Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 05:33

Pierre Laurent. Grèce : « la victoire de Syriza ouvre la voie au changement en Europe »

DIMANCHE, 25 JANVIER, 2015

HUMANITE.FR

Le Parti communiste français appelle le peuple français et tous les Européens à soutenir le peuple grec et son gouvernement, et à se saisir de ce moment pour porter des solutions alternatives aux politiques nationales austéritaires et à la construction européenne actuelle.

Avec la victoire de Syriza, le peuple grec vient de retrouver sa dignité et d'écrire une page historique. Déjouant toutes les pressions, les menaces et les tentatives de divisions, les Grecs se sont exprimés avec force pour affirmer leur souveraineté et montrer qu'il existe une autre voie en Europe que celle de la dictature des marchés et de l'austérité. Ils ont affirmé leur refus de l'extrême droite xénophobe et raciste, ils ont affirmé leur volonté d'une Grèce de justice sociale et de solidarité.

La participation de 75 % et le score de Syriza, entre 37 et 39 % à cette heure, montrent un choix clair pour le pays et pour l'Europe.

La victoire de Syriza ouvre la voie du changement en Europe. François Hollande a raté le rendez-vous de l'histoire d'une réorientation de la construction européenne en 2012 ; l'espoir désormais vient d'Athènes.

Le Parti communiste français appelle le peuple français et tous les Européens à soutenir le peuple grec et son gouvernement, et à se saisir de ce moment pour porter des solutions alternatives aux politiques nationales austéritaires et à la construction européenne actuelle.

En France, c'est possible aussi. Toutes les forces anti austérité de gauche et écologiste doivent se rassembler pour construire une alternative politique sociale et écologique dans notre pays.

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, président du Parti de la gauche européenne

Paris, dimanche 25 janvier 2015.

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 09:43
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 09:41
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 06:32
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 06:18

George Katrougalos, eurodéputé de Syriza : "Nos positions sont à l'opposé de celles du Front national"

La présidente du Front national a appelé de ses vœux une victoire du parti de gauche anti-austérité grec lors des législatives de dimanche.

Mis à jour le 20/01/2015 | 17:25 , publié le 20/01/2015 | 17:25

Le parti grec anti-austérité Syriza suscite de l'espérance, et pas seulement dans les rangs de la gauche de la gauche française. Dans les colonnes du Monde daté du mercredi 21 janvier, Marine Le Pen déclare "espérer" la victoire du parti de gauche radicale mené par Aléxis Tsípras lors des élections législatives grecques organisées dimanche. Un succès qui, selon elle, marquerait "la reprise en main des peuples contre le totalitarisme de l’Union européenne et de ses complices, les marchés financiers".

Interrogé par francetv info, George Katrougalos, eurodéputé membre de Syriza, réagit à ce soutien dont il se serait bien passé.

Francetv info : Marine Le Pen a indiqué aujourd'hui qu'elle "espérait" la victoire de votre parti lors des élections législatives grecques. Quelle est votre réaction ?

George Katrougalos : Nos positions sont diamétralement opposées. Il est vrai que Marine Le Pen critique, comme Syriza, les politiques d'austérité menées en Europe. Mais les solutions que nous proposons sont tout à fait opposées aux siennes ! Nous militons pour une Europe sociale, des libertés et des droits sociaux garantis, quand la vision du Front national est xénophobe et réactionnaire.

Quels sont vos principaux points de désaccord ?

Sur les questions migratoires, bien sûr, mais aussi sur les questions économiques. Nous proposons par exemple une législation européenne plus efficace pour lutter contre les paradis fiscaux, quand Marine Le Pen et le Front national militent pour un retour à un nationalisme économique. Nous ne croyons pas qu'il soit possible de combattre les dangers de la mondialisation par le repli sur soi.

Il faut également se souvenir qu'en 2011, le Front national soutenait le parti grec d'extrême droite Laos, dont certains membres ont intégré le gouvernement qui a continué les politiques d'austérité. Marine Le Pen et Syriza incarnent donc deux options différentes pour l’avenir de l'Europe. Et je crois que les élections de dimanche seront une preuve que les sociétés européennes préfèrent choisir une option progressiste plutôt qu'une option réactionnaire.

Quel message souhaitez-vous adresser à l'opinion publique européenne, avec le scrutin de dimanche ?

Nous sommes à un moment historique, à la fois pour la Grèce et pour l'Europe. Les politiques d'austérité qui ont dévasté mon pays sont les mêmes qui conduisent l'Union européenne à la stagnation et à la déflation. J’espère que la Grèce deviendra le miroir de l'Europe en choisissant une option qui marque un retour à des racines sociales et démocratiques.

C'est exactement le contraire de ce que Marine Le Pen propose. Quoi de commun entre elle et Jaurès, entre le Front national et les fondateurs d'une Europe et d'une France sociales ?

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 19:03

Grèce : Le tournant anti-austérité ?

Après cinq années des remèdes de cheval austéritaires infligés en pure perte à la Grèce par la coalition PASOK (sociaux démocrates) / Nouvelle Démocratie (droite) sous la direction de la commission européenne et du FMI, le peuple grec pourrait bien dire stop et ouvrir une nouvelle ère. En effet, alors que le Parlement grec vient de confirmer pour la 3e fois son refus d'élire Dimas, le candidat de la coalition gouvernementale à l'élection présidentielle, des élections législatives sont convoquées pour le 25 janvier. Syriza, le Front de gauche grec, donné en tête dans les sondages pourrait conduire le pays sur une nouvelle voix : celle du redressement et de la réponse aux urgences sociales.

Les marchés, l'union européenne et le FMI exercent une pression maximale

Mais rien n'est fait. La Grèce et le désir d'alternative du peuple grec subissent depuis quelque jours un feu nourrit pour l'affaiblir. Celui des marchés (les taux d'intérêts ont bondit de 8,5 % à 9,5 % en quelques jours) et de la bourse. Celui du FMI qui a suspendu son « aide » en attendant le nouveau gouvernement afin de s'assurer que les citoyens grecs votent « comme il faut ». Celui des émissaires politiques de la commission européenne, comme Pierre Moscovici il y a peu, chargé de sermonner les égarés.

Laissons parler les peuples européens

Le peuple grec est adulte. Il doit décider librement de son avenir, comme tous les peuples européens. Nous sommes en effet collectivement à la croisée des chemins. Nous le voyons bien, avec la progression des forces authentiquement de gauche en Espagne, au Portugal, en Irlande et un peu partout en Europe, la perspective d'un changement radical de politique économique mettant fin au règne de la finance et priorisant l'humain, les solidarités et la planète, prend une consistance nouvelle. Les puissances de l'argent l'ont bien compris, redoutant un effet domino à l'échelle européenne.

Un Front européen anti-austérité

A Athènes comme à Paris, ce sont bien ces recettes libérales inutiles et dangereuses qu'il est possible de remettre en question. Ces recettes comme celles contenues dans la triste Loi Macron, inspirées par le MEDEF et qui fait consensus de la direction du PS à nombre d'élus UMP.

Il faut faire du neuf. En France comme en Europe, des forces considérables, politiques, associatives, syndicales et citoyennes se rassemblent pour construire une perspective positive.

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 08:30

PCF -

Parti de la Gauche Européenne

Grèce: une nouvelle ère est à portée de main (Pierre Laurent)

Malgré les pressions, le Parlement grec confirme pour la 3e fois son refus d'élire Dimas, le candidat de la coalition gouvernementale, à l'élection présidentielle. C'est une victoire contre l'austérité et une sanction bien méritée pour Nouvelle Démocratie et le Pasok. Les élections législatives sont convoquées pour le 25 janvier.

Une nouvelle ère pour le peuple grec et pour l'Europe est à portée de main. Syriza, dont le programme répond aux urgences sociales et formule des propositions pour redresser le pays, est en tête de tous les sondages. Sa victoire, que je souhaite ardemment, serait non seulement un espoir mais aussi la première pierre d'une solution commune et de progrès pour tous les européens qui souffrent. Dans la gauche européenne réside l'issue positive à la crise en Europe.

Je souhaite un plein succès à mon ami Alexis Tsipras et à Syriza. Jusqu'aux elections, le PCF informera les français et combattra les pressions sur le peuple grec d'où qu'elles viennent. Le peuple grec est adulte et indépendant, il doit décider librement de son avenir.

Pierre Laurent
Secrétaire national du PCF
Président du PGE

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 21:12

A.Tsipras: Et maintenant un mandat fort pour un gouvernement SYRIZA.

A l’occasion de la présentation à la Chambre de Commerce et d’Industrie des propositions programmatiques de SYRIZA pour le tourisme, Alexis Tsipras s’est félicité de l’avancement de la date de l’élection présidentielle en qualifiant l’accélération actuelle de l’évolution politique en Grèce de «grande victoire du peuple et de la démocratie» puisque «ce sont le peuple et les citoyens qui obligent la coalition gouvernementale à ce repli et à la fuite vers l’avant».

Mesdames et Messieurs,

chers invités

Je remercie de la part de SYRIZA les représentants des institutions productives, des organismes professionnels et syndicaux, les représentants des partis et aussi les ambassades pour leur participation à cette manifestation.

Une manifestation qui loin d’être de nature introvertie, elle est ouverte à tous car elle a pour objet la présentation des propositions programmatiques de notre parti pour le tourisme, – qui est une des industries les plus fructueuses pour la reconstruction de l’économie grecque – l’échange des idées et l’enrichissement du débat.

Mais cette rencontre est marquée par sa date. Elle a lieu un jour après l’acte suicidaire du gouvernement d’avancer les dates de l’élection présidentielle.

Un jour donc après la reconnaissance par toutes les parties qu’il y a une impasse politique.
L’accélération de la procédure de l’élection présidentielle par un Parlement délégitimé et incapable d’assurer le large consensus exigé par le législateur pour l’élection du Président de la Démocratie, équivaut de fait à l’accélération de la mise en œuvre du recours au.

Et enfin, nous savons maintenant que le 29 Décembre termine l’action destructrice du gouvernement bipartite des mémorandums.
Et la nouvelle année apportera la souveraineté populaire et un mandat fort pour un gouvernement de salut social autour de SYRIZA.

L’accélération de la procédure électorale qui était depuis longtemps réclamée par l’opposition et refusée par le gouvernement comme facteur supposé d’instabilité politique et d’incertitude, elle est devenue hier initiative du gouvernement par nécessité et non pas par choix.

Car sa politique est arrivée à des impasses destructeurs.
Car l’opposition de la société à cette politique s’est genéralisée.
Ce sont le peuple et les citoyens qui obligent la coalition gouvernementale à ce repli et à la fuite vers l’avant.

Et de ce point de vue, l’accélération de l’évolution politique est une grande victoire du peuple et de la démocratie.
Lors des élections qui sont à venir s’opposeront donc, distinctement, deux projets politiques alternatifs pour notre pays:
D’un côté il y aura le projet de M. Samaras, qui veut statufier le Mémorandum, comme le laissent apparaître son courrier électronique à l’adresse de la troïka, et les révélations sur ses intentions concernant les caisses d’assurance, les coupes budgétaires et les nouvelles taxes.

Et de l’autre côté il y aura le projet politique de SYRIZA, qui a été déjà exposé à Thessalonique et qui sera appliqué sereinement et méthodiquement dès le premier jour de la nouvelle gouvernance.

Le mensonge était le fondement et l’outil de la politique intérieure et extérieure de M. Samaras.
Mais le mensonge a les jambes courtes.

Il mentait à ses partenaires en les laissant croire qu’il disposait de 180 voix au Parlement qui lui permettraient de continuer sa descente infernale.

Il mentait aussi au peuple en déclarant qu’il avait obtenu un accord sur le règlement de la dette.

Et maintenant il est obligé d’admettre qu’il n’a ni l’un ni l’autre.

Et naturellement il n’a pas osé de présenter les mesures qu’il a promis de faire voter par le Parlement.

Mais ses courriers électroniques [adressés à la Troïka] ne sont pas restés cachés et les engagements de M. Samaras à la Troïka ont vu la lumière du soleil.
Et c’est ainsi que nous sommes passés de la fameuse «sortie du tunnel mémorandaire » aux « ténèbres profondes ».

Et maintenant, M. Samaras est contraint de trouver pour le vote des mesures préalables [réclamées par la Troïka] 180 et non plus 151 voix au Parlement.

Car cest bien cela l’objectif des trois votes successifs au Parlement.

L’élection d’un nouveau Président n’est pas le seul enjeu du vote parlementaire. M. Samaras demande aussi le vote combiné des mesures préalables réclamées par la Troïka et des nouvelles qui accompagnent la poursuite du Mémorandum et qui vont de pair avec la perspective de la continuité du mandat du gouvernement actuel.

Mais à ce propos je veux adresser un message bien clair.

L’année 2014 est différente de 2012.

Le terrorisme ne passe plus et tourne en ridicule les apeurés qui tentent à leur tour d’apeurer le peuple.

Le droit d’un peuple à sa dignité est inaliénable et il ne peut pas être laissé à la discrétion des marhés.

Et surtout pas à la discrétion des marchés qui de toute façon tournent leur dos à la Grèce.

Certains doivent enfin le comprendre.

Notre peuple qui subi depuis quatre ans vainement des sacrifices injustes, il ne redoute et n’est effrayé que d’ une chose:
De la poursuite du martyre des nouvelles mesures, des coupes supplémentaires dans les retraites, des taxes aberrantes comme l’ ENFIA, du chômage, de la désintégration sociale.
Et il a raison d’avoir cette crainte parce que les mesures préalables exigées et acceptées par M. Samaras ne se cachent plus.
M. Samaras ne peut pas bluffer les électeurs une deuxième fois avec un agenda caché.
Il n’ a plus de contes de fées à raconter. Qui a pu oublier ses vantardises de 2012 et de son illustre « renégociation »?
Ainsi donc, l’enjeu principal de cet affrontement électoral est le vote des mesures préalables exigées par la Troïka et les dilemmes sont les suivants:

– Pour ou contre la hausse de la TVA sur les médicaments?

  • Pour ou contre un mécanisme de réduction automatique des pensions de retraite?

  • Pour ou contre la libération des licenciements?

  • Pour ou conte le retour de lock-out?
  • Pour ou contre la suppression de la Prestation de la Solidarité Sociale pour les Retraités (EKAS)?

Le vote des parlementaires le 17, 23 et 29 décembre portera en premier lieu sur ces questions.

Amies et amis,

Je profite de l’occasion de cette assemblée d’appeler à la vigilance démocratique tous les Grecs qui ont supporté et continuent de supporter le lourd coût de la politique actuelle .
Pour inviter tous les citoyens à transformer leur opposition aux mémorandums, et aux accords impudents du gouvernement actuel par courrier électronique en force subversive et solidaire.
Le peuple grec devra choisir prochainement celui qui mènera les négociations cruc
iales.

Qui protégera mieux ses intérêts, qui libérera le pays de la tutelle étouffante et destructrice des créanciers?
Ceux qui nous ont amené à la situation actuelle?
Ou SYRIZA qui se bat pour le changement démocratique, pour la justice sociale, et pour la résistance nationale à la transformation de la Grèce à une filiale de l’entreprise des grands intérêts?
Notre peuple a fait un grand pas avec ses combats.
Dans les prochaines semaines il sera appelé à compléter son action en bouleversant les dessins gouvernementaux et mémorandaires.
En donnant à SYRIZA une grande et incontestable majorité combative qui lui permettra de mettre en œuvre son programme et de franchir tous les grands obstacles que nous connai
ssons d’avance.

Je suis convaincu que la nouvelle année sera une période de changement, d’espoir et d’optimisme en Grèce et en Europe.

Je suis convaincu que la nouvelle année sera celle du changement, de l’espoir et de l’optimisme en Grèce et en Europe.

Traduction:Vassiliki Papadaki

See more at: http://left.gr/news/al-tsipras-apo-evea-thetiki-exelixi-i-epispeysi-eklogis-ptd-pame-gia-kyvernisi-koinonikis#sthash.ifOtNMIC.f5rzjVvo.dpuf

Partager cet article
Repost0

BRUNO FORNACIARI

HPIM3303

Recherche

Texte Libre