'attendre Godot.

Pourtant, jamais un gouvernement n'est allé aussi loin et aussi brutalement dans l'austérité et la baisse de la dépense publique et sociale. Malgré les nombreux avertissements sur les effets désastreux d'une telle saignée pour l'économie de notre pays, alors que nous connaissons parfaitement l'engrenage infernal d'une telle orientation qui empêche toute redressement par l'investissement, les salaires, la consommation, Hollande/Valls/Sapin ont tout faux et sur toute la ligne.

En cause ? Une « situation exceptionnelle marquée par une croissance très faible ». La bonne blague ! Raisonnement cynique et absurde, car c'est l'austérité qui empêche de relancer la croissance, et non l'absence de croissance qui empêche l'austérité de porter ses fruits.

Le gouvernement a déjà annoncé que le cap serait maintenu. Il y a dans cette décision plus que de l'entêtement au prix de tant de renoncements et de promesses non tenues. Il y a une défaite de la pensée, une capitulation totale. Jospin disait que la politique ne pouvait pas tout, avec Hollande/Valls et Sapin, elle ne peut plus rien du tout.

Vite, une alternative de gauche pour stopper ce gâchis et reconstruire un espoir.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:13

Manuel Valls passe en force par ordonnance ? Faire qu'il soit battu

Le Monde.fr | 04.09.2014 à 12h08 |Par Gérard Filoche (Membre du bureau national du Parti socialiste)

Bien des députés socialistes vont être interrogés, secoués, inquiétés par le passage en force annoncé par ordonnances. Faut-il prendre le risque de mettre en minorité « leur » gouvernement ? Ça ne s'est encore jamais fait dans de telles conditions. Que risque-t-on ?

Ce qui ne s'est jamais fait, c'est qu'un gouvernement socialiste passe en force contre sa majorité de gauche pour faire passer des lois anti sociales. Ce qui ne s'est jamais fait, c'est qu'on ait affaire à un « coup de force » d'une minorité de socialistes qui gouvernent contre leur parti, contre la gauche.

Officiellement notre parti socialiste est contre la remise en cause des seuils sociaux, et contre des ordonnances pour élargir le travail le dimanche à des femmes pauvres et précaires et des étudiants désargentés, et aussi contre une prétendue « simplification » du code du travail (il a été déjà « simplifié » pendant 10 ans par la droite, entièrement ré-écrit, avec 500 lois supprimées et 10 % de son contenu enlevé).

Notre « projet » socialiste de 2011 prévoyait de « reconstruire le code du travail », pas de le détruire davantage qu'il ne l'est. « Le combat de 2012, c'est de préserverle principe du repos dominical, c'est-­à-­dire de permettre aux travailleurs deconsacrer un jour de leur semaine à leur famille, au sport, à la culture, à la liberté. Et j'y veillerai ! » François Hollande, le 17 avril 2012 à Lille

La campagne électorale en 2012 défendait que « la loi devait l'emporter sur le contrat ». Le candidat défendait qu'il fallait « constitutionnaliser » ce principe du débat préalable des partenaires sociaux, du « contrat », qui devait précéder toute loi sociale. Et il passe par ordonnance contre les syndicats eux mêmes, contre la concertation, contre toute sorte de « contrat » et contre la loi ordinaire. Ce n'est pas loyal.Si c'était la droite, nous serions vent debout dans la rue avec les syndicats qui sont tous opposés à ces ordonnances. Nous avons multiplié les communiqués de dénonciation, en tant que PS, et nos dirigeants aussi chaque fois que Sarkozy etses prédécesseurs utilisaient cette méthode « pour aller plus vite » pour passer en force.

La procédure adoptée par Manuel Valls est profondément anti-démocratique, elle est utilisée seulement pour violer sa majorité. En fait, il n'y a aucune sorte d'argument d'urgence, ni d'efficacité qui justifie des « ordonnances ». C'est donc clairement une façon symbolique de faire taire toute critique, toute opposition. Sur ce sujet sur d'autres. Cela se reproduira donc. Si les députés se laissent faire, sur le principe, cela voudra dire qu'ils abandonnent leur souveraineté et leur mandat.

Il faut bien réfléchir, mais quand on est députés, il y a des heures graves et des responsabilités exceptionnelles.


Si la majorité vote la confiance et vote les ordonnances, elle se dessaisira de ses prérogatives, la démocratie parlementaire sera court-circuitée. Il sera perdu bien plus qu'un simple vote.

Manuel Valls en minorité, il faudra bien que le président écoute sa majorité parlementaire.

Il faudra bien qu'il reconstitue un autre gouvernement à présenterau Parlement, dans des conditions ou celui-ci soit normalement capable d'obtenirla confiance et de légiférer.

Nous sommes sociaux-démocrates : sociaux et démocrates. Le président élu par la gauche ne peut dissoudre la gauche. S'il le faisait ce serait un raz-de-marée à droite, et lui-même devait choisir la voie de la démission et même carrément celle de l'exil : il serait exécré à jamais par la gauche, il ne remonterait jamais dans l'opinion avec pareil bilan. C'est pourquoi mettre en minorité Manuel Valls est possible et nécessaire pour la gauche, il n'y a pas d'autre solution pour sauver la fin du quinquennat.

Le président, si Manuel Valls est heureusement mis en minorité, devra redésigner un nouveau premier ministre susceptible d'obtenir la majorité rose, rouge, verte, qui existe à l'assemblée.

Un gouvernement capable de « rassembler d'abord les socialistes », comme le disait François Mitterrand, et non pas de les diviser. Un gouvernement capable de rassembler toute la gauche : on a pu entendre, à La Rochelle, Pierre Laurent et Emmanuelle Cosse se dire prêts à une telle politique, elle est là, il est possible de la mettre en œuvre rapidement sur un programme d'action immédiat, consensuel et qui redonnera confiance à notre électorat.

En fait, rejeter le coup de force de Manuel Valls ce n'est pas un risque, c'est une chance.

C'est un vote de salut public. C'est même si on y réfléchit la seule chance pour les députés de rester fidèles à leur électorat, à leur mandat, de redonner un espoir et un élan à gauche avant qu'il ne soit trop tard. La seule politique réaliste c'est d'arrêter les dégâts de la ligne d'austérité suivie jusque-là, sinon on perdra tout, les régions, les départements, l'assemblée… et la présidence. Et en perdant tout, on laissera une droite et une droite extrême s'emparer du pouvoir ?

C'est salutaire pour la gauche en pareilles circonstances de ne voter ni les ordonnances ni la confiance.

  • Gérard Filoche (Membre du bureau national du Parti socialiste)

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 03:50

François Rebsamen a menti à propos de son père qui était bien collabo

12 avril 2014, 13:26 Auteur : Jean

Le nouveau ministre du travail du gouvernement Valls, François Rebsamen (photo), a préféré mentir à propos des activités de son père pendant la Seconde Guerre Mondiale plutôt que de dire la vérité, à savoir qu’il était collaborateur des nazis. Nous en apportons aujourd’hui la preuve définitive par une archive jamais révélée auparavant. Cette nouvelle pierre dans le jardin socialiste s’ajoute aux relations amicales entre Valls et un néo-nazi, et entre François Mitterrand, Pétain et Bousquet. Un passé qui ne passe pas…

En avril 2001, François Rebsamen vient d’être fraîchement élu maire de Dijon. Il accorde une interview à l’Express, interview qui est toujours en ligne. En voici l’extrait qui nous intéresse :

Votre père a-t-il été collaborateur?
Non. C’est une rumeur que fait courir la droite à Dijon depuis que j’y suis candidat. Il se trouve que la famille de mon père est originaire d’Alsace, de la région de Mulhouse-Bâle, précisément. Pendant la Seconde Guerre mondiale, mon père, pour ne pas être enrôlé dans l’armée allemande, a choisi de prendre la nationalité suisse. C’est tout.”

François Rebsamen déclare donc que son père a dû fuir en Suisse pour ne pas être incorporé dans la Wehrmacht en tant qu’alsacien. Or c’est tout le contraire, il s’est enfui en Suisse à la suite d’un avis de recherche pour collaboration, comme nous allons le voir.

Une première fuite

Le premier à avoir vendu la mèche est un certain Yves Bertrand, le fameux directeur des Renseignements généraux de 1992 à 2004, qui notait dans des carnets qui ont été révélés par la presse : « Père Rebsamen serait un ex-agent de la Gestapo d’origine russe. Un Rebsamen russe s’installe à Dijon en 39 – photo de lui en uniforme d’officier Gestapo. Ça se passe à Dijon. S’est marié avec la fille d’un maire adjoint de Dijon qui est intervenu pour qu’il ne soit pas jugé trop sévèrement. Rebsamen né à Dijon en 1951. Sa mère = la fille d’un ex-adjoint de Dijon. Père = Erich Rebsamen. »

Mais cela passe inaperçu, et aucun journaliste ni politique ne demande d’explications à M. Rebsamen, qui est toujours maire de Dijon et maître des archives de cette ville.

Une deuxième fuite

Mais les archives ont fini par parler. Il faut dire que le maire de Dijon s’est fait pas mal d’ennemis avec le temps. Un fouineur particulièrement coriace vient de nous transmettre une pièce qui ne laisse plus aucun doute sur le mensonge du nouveau ministre socialiste du Travail pour protéger son père dont l’honneur avait pourtant été bafoué par ses activités de collaboration pendant l’occupation.

Voici donc l’extrait du journal La Bourgogne républicaine (ancêtre du Bien public), daté du 9 août 1945. On est donc peu après la libération, en pleine épuration, et les résistants utilisent les journaux pour lancer des avis de recherche sur les collabos clairement identifiés. Le père de François Rebsamen en fait partie.

Sa photo en uniforme nazi est reproduite dans l’article, et l’appel à témoin lancé : “Eric Rebsamen est né à Stuttgart le 9 janvier 1917, mais il est de nationalité suisse. Inculpé d’atteinte à la sécurité extérieure de l’État, il est actuellement en fuite. Arrivé à Dijon en novembre 1939, il a été interprète et chef d’atelier au garage Renault jusqu’en novembre 1943, date à laquelle il part pour Paris. Il aurait rejoint la Suisse. Le voici, photographié en tenue d’officier allemand. Tous renseignements utiles sur son activité au cours de l’occupation peuvent être adressés à M. Geoffroy de la Mothe, juge d’instruction, Cour de justice, cabinet n°5, Dijon.”

Naturellement, cette description correspond parfaitement à celle du père de François Rebsamen, telle que wikipedia en parle par exemple. “Né à Stuttgart le 9 janvier 1917, de nationalité suisse”. La confusion entre deux hommes est donc impossible.

Conclusion

Il s’agit donc d’un nouveau mensonge d’un socialiste important, actuel ministre, et sénateur, et président du groupe socialiste au Sénat, et ancien maire d’une grande ville pendant 13 ans.

Un de plus, un de moins, me direz-vous, une fois qu’on a lu le Livre noir de la gauche ou 100 ans d’erreurs de la gauche on ne compte plus les mensonges de la gauche. Certes, mais celui-là émane de quelqu’un qui vient d’être nommé ministre du Travail de la France, proche du Président de la République, ce qui n’est tout de même pas rien, et qui a caché aux Français pendant tout ce temps que son père a trahi le pays avec l’ennemi.

Aux Etats-Unis, un tel mensonge d’une personnalité aussi haut placée vaudrait démission immédiate, que se passera-t-il en France ?

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 23:32

« Il faudrait contrôler l'activité réelle de Monsieur Rebsamen, François, recruté en avril dernier pour s'occuper de l'emploi. »

François Rebsamen, ce ministre du travail qui ne commente plus les chiffres du chômage tant il sont catastrophiques et contredisent, mois après mois, les prophéties présidentielles, vient de trouver les responsables de cet échec : les chômeurs eux-mêmes.

Ce matin, il annonce donc le renforcement des contrôles pour vérifier qu'ils sont bien à la recherche d'un travail.

En 2012, alors que Nicolas Sarkozy parlait comme le fait aujourd'hui François Rebsamen, François Hollande répondait qu'il ne fallait pas "s'en prendre aux plus fragiles". Mais c'était avant.

Au lieu de singer la droite, le ministre du travail ferait mieux de changer de politique. Il serait bien à la peine si les 5 millions de chômeurs décidaient d'installer des comités locaux pour mesurer les dégâts économiques et sociaux des choix gouvernementaux.

Si, à l'échelle des départements et des territoires, un suivi des aides publiques aux entreprises, comme pour le CICE, était mis en place par les citoyens, avec, d'un côté, des records de dividendes versés aux actionnaire et, de l'autre, des licenciements, des femmes et des hommes et des familles brisés.

La peur doit vite changer de camp.

Il s'agit aujourd'hui de contrôler l'activité réelle de Monsieur Rebsamen, François, recruté en avril dernier pour s'occuper de l'emploi. Certains chiffres et résultats enregistrés dernièrement nous font douter de sa capacité réelle et de sa détermination.

Le gouvernement et le patronat doivent aujourd'hui rendre des comptes.

PCF

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BRUNO FORNACIARI

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