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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 23:31
Étude sur l'impact économique des migrants en Europe : "Les flux migratoires sont une opportunité et non une charge"

Pour Ekrame Boubtane, la co-auteure de l'étude sur l’impact positif de la migration sur l’économie européenne, "les flux migratoires ont contribué à améliorer le niveau de vie moyen".

Des migrants à Grande-Synthe, dans le Nord de la France.
Des migrants à Grande-Synthe, dans le Nord de la France. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

500 000 Hongrois sont partis travailler à l'Ouest ces dernières années, là où les salaires sont deux à trois fois plus élevés. La nouvelle loi travail portée par le gouvernement hongrois est-elle une solution au manque de main d'oeuvre dans le pays selon vous ?

Ekrame Boubtane : C'est un peu curieux de répondre à un besoin de main d'oeuvre en remettant en cause les droits des travailleurs qui restent en Hongrie. Je pense que c'est un mauvais signal qu'on envoie sur le marché du travail hongrois en disant que les conditions de travail dans le pays vont se détériorer encore plus, incitant peut-être même davantage de travailleurs hongrois à partir dans d'autres pays.

Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que le gouvernement hongrois a surfé politiquement sur une idéologie anti-immigration [avec cette barrière à la frontière serbe notamment où sont placés des barbelés, des miradors...] et aujourd'hui il n'a pas une position rationnelle par rapport au marché du travail en Hongrie. Proposer ce genre de mesure ne semble pas très pertinent du point de vue de l'ajustement sur le marché du travail.

En Hongrie, six entreprises sur dix sont aujourd'hui en situation de fragilité. La pénurie de main d'oeuvre dans certains secteurs en tension pourrait-elle être compensée par l'immigration aujourd'hui ? 

Je suppose que la législation hongroise en matière de travail est très restrictive pour l'emploi de personnes étrangères, mais ce qu'il faut aussi préciser c'est que les Hongrois qui sont partis travailler dans les autres pays européens n'ont pas forcément les qualifications ou les compétences nécessaires dans ces secteurs en tension. Ce sont des secteurs (bâtiment, agroalimentaire) qui ont besoin de main d'oeuvre. Ce sont des emplois relativement pénibles, payés généralement au niveau minimum et qui ne sont pas très attractifs pour les nationaux.

Les flux migratoires sont une source de main d'oeuvre flexible et mobile. L'Allemagne comme la France ont toujours eu un discours plutôt rationnel et un peu dépassionné de la question migratoire. Je pense à une initiative intéressante en Bretagne où le secteur agroalimentaire avait des difficultés pour pourvoir une centaine de postes. Le pôle emploi local n'a pas trouvé les travailleurs compétents pour ces tâches-là. Le Conseil régional Bretagne et Pôle Emploi ont donc investi dans la formation de migrants, principalement des Afghans qui venaient d'avoir la protection de l'Ofpra [Office français de protection des réfugiés et apatrides]. Ils les ont formés, et notamment à la maîtrise de la langue, pour pourvoir ces postes.

Les flux migratoires peuvent donc être une chance pour les économies européennes ?

C'est ce que démontrent tous les travaux de recherches scientifiques. Lorsque l'on va parler de connaissances ou de savoir plutôt que d'opinions ou de croyances, les flux migratoires dans les pays européens sont une opportunité économique et non pas une charge. Lorsqu'on travaille sur ces questions-là, on voit clairement que les flux migratoires ont contribué à améliorer le niveau de vie moyen ou encore le solde des finances publiques.

On oublie souvent que les migrants - en proportion de la population - permettent de réduire les dépenses de retraite donc ils permettent de les financer. Généralement on se focalise sur les dépenses et on ne regarde pas ce qui se passe du côté des recettes, alors que du côté des recettes on établit clairement que les migrants contribuent aussi aux recettes des administrations publiques et donc, finalement, on a une implication des flux migratoires sur le solde budgétaire des administrations publiques qui est positif et clairement identifié dans les données.

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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 15:34

Au terme de la séquence électorale au Brésil, c'est l'inquiétude qui est de mise après l'élection de Jair Bolsonaro (55% des voix contre 45% pour Fernando Haddad du Parti des travailleurs).
L'homme qui a dit tout au long d'une campagne agressive et violente vouloir gouverner « pour la majorité, pas pour la minorité », en pointant d'une manière affirmée les noirs, les femmes, les membres de la communauté LGBT, les militants de gauche, les Indiens, les membres du mouvement paysan des sans-terre (MST) et d’ONG, les défenseurs de l’environnement, les journalistes, plonge le pays dans une profonde fracture.


Ce résultat intervient dans un pays confronté depuis plusieurs années à la fragilité des institutions, avec le coup d'État contre Dilma Rousseff et la prison pour Lula, empêché d'enregistrer sa candidature, contrairement aux recommandations de l'ONU.
 

Après les États-Unis, l'Europe de l'Est et les Philippines, l'arrivée de Bolsonaro, adepte de la dictature marque un nouveau tournant inquiétant dans un mouvement mondial d'expansion des nationalismes de droite.
Depuis l’annonce des résultats, les messages de félicitations à Bolsonaro des néolibéraux latino-américains et du monde occidental (Trump et Marine Le Pen en tête) ne cessent de tomber. Et pour cause, sa ligne de conduite épouse un recours massif à la police militaire pour gérer les problèmes de criminalité urbaine, une économie clairement néolibérale avec un programme caressant le marché dans le sens du poil : réforme des retraites, indépendance totale de la Banque centrale, privatisations et réduction de la taille de l’État, suppression des droits des travailleurs, renoncement à l'alphabétisation et aux enseignements fondamentaux dans les zones rurales éloignées où les institutions scolaires seraient « trop chères à entretenir » ainsi que soutien à l'agrobusiness qui met en péril la biodiversité du pays.
 

En promettant « un grand nettoyage du pays des marginaux rouges, des hors-la-loi gauchistes », se profilent une purge comme jamais le Brésil n'en a connue et un risque de basculement vers un régime anti-démocratique, répressif, sans contre-pouvoir, aux couleurs d'un « fascisme rampant ».
La communauté internationale, européenne notamment, qui n'a eu de cesse de brandir le flambeau de la démocratie de part et d'autre de la planète, est restée bien muette ces derniers mois face à la situation brésilienne et porte une lourde responsabilité. Au-delà d'être une menace pour les seuls Brésiliens, c'est un risque d'instabilité pour toute la région où les forces de droite extrême sont à l'offensive, mais également à l'échelle internationale.
Les forces progressistes brésiliennes, loin de baisser les bras comme l'a déclaré Fernando Haddad, vont rester mobilisées. Le PCF, fidèle à ses valeurs et à son soutien permanent, sera à leurs côtés. Il en appelle à la communauté internationale et lui demande de se ressaisir contre la menace de la « peste brune », encouragée par ce résultat, en prenant des mesures politiques humanistes, sociales et solidaires, volontaristes d'émancipation humaine. Cela nécessite pour nous, forces communistes et progressistes, des efforts considérables de solidarité et des propositions claires au service des libertés fondamentales, de la justice sociale de la démocratie et de la préservation de la planète.

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28 octobre 2018 7 28 /10 /octobre /2018 12:20
CAUCHEMAR BOLSONARO . LE BRÉSIL VA-T-IL SE RÉVEILLER À TEMPS ?
Jeudi, 25 Octobre, 2018

Agressions, diffamation, verbe haineux, refus du débat... Bolsonaro et son camp sont aux portes du pouvoir et ne reculent devant rien. Ces méthodes, certes prévisibles pour ce nostalgique de la dictature militaire, laissent présager le pire des régimes.

À une semaine du scrutin, l’espoir demeurait encore d’un sursaut salutaire pour lui faire barrage… « Ele nao ! » (Pas lui !) scandent, le samedi 20 octobre, des milliers de manifestants, les femmes en première ligne, dans une quarantaine de villes du pays. Jair Bolsonaro, candidat à la présidentielle brésilienne, nostalgique de la dictature militaire (1964-1985) et cracheur de mots brûlants (lire page 11) qui laissent présager le pire des régimes sous sa gouvernance, est arrivé en tête du premier tour, le 7 octobre, avec 46 % des suffrages. Il a raflé la mise dans 17 États sur 26. Son rival, Fernando Haddad (Parti des travailleurs, PT), le devance dans 9 États. Il a obtenu 29,3 % des suffrages. L’écart n’est pas négligeable. Le candidat de l’extrême droite est ainsi quasi assuré de la victoire au deuxième tour, le 28 octobre. Une dernière enquête datant du 19 octobre le donne d’ailleurs en tête avec 59 % d’intentions de vote, contre 41 % au candidat du PT.

Assassinat d’un partisan du PT

Jair Bolsonaro est entré en guerre plutôt qu’en campagne. Refusant tout véritable débat politique, il s’exprime au coup par coup, usant d’un discours haineux à l’égard des militants de gauche, des Noirs, des homosexuels, des femmes. Incitant à la violence, il n’en est pas épargné. Le 6 septembre, il est attaqué à l’arme blanche alors qu’il se trouve au milieu de ses partisans. Ces derniers poursuivent et multiplient à leur tour les actes de violence. Fait particulièrement tragique qui suscite une grande émotion : l’assassinat à coups de couteau, le 8 octobre, d’un maître de capoeira (art martial) dans un bar de Salvador de Bahia. C’est son soutien au PT qui lui coûte la vie.

L’agence de journalisme d’investigation Publica répertorie près d’une centaine d’agressions et deux morts depuis le 7 octobre. Des actes attribués aux électeurs de Bolsonaro. Ce dernier se garde bien de condamner, tout comme l’actuel président Temer.

La violence, mais pas seulement. Ce climat chaotique s’accompagne d’une flambée de fausses informations sur les réseaux sociaux. Une affaire sordide fait l’actualité en fin de campagne. Le PT et son allié, le Parti démocratique des travailleurs (PDT, centre gauche), accusent le camp Bolsorano de mener une « campagne de diffamation » en inondant les réseaux sociaux de messages. Des millions d’utilisateurs sont ciblés par des entreprises acquises au candidat d’extrême droite.

« Il revient au TSE (Tribunal supérieur électoral – NDLR) de prendre des mesures. Il faut convoquer WhatsApp immédiatement, car tout le monde parle d’une nouvelle commande de messages contre ma candidature, prévue pour la semaine prochaine », dénonce Fernando Haddad, le 18 octobre, lors d’un entretien à la radio Globo.

Programme ultralibéral

Le camp Bolsonaro fait enfin parler de lui pour les soupçons de malversations qui pèsent sur Paulo Guedes, conseiller économique ultralibéral du candidat et probable ministre de l’Économie. La presse révèle qu’il est sous le coup d’une enquête. Il serait impliqué dans un vaste détournement de fonds de retraite d’entreprises publiques entre 2009 et 2014 – 1 milliard de réis, soit 231 millions d’euros –, rapporte l’agence Reuters, qui cite le quotidien « Folha » de Sao Paulo.

Haineux, raciste, homophobe, menaçant, le candidat d’extrême droite n’en est pas moins aux portes du pouvoir, à quelques jours du deuxième tour. Quels sont les ressorts qui propulsent ainsi sa candidature ? C’est sans doute en premier lieu la faillite des formations aux commandes du gouvernement sortant, sous la houlette de Michel Temer, lui-même soupçonné de corruption. Les candidats du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB) et du Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB) dépassent à peine les 6 % des suffrages à eux deux. Cet électorat a basculé en masse dans le camp de Bolsonaro. Trop occupées à défaire le Parti des travailleurs (PT), ces formations-là ont en fait ouvert un boulevard à l’extrême droite.

« Jair Bolsonaro est un produit de la crise démocratique démarrée le 31 août 2016 avec la destitution de Dilma Rousseff – et de la crise économique des cinq dernières années –, suivie par deux ans d’activité d’un gouvernement non élu. Cette séquence, à laquelle Bolsonaro a participé – il a voté la destitution –, échappe in fine aux deux formations qui l’ont provoquée. C’est cette séquence qui a engendré le phénomène Bolsonaro », analyse Christophe Ventura, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

Du coup, le candidat rassemble très largement de la droite à l’extrême droite. Au cœur de son ascension : les attentes des classes urbaines aisées, celles de l’électorat sous influence des églises évangéliques… des forces de l’argent, qui tablent sur son projet économique ultralibéral et, enfin, des marchés internationaux. Bolsonaro se promet en effet de privatiser à tout-va, de sabrer dans les dépenses publiques, de « réformer » le système de retraite, d’accroître la « flexibilité » du marché du travail… Une politique sans surprise, celle dont rêvait en fait la droite brésilienne pour briser les acquis sociaux. Mais avec, cette fois, la démocratie à la trappe. La régression nourrit, toujours et de plus belle, la régression.

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 12:16

Percée du PTB aux élections communales et provinciales belges : réaction du PCF

Le PCF félicite et salue chaleureusement les résultats obtenus par le Parti du Travail de Belgique, qui a réalisé une percée électorale historique dans toute la Belgique lors des élections communales de ce 14 octobre 2018. Une réussite majeure, d’abord à Bruxelles où il s’impose en nombre en passant de 2 à 36 élus, mais également en Flandre et en Wallonie avec des scores importants, dépassant même parfois les 20% dans certaines communes de la région liégeoise. Au niveau fédéral, le PTB multiplie par trois son nombre d’élus locaux en passant de 50 à 156 élus.

 

Ces résultats confirment la place du PTB comme force politique avec laquelle il faut compter en Belgique en lui donnant un ancrage local renforcé. Ils sont le fruit d’un travail militant considérable qui a permis d’imposer dans le débat public les thématiques sociales, écologiques et démocratiques.

 

Les membres du PCF résidant en Belgique ont été nombreux à voter pour le PTB, voire à accompagner la campagne dans certaines localités. Le PCF poursuit le dialogue et l’échange avec le PTB, notamment à travers la construction de solidarités entre les élus communistes français et les élus PTB.

 

Ce résultat marque en outre une étape dans la crise politique belge. Les libéraux du premier ministre Charles Michel essuient un échec. La percée du PTB, avec celle des Verts, s’accompagnant d’un important recul du PS, redessine le paysage de la gauche belge. La droite radicale et l’extrême droite, même après le récent scandale ayant révélé les liens entre la N-VA, parti membre du gouvernement fédéral, et une organisation étudiante néo-nazie, consolide ses positions en Flandre. Cela montre que la construction d’une perspective combative de gauche à vocation majoritaire reste plus que jamais urgente et nécessaire.

 

 

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 16:40

PCF - Parti Communiste Français

La dictature du président R.T. Erdogan vient de procéder à une nouvelle vague d'arrestations au sein du Parti démocratique des peuples (HDP) et du Congrès pour une Société Démocratique (DTK). Plus de 200 dirigeants de ces formations, essentiellement des Kurdes mais aussi des journalistes, sont désormais derrière les barreaux parce qu'ils s'opposent démocratiquement à la politique répressive de l'AKP qui a placé le pays sous le joug de la terreur et au bord du gouffre économique. Dans la perspective des élections municipales de mars 2019 le pouvoir veut étouffer la contestation qui grandit et éliminer le HDP. Cette violence est vouée à l'échec car les démocrates de Turquie poursuivent avec détermination leur combat courageux pour la liberté. R.T. Erdogan n'est pas parvenu à briser leur résistance.

Le PCF exprime sa solidarité avec les 6000 dirigeants kurdes incarcérés et appelle à leur libération. Il condamne cette violence répressive et appelle la France et l'Union européenne à cesser leur complicité coupable avec ce régime qui piétine les droits humains.

 

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 04:27
 
 
 

Communiqué du PCF - Parti Communiste Français

MASSACRE DU 17 OCTOBRE 1961 : L'HEURE EST 
A La RECONNAISSANCE OFFICIELLE DE CE CRIME D’ÉTAT INDISSOCIABLE DU COLONIALISME (PCF)

Le 57e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961 intervient à quelques semaines de la reconnaissance officielle par le président Macron de la responsabilité de l’État dans l'enlèvement, la torture et l'assassinat de Maurice Audin, mathématicien, militant communiste engagé aux côtés du peuple algérien dans sa lutte pour l'indépendance.

La mise à mort, ce 17 octobre 1961, par la police française d'au moins 200 manifestant-e-s algérien-ne-s venu-e-s défiler, souvent en famille, protestant pacifiquement contre le couvre-feu imposé par le préfet de police, Maurice Papon, pour la paix et pour l'indépendance de l'Algérie a été couverte et encouragée par les plus hautes autorités de l’État.

Comme si la mort violente de près de 300 morts en 3 mois de répression policière en région parisienne ne suffisait pas, les événements du 17 octobre, les morts et les rafles et 11 000 arrestations de même que ces 3 mois de terreur ont été sciemment occultés pendant des décennies tout comme les massacres de Sétif (8 mai 1945), les massacres de 1947 à Madagascar, et Charonne (février 1962) par un État colonial prêt à utiliser toute la violence possible pour réduire à néant l'aspiration à une Algérie libre, indépendante et souveraine. De même, la connivence de l’État et de l'OAS qui organisa attentat sur attentat à Paris et Alger a été délibérément minorée au cours des années suivantes.

Rendre hommage aux victimes du 17 octobre c'est pour la France reconnaître par la voix de ses plus hautes autorités d'aujourd'hui son entière responsabilité dans la guerre coloniale et les crimes d’État commis contre le peuple algérien.

C'est contribuer à restaurer la dignité des victimes et la dignité de la République, c'est prendre en considération la douleur des victimes brisées, civiles ou militaires, la douleur des familles et répondre à l'exigence de vérité et de justice des Algérien-ne-s et Français-es de 2018.

Le Parti communiste français, avec ses militant-e-s et représentant-e-s élu-e-s, participera comme chaque année aux hommages et commémorations des victimes du massacre du 17 octobre 1961 qui se dérouleront demain mercredi, et appelle la population à se joindre en nombre aux cérémonies organisées en France.

Parti communiste français
Paris, le 16 octobre 2018

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 04:25
 
 
 

Communiqué du PCF - Parti Communiste Français

TURQUIE : LA DICTATURE S'AMPLIFIE - AMPLIFIONS LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE (PCF)

La dictature du président R.T. Erdogan vient de procéder à une nouvelle vague d'arrestations au sein du Parti démocratique des peuples (HDP) et du Congrès pour une Société Démocratique (DTK). Plus de 200 dirigeants de ces formations, essentiellement des Kurdes mais aussi des journalistes, sont désormais derrière les barreaux parce qu'ils s'opposent démocratiquement à la politique répressive de l'AKP qui a placé le pays sous le joug de la terreur et au bord du gouffre économique. Dans la perspective des élections municipales de mars 2019 le pouvoir veut étouffer la contestation qui grandit et éliminer le HDP. Cette violence est vouée à l'échec car les démocrates de Turquie poursuivent avec détermination leur combat courageux pour la liberté. R.T. Erdogan n'est pas parvenu à briser leur résistance.

Le Parti communiste français (PCF) exprime sa solidarité avec les 6000 dirigeants kurdes incarcérés et appelle à leur libération. Il condamne cette violence répressive et appelle la France et l'Union européenne à cesser leur complicité coupable avec ce régime qui piétine les droits humains.

Parti communiste français
Paris, le 16 octobre 2018

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21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 09:43

COMMUNIQUE DE PRESSE
Liberté pour Sergueï Oudaltsov !

Sergueï Oudaltsov, coordinateur de l’organisation russe « Front de Gauche » et membre actif du comité de campagne du candidat de gauche à la Mairie de Moscou, Vadim Koumine , a été condamné à trente jours de détention administrative pour avoir pris part à une manifestation autorisée contre le projet de « réforme » des retraites du gouvernement russe. Il a depuis entamé une grève de la faim. Cette arrestation arbitraire intervient dans le contexte de mobilisation croissante contre le démantèlement du système de retraites qui restait un des derniers héritages sociaux soviétiques, alors qu’une journée de mobilisation nationale se prépare pour le 2 septembre. Sergueï Oudaltsov se retrouve également en prison alors que la campagne pour les élections municipales de Moscou, qui auront lieu le 9 septembre, voit une candidature inédite de la gauche russe, après des primaires, en la personne de Vadim Koumine, soutenu par le Parti Communiste de la Fédération de Russie, le Front de gauche et des militantes et militants de gauche.

Le PCF exige la libération immédiate de Sergueï Oudaltsov. Il apporte également son soutien fraternel aux militants communistes et de gauche, aux organisations politiques et sociales, aux citoyennes et citoyens russes qui se mobilisent, partout dans le pays, contre la « réforme » des retraites que cherche à imposer le gouvernement Poutine-Medvedev. Il souhaite enfin que la candidature de Vadim Koumine à la Mairie de Moscou rencontre le soutien populaire et citoyen le plus haut le 9 septembre. 
Parti communiste français

Paris, le 20 août 2018

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3 juin 2018 7 03 /06 /juin /2018 05:33
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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 09:12
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BRUNO FORNACIARI

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