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21 février 2019 4 21 /02 /février /2019 16:35

"l'Humanité est le journal du peuple", depuis sa prison, Mumia Abu Jamal adresse en français un appel à soutenir l'Humanité.

Lucien Sève, historien et philosophe, lecteur de l’Humanité depuis 70 ans, soutient l’Humanité. « Sauver l’Huma, ce sera bien plus que sauver le...

Philippe Gosselin, député Les Républicains de la Manche et vice-président de la Commission des Lois de l'Assemblée nationale, a souhaité apporter...

Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre, souligne la place importante que le journal a toujours mené contre la mal logement...

Cédric Villani, mathématicien et député LaREM de l’Essonne n'envisage pas qu’on puisse perdre un journal comme l’Humanité. Il rappelle que l’...

Lilian Thuram, ancien footballeur et champion du monde 98 soutient le journal l'Humanité, actuellement en grande difficulté financière. Selon lui...

Jean-Marie Cavada, député européen, insiste sur la seule vraie façon de soutenir un journal comme l’Humanité afin de lui donner une base...

Boris Vallaud, député socialiste des Landes, souligne qu’un quotidien comme l’Humanité représente toujours la garantie d’un regard indépendant et...

Catherine Sceaux, des Amis de l'Humanité de Nanterre et Guillaume Montaudoin, étudiant en journalisme, échangent sur l'utilité de la lecture de l'...

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8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 00:49

 

 

UNION EUROPEENNE

ouvrir des brèches
dans la construction capitaliste

 

Le PCF a fait campagne contre tous les traités européens qui ont construit une UE au service du tout-marché,
es banques et de la concurrence,
au détriment des souverainetés populaires.

La construction capitaliste de lUE mise en œu­vre par les classes dirigeantes européennes, crée des marchés de toutes pièces, et impose aux peuples le corset du pacte de stabilité et de crois­sance et du pacte budgétaire. Ce système aggrave le fossé entre les différents pays euro­péens avec dun côté lAllemagne et de lautre des pays comme la Grèce ou lItalie. Lors de la crise de 2008-2010, les classes dirigeantes euro­péennes décident daller encore plus loin dans cette logique. Linstauration du « semestre euro­péen » renforce le contrôle sur les budgets des Etats.

LUE nest pas un « deus ex machina » : le rôle du conseil des chefs dEtat et de gouvernement ou du conseil européen demeure essentiel. Le véritable coup dEtat contre la Grèce en juillet 2015 montre clairement la responsabilité des dirieants nationaux dans limposition du 3e mémorandum. Face à cela, une sortie de leuro et de lUE nimplique en rien une sortie du capi­talisme et des logiques de classe en œuvre au sein de lUE et dans les pays membres. On doit sattaquer aux classes dominantes en Europe et en France en sappuyant sur les rapports de force concrets pour les faire évoluer.

Renverser le caractère capitaliste et autoritaire de lUE signifie montrer concrètement aux peuples quune autre logique est possible, en y imposant des mesures qui sont par nature incompatibles avec le sens des traités européens. Ce sont les mesures que le PCF, avec Ian Brossat qui est proposé par notre congrès comme tête dune liste de large rassemblement, avance :

- offensive démocratique : remise en cause du pacte budgétaire allant jusqu’à son abolition 

- offensive sociale, pour les salaires et le pouvoir d’achat :

lutte contre la paupérisation des travailleurs pauvres en Europe qui sont passés de 7 à 10% de la population active alors que le PIB européen ne cesse de croitre passant de 15 000 milliards à 17 000 milliards

interdiction des délocalisations intracommu­nautaires

renforcer les droits des travailleurs détachés. Travail en France signifie travailler sous contrat français

- offensive fiscale et question de l’argent :

lutte efficace contre l’évasion fiscale

refondation des missions et du fonctionne­ment de la BCE qui alimenterait un fonds de développement social et de transformation éco­logique

- offensive pour la transition écologique :

transformation de la PAC

politique européenne de rénovation énergétique

- offensive contre l’impérialisme :

refus d’une défense européenne intégrée et de porter à 2% du PIB le budget de la Défense. Désengagement de l’OTAN avec une conférence pan européenne large de paix et de sécurité collective comprenant des pays hors UE comme la Russie.

Toutes ces mesures doivent mener à la conclu­sion dun nouveau traité, qui rompe avec les logiques qui sous-tendent la construction euro­péenne depuis lActe unique de 1986. Elles illus­trent ce que nous entendons par « Union des peuples et des nations libres, souverains et asso­ciés » : aucun peuple ne peut se voir imposer un « modèle » de société quil récuse. Les peuples et les nations dEurope doivent pouvoir choisir démocratiquement les axes de coopérations quils souhaitent construire. Cest lEurope à géométrie choisie, cest-à-dire une conception souple fondée des coopérations concrètes dans lintérêt des peuples.

Les rapports de force en Europe sont dégradés. Lextrême droite sarroge des positions de pou­voir dans des pays de plus en plus nombreux. La droite est sous pression de cette dernière. La social-démocratie est en crise, à commencer par ses partis historiques français et allemand.

Par contre, laugmentation de 22% du SMIC en Espagne et les politiques du gouvernement por­tugais montrent quune autre voie est possible.

Le PCF nest pas seul pour mener cette bataille en Europe. Un appel de partis communistes européens est en cours de préparation.

Le PGE (qui nimpose pas de « ligne » sur lEurope, étant donné la grande diversité des organisations qui en sont membres) prépare un Manifeste.

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19 décembre 2018 3 19 /12 /décembre /2018 08:58

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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 06:05

Chanson contre - par Marc Ogeret

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 12:37

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 09:12
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3 août 2017 4 03 /08 /août /2017 14:03
Venezuela : Le PGE condamne la tentative de coup d’État parlementaire

L'ouverture annoncée d'un dialogue entre le gouvernement du président Nicolas Maduro et les représentants de l'opposition, avec le soutien de l'UNASUR et des présidents Lionel Fernandez, Martin Torrijos et José Luis Rodriguez Zapatero et avec la médiation du représentant du Vatican Emil Paul Tscherrig s'est écrasé devant le mur du refus de l'aile la plus extrémiste de l'opposition.

 Depuis toujours, la confrontation brutale et le rejet de tout dialogue fait partie des méthodes utilisées par cette opposition. Après les élections législatives de décembre 2015, la nouvelle majorité des représentants des vieux partis cherche à hâter la fin du gouvernement progressiste venezuelien et imposer ses politiques néolibérales.

 Le Tribunal suprême de Justice en reconnaît plus la légitimité de ce parlement qui a imposé, de la manière la plus autoritaire, que trois députés de l'opposition siègent malgré leur élection contestée et entachée par la fraude.

 L'opposition utilise la provocation en voulant imposer un référendum révocatoire cette année alors que les partis de l'opposition ont toujours su qu'ils en pourront obtenir ce référendum puisqu'ils n'ont pas entamé la procédure nécessaire dans les temps prévus par la constitution. L'objectif de ses dirigeants est, encore une fois, la déstabilisation politique, et porter ombre sur la légitimité du gouvernement chaviste.

 La déclaration que l'Assemblée nationale vient de faire publique est un pas de plus dans cette guerre déclarée contre la révolution bolivarienne et est une tentative flagrante de provoquer un coup d’État parlementaire qui rappelle d'autres qui ont eu lieu contre d'autres gouvernements progressistes de la région.

 L'accuser le président Nicolas Maduro d'être l'auteur d'un coup d’État es une manière cynique d'inverser les rôles. Le véritable coup d’État en cours au Venezuela aujourd'hui est celui que l'opposition essaye de mettre en place en d’arrogant des compétences dont elle en peut pas disposer et qui lui permettraient de soumettre le président élu à un procès politique, nommer un nouveau Conseil national électoral et designer des nouveaux magistrats au Tribunal suprême de Justice.

 L’ingérence de la part des alliés de Washington dans la région en s'est pas fait attendre. Le Secrétaire exécutif de l'OEA, le président argentin Mauricio Macri et d'autres représentants des gouvernements de droite ont fait des déclarations qui rappellent les temps où les Etats-Unis pouvaient faire et défaire des gouvernements en Amérique latine.

 Le Parti de la gauche européenne condamne énergiquement cette nouvelle tentative de coup d’État contre le gouvernement légitime du président Nicolas Maduro et déclare son soutien le plus ferme et sa solidarité avec le peuple venezuelien et avec les forces progressistes qui font face à l'offensive des forces du passé.

 Être solidaires avec le Venezuela est favoriser le dialogue qui reste la seule voie pour trouver une issue à la crise actuelle.

 

Source: Parti de la Gauche Européenne

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 08:20

Publié le 09/04/2014 à 03:49, Mis à jour le 09/04/2014 à 08:02

Pascal Mazet (PCF), ancien adjoint au maire et ancien candidat de la liste «Réussir Decazeville» : «Quelques ex-adhérents PCF, de l'ex-NPA, ou ex Gauche Anticapitaliste, autoproclamés «Front de Gauche» se sont précipités pour commenter la défaite de la gauche à Decazeville sur le ton «ce n'est pas nous» !

Pas un mot sur l'arrivée de la droite, de son réseau de chef d'entreprises et de notables qui vont présider pour 6 ans aux destinées des HLM, de l'Hôpital, des services publics locaux,… essentiels aux habitants.

Quitte même a voter à droite- comme il en est qui s'en vante - car il fallait démontrer que l'union de la gauche menait a la défaite dans la seule ville du Bassin ou droite masquée et FN étaient présents.

Le 27 février 2014, le communiqué de ce FDG résumait les municipales a des «ambitions personnelles» et en laissant «libre choix» validait le tous pareil… Avec pareille rhétorique, comment s'étonner que se développent les idées d'extrême droite lorsqu'on creuse ce type de sillon?

Il y a bien d'autres moyens pour manifester sa colère contre la politique d'austérité conduite par F Hollande que de confier Decazeville –territoire de résistance- a la droite.

C'est le sens de l'appel du PCF aux forces vives de la gauche sociale, politique, syndicale, culturelle, intellectuelle, aux socialistes qui ressentent, en grand nombre, douloureusement le désastre en cours, aux écologistes qui viennent de décider de sortir du gouvernement, à se rapprocher, à redéfinir ensemble les objectifs d'un nouveau cap politique à gauche et à décider d'agir ensemble pour imposer le retour à ces choix.

Pour y parvenir, le rassemblement de tout le «peuple de gauche» est indispensable».

La Dépêche du Midi

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 06:57

Jean-Claude Le Ny, président du groupe PS au conseil municipal affirmait au soir du premier tour "nous préférons faire passer la droite et on reprendra la ville dans 6 ans"

retour sur un scrutin faussé

3AVR

Entre les deux tours, notre liste conduite par Jacqueline Rouillon gagne 1896 voix, quand la droite de Delannoy en gagne 2265.

Tout le monde s’interroge à juste titre sur qui sont ces 2265 électeurs gagnés par WD entre les deux tours. Sans doute une partie d’abstentionnistes du 1er tour qui se sont mobilisés au second tour voyant que pour la première fois la droite arrive en tête mais au regard des chiffres, cela reste marginal puisque en suffrages exprimés, seuls 211 électeurs de plus sont venus voter au deuxième tour alors qu’ils n’étaient pas venus au premier. Ce n’est donc pas de ce côté qu’il faut trouver une explication sur les 2265 électeurs gagnés par la droite entre les deux tours.

Si on totalise les voix de gauche du 1er tour, nous arrivons à 7372 voix (Ambition nouvelle, NPA, LO, Tous unis pour Saint-Ouen humaine et solidaire), il nous manque donc un report de 1762 voix de gauche…même en considérant que l’extrême gauche et une partie des électeurs PS EELV s’abstiennent pour ne pas voter pour nous au second tour, il y a bien un vote massif de l’électorat de la gauche gouvernementale du premier tour pour le candidat de droite au second tour et à un tel niveau ce vote est organisé, il ne peut être une position individuelle de quelques-uns. En analysant les résultats bureaux par bureaux, on se rend compte que les bureaux où ambition nouvelle arrive devant nous au premier tour (les deux bureaux de victor hugo primaire,le bureau 9 zola primaire,le collège baker,la maison de quartier michelet et la salle Barbara ) le report de voix se fait le plus mal et la droite capte le plus de voix supplémentaires entre les deux tours.

Nous n’avons pas perdu les élections, on nous a fait battre pour faire passer la droite!

Jean-Claude Le Ny, président du groupe PS au conseil municipal affirmait au soir du premier tour "nous préférons faire passer la droite et on reprendra la ville dans 6 ans". Tout est dit! Le reste n’est que discours politicien.

Hier soir plus de 250 personnes se sont réunis lors de l’assemblée générale de notre association pour exprimer leur colère et leur indignation mais aussi affirmer que nous serons présents pour rester mobiliser contre les mauvais coups que la droite ne manquera pas de porter aux catégories populaires de notre ville.

Les 10 élu-e-s d’opposition qui siègeront désormais au conseil municipal devront être les relais des habitant-e-s des quartiers pour porter haut et fort les revendications du peuple de gauche pour la préservation des acquis sociaux de notre ville.

Samedi 5 avril à 10 heures se tiendra le premier conseil municipal de l’ére Delannoy, nous appelons tous les militant-e-s à venir assister à ce conseil et démontrer notre détermination à ne rien lâcher de nos exigences d’une ville pour tous aux portes de Paris.

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 15:21

Emmanuel Maurel et Jérôme Guedj

POLITIQUE -  le 31 Mars 2014

 

L’aile gauche du PS appelle à "un tournant économique majeur"

 

 

Le courant Maintenant la gauche, qui compte Emmanuel Maurel,  Marie-Noëlle Lienemann, Gérard Filoche  et Jérôme Guedj, a signé au soir du second tour des municipales une lettre ouverte adressée au Président de la république. Pour eux, le message du scrutin est clair, il ne s’agit pas d’ « envoyer des signaux de gauche », mais il faut changer de cap politique. Nous en reproduisons le contenu sous forme de tribune.

Monsieur le Président,

La  défaite est sévère. Son ampleur, son impact sur tout le territoire en dépit du travail de qualité des élus locaux, témoigne d’une volonté des électeurs de gauche de sanctionner les choix politiques engagés depuis le début du quinquennat.

Ce soir, c’est toute la gauche qui est pénalisée. Mais plus que nos partenaires écologistes ou communistes, ce sont les candidats socialistes qui subissent le plus durement le désaveu des urnes.

L’exécutif ne peut rester sourd au message des électeurs. Rien ne serait pire que de relativiser la gravité de la défaite. Rien ne serait plus dangereux que de se tromper dans l’analyse des causes de celle-ci. Le problème n’est pas « méthodologique », il est politique. Le sujet central n’est pas la demande d’autorité, il est le refus de l’austérité. Il ne s’agit pas d’ « envoyer des signaux de gauche » à notre électorat, il faut changer de cap.

Monsieur le Président,

Vous aviez fait du « redressement dans la justice » le mot d’ordre de votre campagne présidentielle. A juste titre, vous aviez pointé la responsabilité historique du monde de la finance dans les difficultés que traversent notre pays et notre continent. Vous aviez porté haut et fort l’exigence d’une réorientation de la construction européenne, en dénonçant le caractère néfaste des politiques d’austérité. Vous aviez rappelé avec force que « l’âme de la France, c’est l’égalité ».

Deux ans après, cette analyse nous paraît toujours aussi pertinente. Force est de constater que, parfois, les actes ont démenti les paroles. Certes, des réformes salutaires ont été entreprises. Certes, personne ne méconnaît la gravité de la crise et le lourd bilan laissé par Nicolas Sarkozy. Certes, l’éradication du chômage de masse requiert du temps et de la constance. Mais, comme nous le faisons inlassablement depuis des mois, nous vous exhortons à changer de cap.

Augmentation de la fiscalité indirecte, flexibilisation du marché du travail, réduction à marche forcée des déficits publics, baisse massive du coût du travail : nous ne contestons pas seulement ces solutions parce qu’elles risquent de fragiliser notre modèle social et nos services publics, nous les contestons parce qu’elles s’avèrent inefficaces pour relancer l’activité économique!

Comme vous, nous pensons que les Français attendent avant tout des résultats en matière d’emploi. Comme vous, nous pensons que nous serons jugés sur notre capacité à améliorer concrètement les conditions d’existence du plus grand nombre.

Aujourd’hui, c’est le pragmatisme qui impose d’être audacieux !

Parce que la chance sourit aux audacieux, parce que la France n’est jamais aussi grande que dans le sursaut, il est possible de démentir les résignés, les fatalistes et les pessimistes. Il n’y a pas qu’une seule politique possible.

Pour réussir une nouvelle étape du quinquennat, il faut remplir trois conditions.

1) A l’échelon européen, il est temps de desserrer l’étau des contraintes du pacte de stabilité. Concrètement, il s’agit dès demain d’engager le rapport de force avec la Commission en lui notifiant non seulement  l’impossibilité, mais surtout le refus respecter dans les délais les critères de déficit restrictifs qu’elle nous assigne. La réduction à marche forcée des déficits publics érigée en dogme est absurde en période de croissance atone, alors que c’est précisément l’investissement, et singulièrement l’investissement public qui soutient l’activité. L’austérité conduit l’Europe vers l’abîme tant elle réduit les protections de ses citoyens sans aboutir à un autre résultat qu’un dumping social qui ne dit pas son nom.  La politique monétaire est aujourd’hui plus un handicap qu’un atout, le libre-échange généralisé nous affaiblit. Les Français se moquent d’être présentés comme les mauvais élèves de l’Europe libérale. Au contraire, ils plébisciteraient un gouvernement qui se donne comme objectif d’être l’acteur déterminé de la réorientation du projet européen. Proposer un autre chemin pour l’Europe, jeter les bases d’une coalition progressiste contre l’austérité, voilà une façon de “réenchanter le rêve français”

2) Sur le plan intérieur, le temps est venu d’un tournant économique majeur. Plutôt qu’à la « politique de l’offre » et qu’aux coupes massives dans les dépenses publiques, la priorité doit revenir à la croissance, à l’emploi, au redressement productif. A l’évidence, la transition écologique doit en  être le  fil conducteur.

Le pacte de responsabilité est mort-né. Prenons acte de la position intransigeante du MEDEF qui refuse toute contrepartie pour le monde du travail.  Désormais minoritaire chez les syndicats de salariés, extrêmement coûteux pour les finances publiques, le « pacte » n’est pas aujourd’hui le « grand compromis social » que vous aviez souhaité.

N’ayons pas peur d’abandonner cette voie.  La mobilisation générale pour l’emploi passe par la relance de l’investissement public et par celle de la consommation.

Car il est urgent d’agir pour le pouvoir d’achat. La réforme fiscale est évidemment un outil pour améliorer le quotidien des Français les plus modestes. Mais l’augmentation substantielle du SMIC lors de sa revalorisation annuelle, le dégel des salaires des fonctionnaires, la revalorisation des petites retraites nous paraissent tout aussi nécessaires

3) De même qu’il n’y aura pas de redressement sans justice, il n’y aura pas de réussite de la gauche si elle ne parvient pas à se rassembler.

Le changement ne peut devenir une réalité sans la prise en compte des aspirations de la majorité sociale à laquelle nous devons notre majorité politique acquise en 2012. Pour le traduire en actes, la gauche ne réussira qu’avec un nouveau pacte majoritaire qui rassemble au service de la France toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la défaite de la droite lors de la dernière campagne présidentielle.

Mais au-delà de la gauche, c’est au profond malaise qui traverse notre pays qu’il faut aujourd’hui répondre. Comme à chaque période décisive de son histoire, la France peut retrouver le meilleur d’elle-même en s’inspirant des principes qui font la force et la singularité de son modèle républicain. Respect de la souveraineté populaire, défense de notre modèle social, promotion de l’égalité : en cette « année Jaurès », la République sociale reste un projet fédérateur. Ce projet, il vous appartient de le faire vivre.

Nous espérons que vous aurez compris cette adresse comme  une contribution franche et constructive, tournée vers un seul objectif : la réussite de votre quinquennat, celle de la gauche, celle de la France.

  • Pour Maintenant la Gauche
    Emmanuel Maurel 
    Marie-Noëlle Lienemann 
    Jérôme Guedj
  • Paul Quilès, ancien ministre, et les membres du Bureau national du PS : Julien Dray, Anne Ferreira, Gérard Filoche, Marianne Louis, Jonathan Munoz, Jean-François Thomas
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BRUNO FORNACIARI

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