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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 15:11

La chirurgie ambulatoire ne doit pas être une variable d’ajustement

Le séjour post opératoire à l’hôpital proposé par le chirurgien permet de surveiller médicalement le patient, de lui assurer une sécurité maximale.

Les médecins qui prescrivent une hospitalisation répondent à un besoin et une nécessité, c’est à eux que revient la décision.

Il ne faudrait pas que la chirurgie ambulatoire qui est pratiquée pour des interventions très particulières deviennent une réponse économique visant à réduire un déficit au détriment de la qualité des soins.

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la santé, interrogée par le journal des échos qui publie l’interview dans son édition du 25 avril a déclaré :

« Les séjours hospitaliers doivent être moins fréquents et moins longs. C’est pourquoi je veux doubler le rythme de croissance de la chirurgie ambulatoire, qui permet aux patients d’être soignés dans la journée, sans passer la nuit à l’hôpital quand ce n’est pas justifié. Dès 2016, une opération sur deux pourra être réalisée en ambulatoire ! Des objectifs seront fixés par région et par pathologie. Pour l’opération de la cataracte, on peut tendre vers les 100 %. Dans chaque région, des programmes seront mis en œuvre pour accompagner les sorties d’hospitalisation, ce qui permettra de réduire la durée des séjours. Au total, 1,5 milliard pourra être économisé sur trois ans dans ce domaine, dont près de 1 milliard pour la chirurgie ambulatoire. »

Personne n’est a priori pour le maintien coûte que coûte des patients à l’hôpital ;

Personne n’est non plus contre la chirurgie ambulatoire quand c’est possible et que c’est correctement encadré avec la surveillance médicale de qualité de l’opéré !

Mais il est nécessaire et même indispensable que tout acte chirurgical soit suivi d’un accompagnement médical sérieux garantissant la sécurité physique et même morale du patient.

Comment va faire le malade pour retourner à l’hôpital si son lieu de domicile est éloigné ?

La douleur doit être prise en charge et on ne peut pas laisser un opéré seul chez lui, sans une surveillance médicale en relation avec l’hôpital.

Le Parisien du 28 avril dernier donne la parole à une femme de 70 ans qui garde un souvenir bien amer de son expérience :


C’est la déontologie médicale et l’intérêt du patient qui doivent primer. « Son opération sous anesthésie générale, programmée en ambulatoire à 10H00 du matin, s'était finalement déroulée dans l'après-midi.
Pourtant son retour à la maison a eu lieu à l'heure prévue, son mari est venu la chercher tout juste une demie-heure après son réveil : "c'était trop tôt, trop juste, une fois à la maison, j'étais mal, complètement détraquée", décrivant "deux jours d'angoisse parce que c'était le week-end". Aujourd'hui, elle juge que sa sortie a été "trop précoce". »

Beaucoup de familles et beaucoup de professionnels sont inquiets par l’annonce faite par la Ministre qui met en avant les questions comptables.

Le plan gouvernemental prévoyant sur 3 ans 11 milliard d’euros de coupes dans les soins de santé, la ministre impose un plan drastique d’économies avec la fermeture de 18 000 lits hospitaliers.

Comment vont travailler les urgences saturées s’ils ne peuvent pas compter sur des lits, supprimés au profit de l’ambulatoire ?

Comment un malade opéré pourra-t-il être hospitalisé après un séjour chez lui si le nombre de lits est insuffisant ?

Autant de questions sans réponse.

La chirurgie ambulatoire devient ainsi une variable d’ajustement au lieu d’être une solution dans certains cas bien précis .

Cette politique d’austérité- il faut dire son nom-interdit de fait aux patients l’accès à l’hôpital par le parcours de soins.

Cette politique renforce l’inégalité devant l’accès aux soins : certains pourront solliciter sur leurs deniers un accompagnement médical approprié chez eux alors que d’autres devront de débrouiller avec les moyens du bord : la famille, les amis …..

Jean-François Chalot

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 18:48

Cuba crée quatre vaccins contre le cancer : une leçon aux firmes pharmaceutiques.

José Manzaneda

Que Cuba ait déjà développé quatre vaccins contre différents types de cancer est sans doute une nouvelle importante pour l’Humanité (1), si nous tenons compte que, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, chaque année meurent dans le monde, par cette maladie, environ 8 millions de personnes (2). Toutefois, les grands moyens internationaux l’ont ignorée presque complètement.

En 2012 Cuba brevetait le premier vaccin thérapeutique contre le cancer du poumon au niveau mondial, la CIMAVAX-EGF (3). ET en janvier 2013 on annonçait secondement, le Racotumomab (4). Des essais cliniques dans 86 pays démontrent que ces vaccins, bien qu’ils ne traitent pas la maladie, obtiennent la réduction des tumeurs et permettent une étape stable de la maladie, en augmentant l’esperance et la qualité de vie.

Le Centre d’Immunologie Moléculaire de La Havane, appartenant à l’État cubain, est le créateur de tous ces vaccins. Déjà en 1985 a été développé le vaccin de la méningite B (5), unique dans le monde, et plus tard d’autres, comme celles qui combattent l’hépatite B ou la dengue (6). En outre, il fait des recherches depuis des années pour développer un vaccin contre le VIH-SIDA (7). Un autre centre étatique cubain, les laboratoires LABIOFAM, développe des médicaments homéopathiques aussi contre le cancer : c’est le cas du VIDATOX, élaboré à partir du venin du scorpion bleu (8).

Cuba exporte ces produits pharmaceutiques à 26 pays, et participe dans des sociétés mixtes en Chine, au Canada et l’Espagne (9). Tout ceci casse complètement un stéréotype très étendu, renforcé par le silence médiatique sur les avances du Cuba et d’autres pays du Sud : selon lequel la recherche médico-pharmaceutique d’avant-garde se produit seulement dans les pays appelés « développés ».

Indubitablement, l’État cubain obtient un rendement économique de la vente internationale de ces produits pharmaceutiques (10). Toutefois, sa philosophie de recherche et commercialisation est aux antipodes de la pratique patronale de la grande industrie pharmaceutique.

Le Prix Nobel de Médecine Richard J. Roberts dénonçait récemment que les fabriquants orientent leurs recherches non a la guérison des maladies, mais au développement de médicaments pour indispositions chroniques, beaucoup plus rentables économiquement (11). ET il indiquait que les maladies propres des pays les plus pauvres - par leur basse rentabilité- ne donnent simplement pas lieu à des recherches. Pour cette raison, 90% du budget pour recherche est destiné aux maladies de 10% de la population mondiale.

L’industrie publique médico-pharmaceutique du Cuba, étant une des principales sources de devises pour le pays, est régie par des principes radicalement opposés.

D’abord, ses recherches sont dirigées, en grande partie, à développer des vaccins qui évitent des maladies et, par conséquent, amoindrissent les frais en médicaments de la population. Dans un article de la revue prestigieuse Science, les chercheurs d’Université de Stanford (Californie) Paul Drain et Michele Barry assuraient que Cuba obtient de meilleurs indicateurs de santé que les USA en dépensant jusqu’à vingt fois moins (12). La raison : l’absence - dans le modèle cubain de pressions commerciales par les firmes pharmaceutiques, et une stratégie d’éducation de la population en prévention de santé.

En outre, les thérapies naturelles et traditionnelles - comme la médecine herboriste, l’acuponcture, l’hypnose et beaucoup d’autres, des pratiques peu rentables pour les fabricants de médicaments, sont intégrées depuis des années dans le système de santé publique gratuite de l’àŽle (13).

D’autre part, à Cuba les médicaments sont distribuées, d’abord, dans le réseau hospitalier public national, de manière gratuite ou hautement subventionnée - précisément grâce aux recettes en monnaie forte par leurs exportations (14).

L’industrie pharmaceutique cubaine, en outre,qui destine un présupposé budget publicitaire qui, dans le cas des multinationales, est supérieur à celui investi dans la recherche elle-même (15).

Finalement, Cuba propulse la production de médicaments génériques qu’il met à la disposition d’autres pays pauvres et de l’Organisation Mondiale de la Santé, à un prix très inférieur à celui de la grande industrie mondiale (16).

Mais ces accords, étrangers aux règles du marché, produisent des fortes pressions de l’industrie pharmaceutique. Récemment, le Gouvernement d’Équateur annonçait l’achat au Cuba d’un important nombre de médicaments, en « réciprocité » par les bourses à des étudiants équatoriens dans l’àŽle et par l’appui de spécialistes cubains dans le programme « Manuela Miroir » pour personnes handicapées (17). Les protestations de l’Association des Laboratoires Pharmaceutiques équatoriens se sont transformées immédiatement en campagne médiatique, en diffusant le message de la supposée mauvaise qualité des médicaments cubains (18).

D’autre part, de nombreux analystes voient derrière le coup d’état du Honduras, en 2009, la grande industrie pharmaceutique internationale, puisque le gouvernement abandonné Manuel Zelaya, dans le cadre de l’accord AUBE, prétendait remplacer l’importation de médicaments des multinationales par lesgénériques cubains (19).

Le blocus des USA à Cuba impose d’importants obstacles pour la commercialisation internationale des produits pharmaceutiques cubains, mais aussi nuit directement à la citoyenneté des USA. Par exemple, les 80.000 personnes diabétiques qui souffrent dans ce pays, chaque année, l’amputation des doigts de leurs pieds, ne peuvent pas accéder au vaccin cubain Heperprot P, qui précisément les évite (20).

Le Prix Nobel Chimique de Peter Agre affirmait récemment que « le Cuba est un exemple magnifique de comment on peut intégrer la connaissance et la recherche scientifique » (21). Irina Bokova, president-directeur général de l’UNESCO, disait se sentir « très impressionnée » avec les réalisations scientifiques du Cuba et montrait la volonté de cette organisation de Nations Unies en les promouvant dans le reste du monde (22). La question est inévitable : disposera-t-elle de la collaboration indispensable des grands médias internationaux pour les diffuser ?

José Manzaneda
coordinateur de Cubainformación.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 05:38

Les hôpitaux publics proposent un plan de 5 milliards d'économies

Publié le 10.04.2014, 15h59 | Mise à jour : 17h51

La Fédération hospitalière de France propose un plan d'économies pour venir au secours des finances de l'Etat. | AFP / François Lo Presti

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Aux grands maux les grands remèdes. La Fédération hospitalière de France (FHF) a présenté jeudi un plan d'économies dans les dépenses de santé, de 5 à 7 milliards en cinq ans, sans fermeture d'hôpitaux mais avec une réduction des effectifs. La FHP fait ses propositions, qui touchent les hôpitaux mais aussi la médecine de ville, au moment où le gouvernement entend économiser 10 milliards d'euros sur l'assurance maladie.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 22:28

Les hôpitaux publics proposent un plan de 5 milliards d'économies

Publié le 10.04.2014, 15h59 | Mise à jour : 17h51

La Fédération hospitalière de France propose un plan d'économies pour venir au secours des finances de l'Etat. | AFP / François Lo Presti

16 réactionsRéagir

Aux grands maux les grands remèdes. La Fédération hospitalière de France (FHF) a présenté jeudi un plan d'économies dans les dépenses de santé, de 5 à 7 milliards en cinq ans, sans fermeture d'hôpitaux mais avec une réduction des effectifs. La FHP fait ses propositions, qui touchent les hôpitaux mais aussi la médecine de ville, au moment où le gouvernement entend économiser 10 milliards d'euros sur l'assurance maladie.

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 14:23

Dépassement d'honoraires : « remboursement à 100% et meilleure répartition sociale »

 

Alors qu’entre en vigueur le dispositif « limitant les dépassements d’honoraires », le PCF ne peut que constater qu’il avait bien raison de dénoncer un tel contrat d’accès aux soins qui, loin de contenir ou faire reculer ces dépassements, ne fait qu’aggraver l’exclusion sociale et le renoncement aux soins.

 

Ce contrat, négocié sous pression gouvernementale entre l’Assurance Maladie, les Complémentaires et les Médecins libéraux, a eu comme nous le redoutions, l’effet inverse de celui annoncé.

 

Il n’a non seulement pas ralenti le processus, mais au contraire il l’a accéléré en facilitant l’adhésion de 2 700 nouveaux praticiens sur les 10 000 premiers signataires du dispositif, soit un tiers d’entre eux, qui ont ainsi quitté le secteur I pour pratiquer un dépassement d’honoraire avec en prime un allègement des cotisations.

 

Ce contrat a, tout à la fois, créé les conditions d’une détérioration de l’accès aux soins et celles d’une mise en péril de l’Assurance maladie et de la Mutualité par une surenchère du coût des soins.

 

C’est pourquoi, le PCF réaffirme sa détermination à tout faire pour continuer à exiger, avec le Front de gauche, ses Parlementaires et l’ensemble de ses élu-es, un remboursement des dépenses de santé à 100% dans le cadre d’une sécurité sociale se réappropriant les richesses produites pour une meilleure répartition sociale.

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 04:00
"Enfin, le centre hospitalier Sud Francilien se libère du PPP avec le groupe Eiffage" (PCF)

Un accord a été trouvé pour libérer le centre hospitalier Sud Francilien du partenariat public privé avec une filiale du groupe Eiffage. Cette sortie devrait faire économiser à la sécurité sociale et aux fonds publics entre 600 et 700 M€.

Pour mémoire, sur l'année 2014 ce sont 48 millions d'euros qui seront versés à ce groupe et l'accord se soldera par un versement supplémentaire de 80 millions d'euros. Il faudra que toute la lumière soit faite sur les profits réalisés par ce groupe grâce à cette aventure.

Le PCF a toujours combattu ce type de procédure. En 2012, les parlementaires communistes avaient obtenu une mission d'enquête sur les PPP avec un éclairage particulier sur celui du Sud Francilien. L'histoire nous donne enfin raison.
Il faut que les investissements hospitaliers relèvent de l’État et soient sortis des opérations financières des grands groupes privés.

Parti communiste français,

Paris, le 28 février 2014.
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 14:22
Deux-Sèvres - Santé
Hôpital Nord : les " craintes " du collectif " sont confirmées "
04/02/2014 05:25

Le collectif de défense de l'offre de soins en nord Deux-Sèvres a suivi de près la cérémonie des vœux du centre hospitalier (NR du 31 janvier). « Les craintes exprimées par le collectif dès sa création sont confirmées, écrit-il dans un communiqué. Les lits de médecine prévus à Thouars et Parthenay ont disparu du projet. Les services d'accueil des urgences de ces deux villes seront remplacés par " une configuration qui reste à définir ". 45 places de soins de suite de Parthenay vont être transférées au plateau technique unique (PTU) à Faye-l'Abbesse et celles qui devaient être installées à Thouars sont abandonnées. Le nombre de lits du PTU chute de 315 à 280. Le coût d'objectif de la construction passe de 108 à 90 millions d'euros, auxquels il faut ajouter 15 millions pour les aménagements routiers. A la lecture de ces bribes d'information, faut-il saluer l'efficacité et la compétence de ceux qui, après 10 ans de travail dans le secret et au prix d'une dépense de 105 millions financée par emprunt, vont finalement supprimer 60 ou 80 lits pour, disent-ils, maintenir l'offre hospitalière en nord Deux-Sèvres ? Quand de telles décisions sont prises au plus haut niveau de l'Etat, peut-on s'étonner du niveau d'endettement de notre pays et des efforts que l'on demande à ses habitants ? »

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 03:33

La santé bucco-dentaire doit être prise en charge à 100%

 

Le PCF se félicite de la volonté exprimée par la Confédération Nationale des Syndicats Dentaires (CNSD), principal syndicat des chirurgiens-dentistes libéraux, seul signataire de l'avenant 2 et 3 de la convention nationale dentaire, d'interpeller le gouvernement sur sa politique de protection sociale dentaire en France, génératrice d'un fort renoncement aux soins de la population. Cette situation intolérable, depuis des décennies, d'inadaptation de la nomenclature des actes professionnels au progrès des sciences et techniques odontologiques, renforce les inégalités sociales d'accés à la santé bucco-dentaire, jusqu'à en devenir un modèle pour l'ensemble de la protection sociale.

 

Le PCF rappele son attachement à une prise en charge à 100% de tous les soins et de la santé de toute la population, incluant donc la santé bucco-dentaire. Cette position a été défendue par les parlementaires communistes et du Front de gauche, à de nombreuses reprises, et encore récemment dans le cadre du PLFFS 2014 ou contre la PPL Leroux, au Sénat comme à l'Assemblée nationale. Cette meilleure prise en charge n'est pas du domaine de l'utopie, puisque tout le monde s'accorde à dire que cela equivaudrait à augmenter de 2 milliards d'euros le budget dévolu aux prestations sociales dentaires, dépenses à laquelle nous proposons d'opposer notamment comme recette la participation des revenus financiers au même taux de cotisation sociale, soit prés de 80 millards de recettes nouvelles. Encore faut-il que le gouvernement en ait la volonté politique!

 

Le PCF rappelle sa disponibilité immediate à toute initiative la plus large possible allant dans ce sens.

 

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 17:18
Encore une occasion ratée de sauver l’hôpital public

Par le groupe CRC / 22 janvier 2014

 

Moratoire sur les fermetures ou les regroupements d’établissements de santé

 

Le Sénat vient de rejeter la proposition de loi déposée par le groupe communiste républicain et citoyen visant à instaurer un moratoire sur les fermetures d’établissements de santé ou leur regroupement.

 

Cette proposition de loi faisait suite au constat d’une dégradation de la situation des hôpitaux publics, tant en termes de conditions de travail que d’accueil des patients, et constituait une réponse pour mettre fin à l’hémorragie des fermetures de services médicaux, des urgences et de maternités notamment.

 

Pourtant, de nombreuses personnalités, professionnels de santé et usagers, se sont mobilisés pour cette proposition de loi en signant une pétition de soutien et ces dernières années, de nombreux parlementaires, de tout bord politique, se sont battus au niveau local pour empêcher des fermetures de services hospitaliers sur leur territoire.


Les sénatrices et sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen s’étonnent donc du rejet de cette proposition de loi avec 34 votes pour et 310 contre.


Ce rejet est lourd de conséquences pour les territoires et les populations. Les fermetures de services, d’établissements et des maternités de proximité ainsi que des centres d’IVG remettent en cause l’égalité d’accès et la qualité de soin pour toutes et tous. Une nouvelle fois, le Sénat, pourtant majoritaire à gauche, a préféré faire primer les économies et les règles comptables sur les besoins essentiels des femmes et des hommes.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 01:15
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BRUNO FORNACIARI

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