La séquence des primaires aura été longue. tous les médias en auront fait leur choux gras.
Des centaines d'articles de journaux, des heures de reportages, des émissions spéciales et l'omnlprésence des dirigeants socialistes sur les plateaux télé et pas seulement les "impétrants".Les
appels à la participation au scrutin des primaires, processus "démocratique" chargé de désigner celui qui serait le mieux à même de battre Nicolas Sarkozy en 2012, selon les sondages, furent
relayés sans discontinuité par les radios, France Inter en tête, et les télés.
Pour sûr, "l'ambiance" était donnée, la participation fut forte exprimant ainsi la vilonté de pouvoir dire son mot sur la politique proposée. Ce n'est peut-être d'ailleurs qu'une illusion
qui se résume en fait à départager les candidats de" l'appareil", lequel n'avait pu les départager lui-même sans risquer des fractures.
Ainsi, l'intrusion des électeurs, la plupart de gauche au premier tour a permis de s'insinuer quelque peu dans le débat des éléphants, ancien et nouveau. L'illusion Montebourg a fait flores,
jusqu'à la veille du 2e tour. Les primo-électeurs ont choisi à 87 % la tradition socialiste, tandis que 17 % quand même entendaient faire entendre une voix différente.Mais la machine a broyer
les différences, a uniformiser les espoirs a fait son office au 2e tour.
Reste qu'il va falloir savoir maintenant, réellement, en dehors des effets de tribune ou de manche étalés lors de la campagne électorale partisanne, de quelle politique le candidat retenu par
les électeurs, François Hollande, quelle politique et quel programme il leur soumettra en mai 2012, Le candidat désigné par les électeurs et non pas les militants
appartient-il encore au Parti qui va faire la campagne , ou va-t-il progressivement s'éloigné des meilleurs intentions du programme socialiste (toutes ne le sont pas) pour se recentrer et
élargir sa clentèle électorale? Ce qui inquiète d'ailleurs Dominique Paillé porte parole des centristes qui y voit là un candidat qui chasse sur leur terres.
D'ailleurs la plus grande affluence "suspecte" du 2e tour (certains laissent entendre que la droite se serait déplacée tandis que des électeurs les plus à gauche seraient partis à la pêche)
afin de peser sur les choix les plus droitiers offerts au 2e tour. François Hollande aura reçu le soutien de Manuel Valls à droite du PS, de Baylet à droite de la gauche, de Ségolène Royal qui
louche vers la droite du Modem ( elle prône un arc d'alliance illusoire allant de l'extrême gauche aux gaullistes), et enfin, de Arnaud Montebourg," l'etoile filante" de gauche dont la
reconversion in-extemis fleure bon avec le carrièrisme.
François Hollandes sera-t-il le candidat des sondages et du système ou celui de la transformation alternative à la crise du de l'économie de marché et de la concurrence libre et non faussée?
Il va falloir connaître les intentions du candidat désigné car des questions se posent quand même.En effet, entre les positions droitières, presque Sarkosiites de Manuel Valls et celle
de Arnaud Montebourg, plus proche de celles de Mélenchon que de celle d'Aubry, qui, elle-même semblait repousser le "système" et le centrisme des "Hollandais" il va falloir clarifier les
positions.
Le candidat commun du "front de gauche" Jean-Luc MELENCHON a renouvelé récemment son ofrre publique de débat. Il faudra l'imposer car déjà se met en place concrètement son élimination des
médias. En renforçant la bi-polarisation politique, ces derniers entendent faire la part belle à l'UMPS (ils ont déjà occulté le 1er tour de la Présidentielle et se plaçant au 2e tour
Sarkozy et Hollande, (canal+le 17 octobre 2011) et accessoirement, pour donner le change, à Marine Le Pen et le Modem désignés comme les 4 grands candidats de la Présidentielle.
Les médias(les journalistes-propagandistes quel'on voit partout) forts en gueule pour villipender les grévistes et les luttes des travailleurs en général, offrent allégeance et
coopération au système et à leur candidats. La manipulation médiatique se poursuivra de plus belle.
Il fut un temps où les journalistes dénonçaient la main-mise du pouvoir sur les médias comme une atteinte à la liberté d'expression, comme la marque d'une dictature disaient-ils. Il est vrai
c'était dans les démocraties populaires il y a 20 ans. Il nous faut hélas déplorer, dans ce milieu, la perte d'indépendance ...et de dignité.Le pluralisme, c'est pour les autres, bien
entendu.
Le débat entre soi est tout de mlême moins risqué. Et si j'ai bien compris, maintenant, avec le concours des télés, c'est au tour de l'UMP de disposer des antennes, comme le demande Coppé,
pour 2 mois.
Après la désignation des candidats, place au débat d'idées