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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 11:14
Réforme du système ferroviaire : communiqué de la CGT des cheminots

Ce mardi 30 octobre 2012, le Ministre des transports a présenté les grands contours de la réforme du système ferroviaire. Le Ministre a annoncé la création d’un gestionnaire d’infrastructure unifiée qui réunira la DCF, RFF, SNCF Infra dans le cadre d’une société publique nationale dont le statut juridique n’est pas tranché. Cette société sera rattachée au sein d’un pôle public ferroviaire unifié.

La Fédération CGT des Cheminots prend acte de cette décision qui met fin à 15 ans (création de RFF en 1997) de désorganisation du système ferroviaire, coûteux pour la Nation, engendrant de nombreux dysfonctionnements, pénalisant les usagers et les cheminots dans l’exercice de leurs métiers au quotidien.


Si la volonté du gouvernement par les annonces du Ministre des Transports semble vouloir privilégier le caractère public de la SNCF, il n’en demeure pas moins que tout n’est pas réglé, par exemple sur la question de la dette.

La Fédération CGT des Cheminots ne cesse de défendre le caractère intégré du système ferroviaire. C’est pour cela qu’elle a toujours combattu la création de RFF.

 

C’est dans cet état d’esprit qu’elle défend un projet alternatif « la voie du service public », basé sur un gestionnaire d’infrastructure unifié intégré dans la SNCF, s’appuyant sur la création d’établissements multi activité qui permettrait de mettre en œuvre des interfaces et synergies efficaces entre différents services afin de répondre de manière coordonnée aux besoins.

 

Son fonctionnement s’inscrit dans une proposition plus large par la création d’un pôle public de transport public. L’objectif serait d’assurer une complémentarité des modes de transport et des conditions sociales de haut niveau pour l’ensemble des salariés en lieu et place de la concurrence et de la rentabilité financière.

 

Par ailleurs, le Ministre, dans son intervention, reconnaît publiquement que les multiples restructurations du Fret ont occasionné son effondrement et une baisse de la qualité de service.

 

La Fédération CGT des Cheminots ne cesse de dénoncer cette politique de casse du transport de marchandises qui s’est traduite par un report massif du rail vers la route.

 

D’autre part, Frédéric CUVILLIER, confirme sa volonté d’ouvrir à la concurrence le transport de voyageurs en 2019, la CGT dénonce cette posture dogmatique qui a prouvé son inefficacité pour le fret ferroviaire comme pour l’ensemble des services d’intérêt général.

 

Le Ministre a aussi annoncé l’ouverture de discussions d’un cadre social pour l’ensemble des salariés du secteur ferroviaire qui passera par l’élaboration d’un décret socle qui traitera tous les aspects liés à la durée du travail des salariés du rail. Il considère que cela doit passer par le maintien du statut et que les cheminots ont raison de le défendre. Il peut compter sur la CGT pour ne rien lâcher sur cette question comme sur celle de la réglementation du travail.

 

Les Etats Généraux du service public ferroviaire initiés par la Fédération CGT des Cheminots sur l’ensemble du territoire, dynamisés par de nombreux débats publics rassemblant les usagers, les élus politiques, les cheminots, démontrent la nécessité d’élargir le débat de l’avenir de la SNCF comme entreprise publique.

 

On peut affirmer que les actions de ces derniers mois et notamment la grève nationale unitaire tous services du 25 octobre dernier ont pesé sur les choix du gouvernement.

 

La CGT appelle donc les cheminots à amplifier leur mobilisation dans un cadre unitaire le plus large possible pour gagner un service public de qualité.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 12:06
La zone euro bat un nouveau record de chômage en septembre
Publié le 31/10/2012 | 11:18 , mis à jour le 31/10/2012 | 11:48
Des personnes font la queue devant une agence pour l'emploi à Madrid (Espagne), le 26 octobre 2012.
Des personnes font la queue devant une agence pour l'emploi à Madrid (Espagne), le 26 octobre 2012.
(DOMINIQUE FAGET / AFP)
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EUROPE - Le taux de chômage de la zone euro s'est établi à 11,6% de la population active en septembre, a indiqué mercredi 31 octobre l'office européen de statistiques Eurostat. Il s'agit d'un niveau record, qui se traduit par 18,49 millions de personnes au chômage en septembre, dans les 17 pays de l'Union monétaire.

 

En un mois, 146 000 personnes sont venues grossir les rangs de chômeurs au sein de la zone euro et 2,17 millions en un an. La situation est particulièrement critique en Espagne et en Grèce, deux pays lourdement frappés par la crise, où le chômage touche un actif sur quatre.


En août, le taux de chômage de la zone euro a atteint 11,5%. Le chiffre a été révisé à la hausse. Le 1er octobre, l'office européen de statistiques Eurostat avait annoncé que le taux de chômage moyen dans les 17 pays de la zone s'était établi à 11,4% de la population active en août. Pour le seizième mois consécutif, le chômage atteint ou dépasse le seuil de 10%. En matière de chômage, la zone euro est loin devant les Etats-Unis ou le Japon, qui ont respectivement enregistré des taux de chômage de 8,1% et de 4,1% en août.

Franctev info avec AFP

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 17:16

 

Politique - le 30 Octobre 2012

André Chassaigne trouve le gouvernement "hésitant"

Le président des députés Front de gauche, André Chassaigne, a jugé mardi que les déclarations de Jean-Marc Ayrault sur les 35 heures étaient le "reflet d'un gouvernement hésitant" et a déploré que "le gouvernement se laisse enfermer là où le patronat veut l'amener".


Interrogé sur les propos de Jean-Marc Ayrault jugeant non taboue la durée légale du temps de travail, propos qu'il a ensuite atténués affirmant que le dossier ne serait pas ouvert par le gouvernement, le député du Puy-de-Dôme a répondu qu'ils étaient "le reflet d'un gouvernement hésitant et soumis à une bataille d'idées sur le coût du travail et la compétitivité", a-t-il dit. Et ce "au lieu de se poser la question du coût (du) capital". "Le gouvernement se laisse enfermer trop souvent là où le patronat veut l'amener", a-t-il ajouté. Il ne fait pas pour le moment "le choix de la rupture avec le système financier". Le président des députés Front de gauche s'est dit "surpris" des déclarations sur les 35 heures qui sont "un acquis très fort de la gauche".


Dans un communiqué, le Parti communiste constate que "la propension du gouvernement à devancer le moindre désidérata du patronat fait frémir" et "assumer d'être de gauche, au lieu de multiplier les clins d'œil au patronat"

Marc Dolez, député du Parti de gauche, a exhorté le gouvernement à "tenir bon face à l'offensive du capital", citant l'appel des patrons de l'Association française des entreprises privées (Afep), qui regroupe la quasi totalité du CAC 40 et des grandes entreprises françaises. Il a réclamé que l'Etat s'engage à réaliser "60 milliards d'euros d'économies au cours des cinq prochaines années".

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 14:38

 

Social-Eco - le 30 Octobre 2012

Ce mardi dans l'Humanité : Pour la Sécu, le changement attendra...

Pour cause d’austérité, le budget 2013, soumis au vote aujourd’hui, s’inscrit dans la continuité des précédents. Les obstacles tarifaires à l’accès aux soins légués par Sarkozy sont maintenus. Les besoins financiers de l’hôpital ignorés.

 

Pierre-Yves chanu, vice-président (CGT) de l’Acoss, membre du Haut Conseil du financement de la protection sociale explique dans un entretien "pourquoi il faut garder la cotisation sociale".


Dans le débat sur la réforme du financement de la Sécurité sociale, alors que plusieurs pistes évoquées conduisent à un transfert sur la fiscalité, vous défendez l’idée que le financement doit rester assis sur 
la cotisation sociale et sur l’entreprise. Pourquoi ?


Pierre-Yves Chanu. Pour nous, la Sécurité sociale est un élément du salaire, c’est un salaire socialisé. Nous restons donc attachés à l’idée que le financement de la Sécurité sociale reste enraciné dans l’entreprise, et que la Sécu soit financée par le travail, au sens des richesses créées par le travail. C’est pourquoi nous sommes opposés à l’idée d’une fiscalisation.

 

Quels dangers voyez-vous dans un recours à l’impôt ?


Pierre-Yves Chanu. On nous propose de baisser 
les cotisations employeurs pour les basculer sur des assiettes différentes, qui aboutissent toujours, d’ailleurs, 
à un transfert sur les salariés et les retraités. Et ça, 
pour nous, c’est une baisse de salaire. À partir 
du moment où on baisse les cotisations patronales, 
on baisse le total de la masse salariale.

 

Vous ne préconisez pas le statu quo pour autant, 
et vous avancez une proposition alternative de réforme 
du financement de la Sécu. Quel en serait le principe ?


siste à ce que les cotisations employeurs dépendent de deux déterminants. Il s’agirait d’abord de tenir compte de la part des salaires dans la valeur ajoutée. Le taux 
de cotisation serait ainsi plus faible pour les entreprises de main-d’œuvre, donc celles pour lesquelles la part des salaires dans la valeur ajoutée est importante. Et il serait plus élevé pour les entreprises capitalistiques, comme 
le secteur de la pétrochimie. La deuxième variable, ce serait les comportements d’emploi des entreprises : celles qui détruisent des emplois cotiseraient plus que celles qui en créent. À long terme, cette réforme est garante 
de plus de ressources pour la Sécu, dans la mesure où elle inciterait à créer des emplois et où ces emplois créeraient plus de richesses. Cela avantagerait d’abord 
les PME, sachant que les grands groupes ont une croissance à forte dominante financière. Nous proposons également de créer une contribution sur les revenus financiers des entreprises, dont le rendement, dans 
les conditions actuelles, serait très élevé, de l’ordre de 15 à 20 milliards d’euros pour un taux de 10 %.

 

Entretien réalisé par Yves Housson

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 09:27

Le Monde.fr avec AFP | 30.10.2012 à 07h11 • Mis à jour le 30.10.2012 à 09h12

Jean-Marc Ayrault au congrès du PS à Toulouse, samedi 27 octobre.

Un retour à la semaine de 39 heures, et donc la suppression de fait d'une réforme emblématique de la gauche comme les 35 heures, n'est "pas un sujet tabou", affirmait mardi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui assure n'être "pas impressionné" par les critiques qui l'assaillent. 

 

"Si demain on revenait aux 39 heures payées 39 des gens seraient peut-être ravis ?" l'interroge un des lecteurs du quotidien dans le cadre d'une rencontre organisée à la rédaction du quotidien. "Développez ce point de vue mais vous verrez qu'il fera débat. Mais pourquoi pas ? Il n'y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique, répond le premier ministre, qui ajoute : La seule chose qui me préoccupe, c'est que la France est en panne, et il faut que l'on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur."


"ÉCLAIR DE LUCIDITÉ"


Ses propos ont rapidement été applaudis à droite. D'abord par Jean-François Copé puis par Valérie Pécresse, laquelle a salué "un éclair de lucidité".

Le ministre du travail, Michel Sapin, a voulu déminer le terrain, appelant à ne pas surinterpréter les paroles du premier ministre et rejettant toute remise en cause des 35 heures sur RTL. "Il ne faut pas supprimer les 35 heures" qui doivent, selon lui, rester la durée légale du travail de "référence".

Invité sur France Info mardi matin, et après cette avalanche de réactions, M. Ayrault a précisé sa position en disant clairement qu'il n'était "pas question de revenir sur les 35 heures". 


TVA DANS LA RESTAURATION : "L'AFFAIRE N'EST PAS TRANCHÉE"


Sur la TVA réduite dans la restauration (7 %) qu'au grand dam des professionnels un rapport parlementaire recommande de supprimer parce qu'elle est dispendieuse et inefficace, M. Ayrault botte en touche : "L'affaire n'est pas tranchée", prévient le premier ministre. "J'ai cru comprendre qu'il y avait certains déséquilibres à corriger, relève-t-il toutefois. Et je rappelle que baisser la TVA, ça coûte de l'argent aux finances publiques. Les contribuables payent."


DES CONTRÔLES SUR LE FONDS DU QATAR


Parmi les autres sujets abordés avec les lecteurs du quotidien populaire, le chef du gouvernement assure que "des contrôles" sont exercés sur le fonds franco-qatari doté de 100 millions d'euros destiné à soutenir des projets de développement économique dans l'Hexagone. "D'autres fonds existent avec d'autres pays. En revanche, ce que nous refusons c'est toute utilisation de type communautariste", prévient-il.

 

Jean-Marc Ayrault assure par ailleurs qu'il ne serait pas "choqué" par l'éventuelle présence de policiers ou de détecteurs de métaux à l'entrée des établissements afin de lutter contre la violence à l'école. "Face aux incursions dans les écoles, de bandes extérieures ou de trafic, il ne faut pas avoir peur de prendre des mesures, continue-t-il. Il ne faut pas être naïf."

 


Alors qu'il est la cible de critiques répétées depuis quelques semaines dans les médias ou la classe politique, y compris à gauche, Jean-Marc Ayrault réaffirme qu'il n'est "pas impressionné". "Si je l'étais, il faudrait que j'arrête tout de suite. Quand je retrouve mes électeurs, qui ne sont pas dans le microcosme, ils me disent : 'Tenez bon'. Cela me donne le moral", poursuit-il.

 

Comme on lui demande s'il a des regrets depuis son arrivée à Matignon en mai, le premier ministre répond : "Oui, de ne pas avoir assez expliqué la situation du pays. De ne pas l'avoir dit assez fort. [...] J'ai relu ma déclaration de politique générale du 3 juillet devant l'Assemblée nationale. J'ai dit que la situation était grave, mais je n'ai pas le sentiment que ça ait imprimé suffisamment. Je prends ma part de responsabilité."


Il cite Pierre Mendès-France comme un "modèle" de l'action qu'il doit mener en tant que premier ministre. Résistant, plusieurs fois ministre sous la IVe République, président du conseil de juin 1954 à février 1955, cette figure de la gauche modérée "disait : 'Gouverner, c'est choisir'", répond le chef du gouvernement à qui cette référence "donne du courage et de la force".

M. Ayrault se fera remettre le 5 novembre par Louis Gallois un rapport très attendu sur la compétitivité. Certains articles de presse avaient affirmé le 25 octobre que ce rapport allait préconiser la suppression des 35 heures, instaurées par le gouvernement Jospin à la fin des années 1990, ce qui avait été démenti par les services de M. Gallois.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 08:28

 

Société - le 28 Octobre 2012

La réquisition des logements vacants à l'étude

A cinq jours de la trêve hivernale, la ministre du Logement Cécile Duflot n'a pas exclu de mettre en œuvre la réquisition des 100.000 logements vacants réclamés par les associations. Ce dispositif  a pour but d'accueillir les sans-abris et mal-logés. L'urgence se fait d'autant plus ressentir à cause des rigueurs de la météo, signe dramatique : le premier SDF mort de froid a été retrouvé à Paris ce dimanche.


Un homme sans domicile fixe a été découvert mort, probablement de froid, ce dimanche matin dans une rue du XVIIème arrondissement de Paris. Cette nuit, les températures ont été inhabituellement basses pour la saison. L’association Droit au logement (DAL) s'est mobilisée dès samedi pour demander au gouvernement un plan de réquisitions de 100.000 logements vacants, exprimant, lors d'une manifestation à Paris, son inquiétude face à l'augmentation du nombre de sans-logis et mal-logés à l'approche de l'hiver.  


La ministre du Logement Cécile Duflot, avait reçu une délégation de manifestants samedi soir, où elle a précisé qu'elle n'excluait pas de recourir aux réquisitions de logement vacants face à une situation de "crise" : "S'il est nécessaire, je ferai appel à l'ensemble des moyens disponibles, la réquisition fait partie de cette panoplie. Elle a déjà existé, elle a été mise en œuvre notamment lorsque Jacques Chirac était président de la République parce que la crise était particulièrement difficile, chacun s'en souvient", a déclaré la ministre.

 

"Un peu tard car l'hiver arrive"


Aucun calendrier ou  méthodes de mise en œuvre de mesures de réquisition n'a été évoqué. Les associations restent donc très inquiètes, d'autant plus que les rigueurs de la météo se font douloureusement sentir. La ministre "nous a dit qu'elle était favorable à l'application de la loi de réquisition et qu'elle y travaillait", a confirmé le porte-parole du DAL Jean-Baptiste Eyraud, qui y voyant "un peu d'espoir" même si la nouvelle vient "un peu tard car l'hiver arrive".


Les réquisitions ne sont qu'une réponse à la crise du logement dans un dispositif plus vaste, a précisé Cécile Duflot, rappelant l'annonce fin septembre d'un plan de 50 millions d'euros pour les sans-abris. Elle a également indiqué avoir "lancé un appel à tous (ses) collègues pour que tous les biens de l'Etat vacants aujourd'hui puissent être mis à disposition", citant à cet égard des "anciens bâtiments de bureaux, anciennes casernes, hôpitaux qui ne servent pas".


L'association Jeudi Noir avoue également son inquiétude :"premier signe inquiétant, Cécile Duflot précise que l’Etat réquisitionnera "si nécessaire". En est-on encore à se demander s’il est nécessaire de mobiliser des logements supplémentaires ? La ministre peut-elle croire sérieusement que les minuscules 50 millions d'euros supplémentaires annoncés dans le budget suffiront à reloger les 150 000 sans-abris ? La réquisition des locaux appartenant à des personnes morales mais aussi à des personnes physiques est bien une pièce maîtresse pour mobiliser les 2,3 millions de logements vides recensés par l'INSEE en 2011."


Depuis quelques semaines, les associations constatent une augmentation des demandes d'hébergement d'urgence. A Paris, 400 appels sur les 1.200 que reçoit le Samu social chaque soir, restent sans solution. Avec l'arrivée de températures hivernales, la situation devrait empirer sur toute la France.

 

L'exemple de la Constitution belge.  Le Dal le dit dans un communiqué ce lundi matin : "La Ministre du logement nous a fait part de son souhait à terme d’insérer le Droit au logement dans la Constitution, revendication des mouvements sociaux du logement. En effet,  cela permettrait de mettre en œuvre des dispositions plus efficaces pour lutter contre la crise du logement, le logement cher, la vacance, la spéculation, et mettre en œuvre concrètement ce droit, en conformité avec la Constitution Française."

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 20:33

En garantissant à PSA Finances (la banque du groupe du même nom) une aide entre 5 et 7 milliards d’euros sur 3 ans, l’Etat sauve le constructeur automobile et lui permet de conserver la bienveillance des agences de notation et sa capacité à assurer les besoins de crédits des particuliers. Le plus scandaleux c’est que cette aide intervient quelques semaines à peine après l’annonce du groupe de supprimer 8000 emplois dans toute la France, dont 3000 à l’usine PSA d’Aulnay sous Bois !

 

Précisons que cette nouvelle aide colossale et indécente, s’ajoutant aux 4 milliards déjà versés en 2008 par l’Etat, ne fera finalement l’objet d’aucune contrepartie de la part de PSA, les exigences d’Arnaud Montebourg de « reformatage » du plan social du groupe aux 588 millions d’euros de bénéfices en 2011 ayant vite été abandonnées…

 

Dans le même temps, l’Etat refuse d’apporter le même type de garantie à la création d’une banque de prêts aux collectivités. Pourtant, les villes, les départements et les communes réalisent, à elles seules, 70% de l’investissement public !

 

Depuis la dissolution de la banque DEXIA, les collectivités territoriales ont perdu leur possibilité de contracter les crédits nécessaires à la mise en place de services publics efficaces pour répondre aux besoins grandissants de la population.

 

Déjà, au début de l’année 2012, ces collectivités se trouvaient dans l’impasse : 16 à 18 milliards € de besoins d’investissement n’avaient pu être assurés, malgré le déblocage de 10 milliards € par la Caisse des dépôts et consignation. C’est dire à quel point leurs budgets sont extrêmement tendus.

 

Et pourtant, l’étau se resserre, la dotation globale de fonctionnement, c’est-à-dire les moyens versés par l’Etat aux collectivités, sera rogné de 2,25 milliards € sur les 3 années à venir. Et les recettes de la fiscalité locale issues, principalement de la taxe d’habitation, ne sont pas extensibles à l’infini.  Autrement dit, l’Etat se désengage pendant que les caisses de PSA finances seront protégées.

 

Une nouvelle fois, l’Etat français plie devant les exigences des marchés financiers et nourrit leurs besoins spéculatifs qui ont conduit tout le système bancaire à une crise entamée en 2008 et qui est loin d’être terminée.

 

Les élus Front de Gauche de Seine-saint-Denis

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 04:51

Lionel Jospin a autorisé l'ouverture du marché de l'électricité en France, Chirac a privatisé EDF et GDF, Sarkozy a promulgé la loi NOME et François Hollande apporte sa pierre à cet ouvrage commun : la destruction du service public de l'énergie.

Heureusement les communistes, et eux seuls, s'attachent à défendre cet héritage de la Résistance.

Un grand merci à eux pour leur action concernant ce projet de loi totalement injuste et réellement "abracabrantesque" par de nombreux aspects.

Mais il reste une autre loi qui pèse sur le coût de l'énergie, celle qui impose à EDF de brader 25% de notre énergie nucléaire, celle pour laquelle nous, consommateurs, avons payé tous les investissements, à de nouveaux entrants dont la plupart sont des entreprises étrangères (voir la liste sur le site de la CRE). Pourquoi nous laissons nous dépouiller de la sorte ? Et que dire de la fermeture annoncée de Fessenheim?

 

Françoise

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 18:01

 

Politique - le 21 Octobre 2012

Emploi

Michel Sapin annonce un chômage durable

Le ministre du Travail, Michel Sapin, a prédit dimanche que les chiffres du chômage seraient "mauvais encore plusieurs mois" en raison des nombreux plans sociaux en cours ou à venir. "Nous sommes à un niveau extrêmement alarmant, et c'est à ça qu'il faut s'attaquer", a-t-il dit sur France 3.


"Donc les chiffres du chômage seront encore mauvais pendant plusieurs mois, le temps que notre politique fasse son effet, si elle doit faire son effet positif, notre politique d'emplois d'avenir, de contrats de génération, mais aussi politique de croissance", a-t-il dit devant les caméras de France 3. "Entre le jour où un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi, ndlr) est annoncé et le jour où les chômeurs sont inscrits à Pôle emploi, il se passe des mois et des mois, c'est quelque chose de très lent avec des effets négatifs pendant longtemps", a expliqué le ministre.

 

Selon le ministre du Travail, "il ne suffit pas de changer de président, de Premier ministre et de ministre du Travail pour que les choses s'inversent". Il a réitéré ses accusations selon lesquelles plusieurs plans sociaux ont été retardés à l'après-présidentielle. "Dans un premier temps, tout ce qui avait été retardé déboule", a-t-il lancé, citant notamment PSA.

Fin août, le seuil symbolique des trois millions de demandeurs d'emploi sans activité a été franchi en métropole.

 

Les prochains chiffres doivent être dévoilés mercredi. Le 9 septembre, le président François Hollande avait déclaré que le gouvernement "devait inverser la courbe du chômage d'ici un an". Selon des prévisions de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) publiées le 18 octobre, le taux de chômage en France métropolitaine pourrait atteindre 11% de la population active fin 2013, un plus haut historique.

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 17:55
Des ministres chez Ayrault lundi pour parler compétitivité

publié le 21/10/2012 à 17:05, mis à jour à 17:05

PARIS, 21 oct 2012 - A une semaine de la publication d'un rapport très attendu sur la compétitivité de la France, qui fait l'objet de fuites, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault discutera lundi avec des ministres des choix à venir difficiles en termes de baisse de coûts et de stratégie industrielle.

L'ancien patron d'EADS, Louis Gallois, doit remettre le 5 novembre au gouvernement ses propositions sur les moyens de relancer la compétitivité des entreprises françaises, alors que la part du marché mondial de la France est tombée depuis 1990 de 6,2% à 3,6%.

 

 

Le lendemain, le gouvernement doit se réunir en séminaire à ce sujet.

 

Selon Le Figaro, M. Gallois va préconiser de baisser les cotisations sociales de 30 milliards d'euros sur deux ou trois ans (20 du côté patronal et 10 du côté salarial), de réduire les dépenses publiques et d'augmenter légèrement la CSG et la TVA.

Interrogé dimanche, sur France 3, à ce sujet, le ministre du Travail Michel Sapin a mis en doute les informations du journal, appelant à attendre le rapport.

 

"Le rapport Gallois est un élément, et qui sera extrêmement sérieux (...) mais ce n'est pas le seul point de vue qui compte", a-t-il par ailleurs souligné. Le gouvernement a aussi demandé au Haut conseil du financement de la protection sociale de faire un état des lieux.

 

"Les deux textes vont arriver au même moment. Ensuite, nous continuerons à confronter, à réfléchir (...) En janvier, il y aura un rapport définitif du Haut conseil, le gouvernement tranchera à ce moment-là", a-t-il poursuivi, affirmant que d'ici là, il n'y aurait pas de décision.

 

En attendant, le débat est âpre entre ministres, patronat et économistes sur les moyens de redonner force sur le marché mondial à un pays dont les échanges de biens avec le reste du monde se sont soldés en 2011 par un déficit record de plus de 70 milliards d'euros.

 

Crainte d'un "choc récessif"

 

"Si vous pensez que la compétitivité, c'est l'allègement des charges, vous ne connaissez pas le dossier", a lancé le 15 octobre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, tandis que des grands patrons et des économistes réclament des baisses de cotisations sociales de plusieurs dizaines de milliards d'euros sur une brève période.

 

Matignon redoute que ce scénario provoque un "choc récessif" en plombant la consommation, puisqu'une baisse des cotisations devra être compensée par une hausse d'impôts tels que la CSG ou la TVA.

 

Le coût du travail n'est pas "l'alpha et l'omega" de la compétitivité, insiste Matignon, en faisant allusion au rôle des facteurs dits "hors coût" de l'avantage concurrentiel d'un pays. Ceux-ci sont notamment sa capacité à innover, la qualité réelle ou perçue de ses produits, son système éducatif, ses efforts de recherche.

 

Ce "sera une politique globale" prenant en compte la "compétitivité hors coût" et "la compétitivité coût", a déclaré pour sa part samedi le ministre de l'Economie Pierre Moscovici, insistant sur la nécessité de protéger le pouvoir d'achat des Français.

 

M. Sapin a qualifié de "rengaine" la plainte de certaines entreprises de payer trop de "charges". "Le sujet ce n'est pas l'ensemble des entreprises françaises" mais celles qui sont "dans la compétition internationale" et pour qui "il y a des mesures à prendre, y compris des mesures qui peuvent porter sur le coût du travail", a-t-il dit.

 

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, fait la même distinction.

 

"L'idée c'est de choisir certains secteurs pour financer aujourd'hui les secteurs exposés", a-t-il récemment déclaré dans un entretien accordé à l'AFP, citant des secteurs "abrités" tels que "les banques, l'immobilier". Il préconise aussi une politique de "donnant-donnant" qui accorderait des baisses de cotisations aux entreprises à la condition qu'elles investissent.

 

Par

 

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Le rapport de Louis Gallois (d'inspiration MEDEF) -  qui a beaucoup consulté pour peaufiner ses propositions, et notamment le camp patronal (Medef, UIMM…), dont il est issu - est en tout cas «prêt» depuis quelque temps. S'il ne l'a pas rendu public, c'est à la demande de l'Élysée, qui ne voulait pas avoir à gérer de front le projet de budget 2013, compliqué par une majorité parlementaire rebelle, et une séquence particulièrement sensible sur la compétitivité. Une réunion intermininistérielle est programmée lundi midi sur le sujet.

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BRUNO FORNACIARI

HPIM3303

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