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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 18:58

 

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 03:50

Politique - le 24 Août 2012

rentrée

La crédibilité des propositions

Au-delà de la pure arithmétique électorale, le rassemblement initié par le PCF et le Parti de gauche inspire confiance aux Français, au même niveau que le PS au pouvoir.

 

Le résultat des élections a été rude pour les militants du Parti communiste français et du Front de gauche. Grâce à (ou en dépit de) une vague de gauche qui a fortement fait monter les suffrages pour les candidats se revendiquant de François Hollande, ces derniers, dans la plupart des cas, ont été élus, y compris dans des circonscriptions détenues historiquement par le PCF, profitant du ras-le-bol de Sarkozy et de l’envie de changement immédiat. Est-ce à dire que les électeurs ont jugé irréaliste ou inutile l’apport à une majorité de gauche de députés du Front de gauche ? Notre sondage sur la confiance des Français pour relayer leurs attentes bouscule en fait bien des idées reçues. Le score de 11,1 % des voix à la présidentielle – certes très bon, inégalé depuis les 15,5 % du candidat du PCF en 1981, Georges Marchais –, et les 7 % récoltés aux législatives ne résument pas, loin de là, l’influence des idées du Front de gauche dans la vie citoyenne.

 

La longue bataille des idées n’a pas été inutile, ce rassemblement de forces de gauche ayant marqué des points décisifs quant à la crédibilité des propositions qu’il défend : 25 % des Français classent ainsi le Front de gauche en tête des offres politiques qui défendent le mieux les intérêts des salariés, à quasi-égalité avec le Parti socialiste au pouvoir (27 %), devant l’UMP (22 %), et largement devant le Front national (seulement 12 % de citations). Surtout, le Front de gauche est perçu comme le meilleur défenseur de leurs intérêts par les jeunes (33 % des 18-24 ans contre 15 % pour le PS) et par les ouvriers (28 % de confiance prioritaire au Front de gauche contre 24 % au PS, 19 % à l’UMP et seulement 11 % au FN, qui convoite en particulier ces électeurs). Pour Yves-Marie Cann, analyste chez CSA, ces résultats montrent, au-delà des résultats électoraux, que « le vœu de changement politique reste élevé chez les Français en dépit des craintes relatives à la mauvaise conjoncture sociale et économique ».

 

Sébastien Crépel

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 04:52

Politique - le 24 Août 2012

rentrée

Ce vendredi dans l'Humanité, Le Front de gauche trace son avenir

Créé pour la présidentielle, le conseil national a rassemblé autant de membres de partis que de sympathisants non organisés. C'est une direction collégiale en construction.


De son expérience au conseil national du Front de gauche, l’universitaire Jeannette Habel garde l’image d’un « lieu d’une grande facilité d’écoute, d’échange et d’ouverture ». Membre du conseil scientifique d’Attac, elle fait partie des 40 % de personnalités non encartées qui avaient été sollicitées pour siéger dans cette structure, créée dans le cadre de la campagne présidentielle. Sans être un organe de décision, il a permis que s’expriment « des personnes de culture et de tradition politique très différentes. En toute liberté », confie-t-elle.

 

Se pose désormais la question de la pérennisation du conseil national, « probablement plus ou moins tel qu’il est ». Paritaire et regroupant les représentants de toutes les organisations qui forment le Front de gauche, plus des personnalités du monde syndical ou associatif sans appartenance à un parti. Les militants devront également se pencher sur le rôle qu’il devrait jouer. Deviendrait-il l’instance dirigeante du Front de gauche, une sorte de « parlement » ?

 

Des interrogations auxquelles existent, pour l’instant, peu de réponses. « Toutes les questions doivent être mises sur la table sans tabou. Il faut prendre le temps du débat, de la réflexion collective, afin que chacun avance au même rythme », estime Pierre Laurent, jusqu’ici président de cette structure. À l’université d’été, un atelier est consacré, dimanche matin, à une réunion du conseil national, ouverte à tous les militants, pour discuter de son fonctionnement, de son évolution, de sa composition, de son association aux décisions du Front de gauche. Un atelier conçu comme « une première étape de réflexion, précise Jeannette Habel. Aucune décision ne sera prise. Les propositions émises seront actées par les différentes organisations du Front de gauche et par le conseil national ».

 

Jeannette Habel relève toutefois que la coordination nationale, qui réunit une fois par semaine les huit composantes de l’alliance, est « déjà en train d’en débattre. Même si l’on prend part à la discussion, nous, les militants inorganisés, avons moins de poids dans la prise de décision ». L’universitaire se dit « persuadée » que les controverses permettront une issue positive, car, dit-elle, « on est porté par une dynamique historique nouvelle ». 


Mina Kaci

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 04:35

 

Politique - le 24 Août 2012

rentrée

Le Front de gauche discute de l’avenir de la gauche

La coalition ouvre son université ce weekend. Ces estivales citoyennes se clôtureront dimanche par un meeting. Le Front de gauche est confronté à deux questions essentielles, celle de son positionnement après l’avènement de la gauche au pouvoir et celle de son fonctionnement interne. 


« Ne cassons pas l’espoir », confie Amadou Démé, responsable communiste, à Grigny, dans l’Essonne. « Ne donnons pas le signe que l’on traîne des pieds », met en garde Claude Michel, syndicaliste, sans parti. L’inquiétude qui apparaît ici et là dans les rencontres du Front du gauche révèle l’attachement des militants à poursuivre ensemble la belle aventure du printemps électoral. « Si l’on veut que l’essai de 2012 soit transformé dans les échéances suivantes, il ne faut surtout pas revenir en arrière, souligne Roger Martelli (Fase). Mais vouloir poursuivre n’est pas incompatible avec l’envie de faire évoluer et, s’il le faut, de transformer l’outil. »

 

 

Une force qui compte sur la scène politique


Ici et là on se remémore la Bastille noire d’une foule imposante et enthousiaste. On ne se rappelle pas cet événement par nostalgie mais pour mieux se persuader de la force que peut représenter cette alliance née officiellement le 8 mars 2009.

 

Une force qui a rassemblé près de quatre millions de voix à la présidentielle. Une force qui compte désormais sur la scène politique, comme le relève le sondage CSA pour l’Humanité (voir page 3) dans lequel 25 % des personnes interrogées estiment que le Front de gauche défend «le mieux les intérêts des salariés». Une force que ne peut nier le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Une force qui, contrairement aux apparences, s’est mise en réflexion dès le lendemain des résultats électoraux pour analyser les résultats, les siens en particulier, débattre de sa place dans le nouveau paysage politique, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, et de son fonctionnement interne. Toutes les structures du Front de gauche, des comités locaux au conseil national (voir ci-dessous), en passant par la coordination ou les fronts thématiques, ont ainsi cogité avant le repos estival. Une réflexion en interne sans connexion entre ces différents niveaux qui ne suivent pas le schéma pyramidal des partis.

 

 

la politique à mener pour changer la société


Débats et propositions sont donc suffisamment avancés à la veille de son université d’été, demain et dimanche, à Grenoble, en Isère, où des milliers de militants sont attendus, où les représentants de ses huit composantes prendront la parole, où des dizaines d’ateliers et de réunions approfondiront deux des questions existentielles auxquelles reste confronté le Front de gauche : son positionnement stratégique face au gouvernement actuel et sa nouvelle manière de fonctionner.

 

Ces deux questions provoquent une controverse, à la fois passionnée et passionnante. L’ensemble des militants se retrouvent sur la politique qu’il convient de mener pour transformer la société. Mais des divergences apparaissent sur la stratégie à adopter pour tendre vers ce mieux-vivre. Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) souhaite une « autonomie conquérante » ; Pierre Laurent (PCF) une liberté d’action « pour obtenir les inflexions majeures ». Cette divergence des représentants des principales formations de la coalition est mal vécue pour certains militants, angoissés par une supposée rupture. « Nous avons évité jusqu’ici les débats de personnes et de pouvoir. Et là, comme il n’y a plus de campagne électorale, chacun veut vivre sa partition. Pour moi, le Front de gauche, ce n’est ni Mélenchon ni Laurent, c’est les quatre millions d’électeurs », estime Amadou Démé. Mais, pour Janette Habel (sans parti), membre du conseil national, « si l’on admet de regrouper plusieurs courants politiques, nous devons accepter que s’exprime la pluralité des opinions. On doit cohabiter avec ça pour une durée que l’on ne peut prévoir car elle dépendra de la situation politique. On doit tout de même s’entendre sur orientation commune ». En ce sens, une charte stratégique est en cours d’élaboration.

 

 

devenir une construction politique inédite


Depuis sa fondation, le Front de gauche a vécu une succession de rendez-vous électoraux : les européennes, les régionales, les cantonales, la présidentielle et enfin les législatives, augmentant son score à chaque scrutin.

 

D’une alliance électorale, il entend devenir une construction politique inédite.

 

La transformation est cependant loin d’être simple. Il faudra innover et « trouver, dans la durée un fonctionnement de plus en plus collégial, même en place des formes de participation qui ne mettent personne sur la touche », souligne Pierre Laurent.

 

L’élan électoral avait suscité des enthousiasmes et entraîné des milliers d’adhésions, au PCF et au PG et au… Front de gauche, même s’il n’est pas possible statutairement de le faire actuellement. C’est justement l’un des points qui provoquent des réactions. Faut-il ou non créer une carte du Front de gauche ? Appartiendrait-il aux comités locaux de les accueillir ? Et quelle sera la place des sans-parti ? Pour Michèle Riot-Sarcey (membre du conseil national, sans étiquette), « il faut donner aux assemblées citoyennes tout leur statut. Il faut que cesse l’éternelle délégation de pouvoir. Le Front de gauche doit être exemplaire sur la démocratie interne ». Un souci sur lequel veille toute la famille Front de gauche.

 

Il reste que, pour Jean-Luc Mélenchon, l’alliance est « d’abord une stratégie d’action avant même d’être un cadre formel, une organisation ». Il estime que « c’est en auto-construisant que le Front de gauche se définit ».

 

Le débat est loin de s’achever.

 

REPÈRES
octobre 2008. Le PCF lance « un appel aux forces politiques et sociales » 
pour une « refondation 
de la construction européenne » à constituer des listes communes 
aux européennes.
7 juin 2009. Aux élections européennes, le Front 
de gauche recueille 6,45 % des voix au plan national.
14 mars 2010. Le Front 
de gauche recueille 6,95 % des voix dans 17 régions sur 22 aux élections régionales.
27 mars 2011. Le Front 
de gauche obtient 8,92 % des voix et 118 élus aux élections cantonales.
1er avril 2011. Les trois composantes (PCF, PG, Gauche unitaire) signent ensemble un « texte 
d’accord du Front 
de gauche pour 
la présidentielle 
et les législatives », qui prévoit la mise en place 
d’un « collectif national » pour animer la campagne.
22 avril 2012. Le candidat du Front de gauche 
à la présidentielle, 
Jean-Luc Mélenchon, recueille 11,11 % des voix.

 

 

Au programme des estivales citoyennes

 

Des milliers de militants sont attendus à l’université d’été qui se tient demain et dimanche. Des ateliers sur l’Europe, l’emploi, la démocratie, l’écologie, les rapports entre les syndicalistes et les politiques, la santé ou encore les droits des femmes et des migrants se déroulent toute la journée de samedi. Un meeting donnant la parole aux neuf organisations qui composent le Front de gauche est programmé dimanche à l’issue des travaux.

 

Ce même jour, la coalition discutera de son fonctionnement interne, en mettant l’accent sur le devenir des structures existantes, tels que les fronts thématiques, les assemblées citoyennes, le conseil national ou encore les nouvelles formes de militantisme.

 

Par ailleurs, ce dimanche 
se tiendra le rendez-vous national du bon de soutien 
à la Fête de l’Humanité, 
avec vente de la vignette
et de l’Humanité Dimanche. Un débat sur les médias est également à l’ordre du jour.

 

Mina Kaci

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 17:39

 

CDI à durée déterminée (limitée) : Michel Sapin doit rectifier ses propos ou signer un vrai CDI comme conseiller auprès du MEDEF

En évoquant ce matin au micro d’Europe 1, les 150.000 contrats d’avenir prévus pour la rentrée, Michel Sapin a expliqué que ces contrats proposeront aux jeunes «un vrai boulot en contrat à durée indéterminée pendant une durée suffisante, entre un an et trois ans». Manifestement, le ministre du travail n'a pas du prendre assez de repos pendant ses vacances pour se fourvoyer de la sorte. Un CDI en France est un acquis social important qui protège les salariés du secteur privé contre la précarité en leur donnant une garantie d'emploi.

 

Michel Sapin doit rectifier au plus vite ses propos ou signer un vrai CDI comme conseiller auprès du MEDEF qui doit se pincer pour y croire. L'emploi des jeunes est une affaire sérieuse qui ne mérite pas d'y introduire toujours plus de précarité. La lutte victorieuse contre le CPE n'est pourtant pas si loin pour que cela serve de leçon au gouvernement qui aurait ainsi le bon goût de se souvenir que d'être de gauche ce n'est pas précariser sa jeunesse mais assurer son autonomie et son insertion sociale et professionnelle.

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 08:16

 

L’université d’été du Front de gauche se tient le week-end prochain. Chaque jour, nous abordons une des questions auxquelles la construction politique inédite est confrontée.


Emballé par la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, Omar, trente-six ans, technicien commercial au chômage, lâche en toute naïveté : « Je veux adhérer au Front de gauche. » Le jeune intérimaire ne sait pas que cette phrase, anodine en apparence, soulève un débat depuis l’origine du Front de gauche. Né officiellement le 8 mars 2009 du cartel PCF, Parti de gauche et Gauche unitaire, la coalition a vu grossir le nombre de ses militants, qu’ils soient membres des huit organisations qui la composent ou sans étiquettes partidaires. Or, pour l’heure, ces derniers n’y ont aucune existence légale. Et veulent désormais être reconnus comme des adhérents à part entière.

 

La question n’est pas posée comme telle par Omar et tant d’autres nouveaux mordus de la politique, émus par les rassemblements du Front de gauche tout au long de la campagne électorale. Elle émane plutôt de ces nombreux associatifs, syndicalistes, intellectuels et ex-membres d’une formation politique qui ont rejoint l’alliance. « Quelle est notre place ? » interroge 
Josiane, ancienne élue du PCF, lors d’une rencontre du comité local Front de gauche, à 
Arcueil (Val-de-Marne). « Je veux compter, je ne veux déléguer à quiconque ma voix. Je veux que l’on garde cette liberté de débats et d’actions que nous avons entre nous à Arcueil », précise-t-elle.

 

Avoir un poids décisionnel en tant que personne, en tant que structure de proximité, demeure une exigence commune à l’ensemble des comités, souvent désignés sous le générique « assemblée citoyenne », pièces maîtresses du puzzle dessinant le Front de gauche. Ce débat s’exprime également au sein de son conseil national, composé de 40 % de militants non encartés. Dont le syndicaliste Pierre Khalfa : « Personne ne veut que les partis disparaissent, dit-il, mais il faut donner des signes politiques rapides qui montrent les transformations. »

 

Au-delà de son positionnement politique, la coalition se doit de répondre au défi de « passer d’une forme fonctionnant comme un cartel à une force politique marchant au consensus », souligne Pierre Khalfa. Faut-il encourager l’adhésion individuelle au Front de gauche ? Ses représentants y réfléchissent : « Ce sera le signe que l’on s’ouvre, explique Danièle Obono (Convergences et Alternative). C’est un premier pas. » Elle ajoute : « Nous devons faire en sorte que la carte ait un contenu politique et une traduction démocratique. Nous devons proposer un mode d’implication national. » Un consensus semble se profiler pour que les militants non encartés puissent, au moins, adhérer dans les structures locales.

 

En rejetant l’idée de se transformer en une formation unique, le Front de gauche doit innover pour trouver une organisation qui associe l’ensemble de ses membres. Une gageure d’autant que, à l’image du comité d’Arcueil, les militants veulent continuer à décider eux-mêmes des thématiques et des actions à développer. Sans consigne d’en haut ni trop de formalisme. L’université d’été, les 25 et 26 août, à Grenoble (Isère), offrira à la coalition l’occasion d’approfondir ce débat, déjà largement entamé au conseil national.

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 15:01
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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 05:31
Pierre Laurent : "Le gouvernement a mangé son pain blanc"

INTERVIEW - Critique sur François Hollande, le chef du PCF veut combattre le traité européen au Sénat où il doit remplacer Nicole Borvo fin septembre. Extraits de son interview à paraître dans le Journal du Dimanche.

Quel est votre avis sur les 100 premiers jours de François Hollande?


Les débuts du gouvernement sont marqués par les contradictions que l’on craignait. Nous avons voté les premières mesures fiscales positives, mais le gouvernement a mangé son pain blanc. Il est resté les bras croisés devant l’annonce des plans de licenciements, nous avons vu son impuissance face à PSA. Pour la rentrée, j’ai les plus grandes inquiétudes. Nous ne sortirons pas de la crise si nous n’y répondons que par l’austérité. Les grandes difficultés sont devant nous et face à elles, le gouvernement manque de l’ambition nécessaire.

 

Il n’y a pas besoin de modifier la Constitution pour faire appliquer le traité budgétaire européen. Comment réagissez-vous à cette décision du Conseil Constitutionnel annoncée jeudi?


Elle accroit dangereusement le risque d’une ratification dans le dos des Français. C’est un corset de fer que la France enfilerait en ratifiant ce traité. Le pacte budgétaire prévoit une austérité drastique avec des sanctions automatiques pour les pays qui ne respecteraient pas la réduction du déficit public.

 

 

Vous voulez un référendum. Pourquoi?


François Hollande s’était engagé à renégocier ce traité et il n’a pas obtenu de renégociation. C’est donc aux Français de trancher car la nature du pacte lui-même touche à la souveraineté nationale sur les choix budgétaires. Je continue donc à demander solennellement au chef de l’Etat de les consulter par référendum.

 

 

N’est-ce pas une bataille perdue d’avance ?


Non. Le Front de gauche est mobilisé et d’autres peuvent l’être. J’en entends notamment au PS et chez les écologistes. Des associations comme Attac sont décidées à agir, des forces syndicales aussi. Je les invite à se rassembler et à tenir des initiatives communes dès la fin du mois d’août et pendant le mois de septembre. La fête de l’Humanité sera un grand rendez-vous de cette mobilisation nationale. Ce sera la bataille prioritaire de la rentrée.

 

Retrouvez l'intégralité de cet entretien demain dans le Journal du Dimanche


Arthur Nazaret - Le Journal du Dimanche

samedi 11 août 2012

 
François Hollande et Pierre Laurent A paraitre dans leJDD

Pierre Laurent regrette l'impuissance du gouvernement en matière de plans sociaux. (Reuters)

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 07:59

Règle d'or / pacte budgétaire européen : François Hollande doit consulter les français par referendum

 

En donnant son feu vert à l'inscription de la règle d'or dans le droit français, le Conseil constitutionnel ouvre la porte à une ratification parlementaire du pacte budgétaire européen.
Cette décision ne change rien au problème de fond démocratique posé par cette ratification.

Je demande une nouvelle fois solennellement à François Hollande de consulter les Français par référendum sur cette question fondamentale pour l'avenir du pays et cela pour au moins deux raisons.


La première : la renégociation du pacte à laquelle il s'était engagé n'a pas été obtenue. C'est donc aux Français, qui ont élu François Hollande pour remettre en cause le pacte Sarkozy/Merkel, de se prononcer sur son éventuelle ratification.
La seconde : ce pacte prévoit un objectif de réduction de dépenses publiques plus drastique encore que Maastricht et la RGPP réunis. La France enfilerait un insupportable corset de fer.
Il s'agit de faire payer toutes les crises des marchés financiers par de l'austérité imposée aux salariés.


Maastricht a été une première et grave erreur en  sanctuarisant le pouvoir des marchés financiers. La ratification du pacte budgétaire serait une deuxième grave erreur qui se paierait chère très longtemps.


Le chemin d'une autre Europe doit être emprunté au plus vite. Pour sortir de la crise il faut sortir de l'austérité. La priorité doit être donnée à l'investissement public, social et écologique.
Le rôle de la Banque Centrale européenne doit être changé et mis au service de cet objectif. Le contrôle public sur les banques doit être reconstruit et une banque publique européenne doit être créée.

 

J'appelle toutes les forces disponibles à gauche, dans le monde syndical et associatif à se rassembler et à agir en commun pour refuser la ratification parlementaire envisagé par le gouvernement pour la fin septembre.


Le PCF avec le Front de gauche prendra toutes les initiatives  en ce sens. La fête de l'Humanité doit être un rendez-vous majeur de cette mobilisation.

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 07:44
Samedi 28 juillet 2012
par André Depouille, à titre personnel
 

Parmi les démissionnaires qui sont G.A., il y a parmi eux des personnes comme Olivier Martin, Samy Joshua, François Coustal ou Guillaume Liégeard que j’estime et qui ont été pour moi des références. J’ignore ce qui restera du NPA et j’ignore à quoi il ressemblera à l’avenir : probablement une organisation avec des déséquilibres ultra-gauches, par rapport à ce que je souhaite. Mais quand on voit un appel de leur part sur le site GA à l'adresse http://www.gauche-anticapitaliste.org/content/pourquoi-nous-allons-rejoindre-le-front-de-gauche-tribune-parue-sur-mediapart qui circule sur Facebook avec un dessin où est écrit "suivez-nous!", il faudra bien un jour dire où ils proposent de nous mener. Concrètement pour moi, le Front de Gauche est une structure de cartel électoral uniquement nationale + un mirage médiatique. Mais localement il n’y a pas de Front de Gauche concret et « aller au Front de Gauche » cela me paraît aller nulle part.

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Fédérer les petits groupes du FG qui ne sont ni PCF ni PG?

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Quant au souhait de G.A. de fédérer les tous petits groupes du FG extérieurs au PCF et au PG (soit refaire un FASE-bis) cela apparaît comme une répétition du désastre des collectifs unitaires de 2006 (qui ont abouti à la FASE) et qui me rappelle des échecs encore bien plus énormes que le NPA !!! L'ex LCR a eu le courage de prendre des risques en se dissolvant, a essayé et probablement perdu (échec partiel ou échec total ?, je ne sais pas) mais ceux qui ne font que répéter éternellement le coup du rassemblement avec accumulation des structures sans en dissoudre aucune, peuvent créer une FASE bis et ensuite une phase-ter FASE-ter (avec un autre nom), ils ne feraient que recréer une structure aussi petite, aussi inconnue et aussi impuissante que la FASE actuelle. Avec ce genre de méthode, on décourage 99% de ceux qui nous suivent et on ne crée certainement pas l’outil qui nous manque pour peser politiquement.

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Prochaine élection les municipales!

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Dans ma ville le combat pour qui aura les futurs postes d'adjoints au maire PS à l’occasion des municipales est commencé depuis huit mois (tout poste qui serait gagné par le PG serait un poste perdu par le PCF). Ils seront avant tout concurrents et il est inimaginable qu'il y ait une négociation commune de l’ensemble FG vis à vis du PS.

Dans ces conditions parler « d'assemblées citoyennes locales et décisionnelles du Front de Gauche », cela paraît, dans l’immédiat, pas plus facile à atteindre que le socialisme mondial ou les Etats Unis socialistes d’Europe.

En attendant, on fait quoi? Critiquer le NPA ils savent le faire, parfois avec des critiques que je partage. Un certain nombre de membres de G.A. (mais aussi certains NPA) tombent dans l’insulte mais on peut mettre cette bêtise sur le compte d’une séparation amoureuse récente et imaginer et espérer que sera disparaîtra un peu plus tard.

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Unité dans la lutte

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Pour l'unité dans la lutte, être dans un prétendu FG sans existence concrète locale ou hors du FG, cela ne changera rien!

A moins de vouloir limiter l'unité dans la lutte à ceux qui ont soutenu Mélenchon ??? (ce qui voudrait dire exclure de l'unité la gauche du PS, la gauche des Verts, le NPA, Lutte Ouvrière, divers militants associatifs et syndicaux et d'autres). Mais dans ce cas la structure Front de Gauche deviendrait le principal obstacle à une riposte unitaire aux attaques du gouvernement et du MEDEF. Ce serait le sommet du sectarisme. Nous devons tous espérer que cela n'arrivera pas.

Etre acteur plutôt que spectateur ???

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Un des slogan de G.A. contre le NPA est "Etre acteur plutôt que spectateur ». Or le FG ne propose que des rôles de spectateurs à ceux qui ne sont ni au PCF ni au PG. Il y a bien eu aux présidentielle et législatives quelques rôles de colleurs d'affiches possibles mais certainement aucune possibilité à participer à une décision politique. Bien sûr G.A. dit souhaiter que cela change mais le Front de Gauche est aussi vieux que le NPA et s'il était possible de faire des assemblées FG locales avec possibilité de décisions politiques qui seraient ensuite appliquées, on s'en serait déjà aperçu depuis longtemps.

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BRUNO FORNACIARI

HPIM3303

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