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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 08:13

Madame la Présidente,
Ça suffit la censure du Parti communiste Français. Ce n’es pas la première fois que les dirigeants, les élus, les candidats sont écartés des émissions politiques sur l’antenne publique. Antenne publique cela veut dire nécessairement pluralisme. On est loin du compte, c’est tout le contraire. Vous décidez quel est le parti, quels sont les dirigeants qui obtiennent le droit (décidé par qui, comment et sur quels critères) de s’assoir dans vos studios et d’obtenir le droit de parole. Je suis de nationalité française, je suis électeur, je suis militant du PCF depuis plus de 50 ans. J’ai travaillé toute ma vie et cotisé, payé tous mes impôts dont certains financent votre télévision ainsi que la redevance que je paie aussi, depuis toujours.
Le parti qui est ostracisé, et aujourd’hui censuré est fort de 56000 militants qui cotisent pour faire vivre le parti qui met en oeuvre la politique qu’ils ont choisi de faire partager. Les électeurs lui confie la direction de municipalités, la présence dans les conseils départementaux, régionaux. Avec le PS, le PCF est le seul, à gauche qui peut compter deux groupes parlementaires. Un à l’Assemblée Nationale, l’autre au Sénat qui comporte une majorité de femme, qui peut en dire autant ? Vous offrez, sur vos antennes,  la parole de façon très inégale aux représentants de l’opinion publique et des partis politiques reconnus par la constitution. C’est déjà en soi une injustice. Car cette différence de traitement est décidé dans le choix personnel et politique des directions de l’information de France Télévision que vous présidez. Ce n’est pas votre rôle de choisir à la place des électeurs ou des téléspectateurs les orientations politiques de chacun. Votre rôle, avec le bel outil de communication, de pluralisme et de liberté que devrait être notre télévision, serait plutôt d’élever la culture, les réflexions, le discernement; la tolérance et le débat libre et ouvert sur toutes les questions qui concernent les citoyens, les travailleurs.
Au lieu de cela vous « idéologisez » la présence et les thèmes sur vos plateaux, les sujets, les « experts et les commentaires. Une véritable « guerre idéologique » qui n’a que trop duré.  Les choix que devront faire par leurs votes le 26 mai prochain lors des élections européennes doit être éclairé. En écartant la tête de liste communiste Ian Brossat vous commettez une forfaiture, un déni démocratique.
Je vous demande de revenir sur cette décision inique et de me confirmer, par retour, la présence effective de Ian Brossat  lors de l’émission présentée par Léa Salamé comme les 6 autres représentants de listes qui ne possèdent pas tous, ni le nombre de militants ou d’élus que le parti communiste Français.

Recevez, Madame la Présidente, mes respectueuses salutations.

Bruno Fornaciari
Saint-Varent

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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 19:10

"La Turquie bascule dans la dictature" (PCF)

 

Sous la pression de Recep Tayyep Erdogan, le Haut Comité Electoral vient d'annuler le scrutin municipal d'Istanbul. Après 25 ans de règne sans partage de l'AKP qui lui a permis de quadriller les réseaux clientélaires et de maîtriser de gigantesques revenus, le poulain du président, Binali Yildirim, a été défait par une coalition conduite par Ekrem Imamoglu (CHP) traduisant une montée en puissance de l'opposition dans tout le pays.

Le Haut Comité Electoral, qui avait dans un premier temps validé l'élection, a annulé le scrutin général mais a maintenu tous les maires des districts AKP élus, dans une véritable parodie juridique. Désormais, en Turquie, l'opposition peut se présenter aux différentes consultations mais il lui est interdit de remporter la moindre victoire. Alors que les autorités contrôlent toutes les procédures, des membres de bureaux de vote sont désormais traduits devant des tribunaux pour "fraudes" tandis que 40 000 électeurs sont déclarés incapables, censés souffrir de maladies mentales.

Plusieurs milliers de personnes sont descendues dans les rues pour dénoncer ce coup d'Etat électoral aux cris de "Erdogan, voleur !" d'autant qu'un administrateur provisoire, membre de la famille présidentielle, préside maintenant aux destinées de la ville.

En dépit de manipulations et de tricheries constantes, R.T. Erdogan était dépendant de la légitimité des urnes. Il s'en affranchit désormais faisant basculer la Turquie dans la dictature. Il s'agit d'une fuite en avant qui contribue à mettre ce pays en coupe réglée : délitement économique, démentèlement des institutions et des contre-pouvoirs, climat de haine, arrestations, révocations, guerres ouvertes contre les Kurdes. Dans la perspective du nouveau scrutin du 23 juin, il faut s'attendre à une flambée des violences et à une criminalisation de l'opposition.

La France et l'Union européenne, tétanisées par la question migratoire, n'esquissent pas la moindre réaction alors qu'elles savent parfois être plus promptes ! La durabilité du régime de R.T. Erdogan s'appuie en partie sur cette lâcheté.

En ces circonstances, le Parti communiste français (PCF) exprime sa solidarité avec tous les démocrates de Turquie et salue le courage de cette résistance ainsi que le sens des responsabilités du Parti démocratique des peuples (HDP). Paris et Bruxelles doivent désormais condamner et rompre avec cette dictature.

Parti communiste français,
Le 8  mai 2019

 

 

 

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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 07:23

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15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 12:17

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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 08:20

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30 mars 2019 6 30 /03 /mars /2019 08:50

Pour l'Europe des GENS contre l'Europe de l'ARGENT

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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 06:57

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25 mars 2019 1 25 /03 /mars /2019 06:20
http://patrick-le-hyaric.fr/
 
 
La Lettre du 24 mars 2019
 
 
 
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Bonjour à chacune et chacun,
 
Lors d’une conversation en juin dernier avec le président du Secours populaire français, Julien Lauprêtre, nous avions convenu d’organiser au Parlement européen une initiative avec d’autres associations humanitaires ou caritatives de l’ensemble des pays de l’Union européenne. Cette initiative a eu lieu mercredi dernier dans la salle de notre groupe parlementaire de la Gauche unitaire européenne (GUE/NGL). D’autres députés d’autres groupes politiques, essentiellement des partis français, se sont joints à nous et ont évidemment pu exposer leurs propositions et leurs actions. Plusieurs pays européens étaient représentés. Tous les responsables d’associations ont pu exposer la nature de leurs actions dans leurs différents pays à partir des traditions liées à l’aide alimentaire et à l’aide aux personnes en situation de détresse ou aux personnes en situation de pauvreté. Les bénévoles du Secours populaire français étaient en nombre dans la salle et ils ont pu faire part de leurs expériences au fur et à mesure de la journée.
 
90 millions de pauvres dans l’Union européenne constituent une tache noire très loin des promesses de construction d’une Europe « de la prospérité » qui ont été faites au fil des ans. Quelle farce quand des chômeurs mais aussi des travailleurs se trouvent de plus en plus nombreux en situation de pauvreté. Les statistiques officielles disent qu’ils existent 7,5 % de la population européenne en situation de privation matérielle aiguë. 23,5 % de la population dans l’Union européenne est menacée de pauvreté. 40 millions d’Européens se trouvent en situation de carence alimentaire. 
 
Heureusement qu’il existe la générosité et le militantisme des bénévoles des associations caritatives et humanitaire telles que le Secours populaire, les Restos du cœur ou la banque alimentaire. 
 
Il existait depuis l’année 1987 un programme européen d’aide alimentaire aux plus démunis (PEAD). Nous nous sommes trouvés dans une situation difficile au cours de l’année 2008 lorsque les gouvernements allemands et suédois ont prétexté d’un détournement des fonds de la politique agricole commune pour faire supprimer ce programme. Malheureusement un arrêt de la Cour de justice européenne a donné raison à cette plainte au cours de l’année 2011. Il a fallu beaucoup s’indigner, se battre, combattre, pour que dans l’enceinte du Parlement européen nous obtenions que la Commission européenne propose une alternative à ce programme malgré la contrainte de l’arrêt de la Cour de justice européenne. Finalement à force de batailles nous avons réussi à obtenir la création d’un fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) remplaçant le précédent programme pour venir en aide à celles et ceux qui se trouvent en situation de pauvreté dans l’Union européenne. À l’époque, il a fallu se battre dans la commission emploi et affaires sociales mais aussi jusque dans la séance plénière du Parlement européen pour que l’intégralité du fonds soit maintenue. Aujourd’hui, comme je l’ai vu au cours de cette réunion, tout le monde revendique le sauvetage de ce fonds d’aide aux plus démunis. En vérité j’ai dû déposer des amendements jusque dans la séance plénière pour obtenir les mêmes financements, les mêmes garanties offertes aux associations. 
 
Nous rentrons désormais dans une nouvelle phase. Nous avons réussi ces derniers mois à défendre et à préserver l’idée du fonds mais il est inclus dans le Fonds social européen (FSE) et peut être mélangé très facilement à d’autres fonds comme les fonds de développement territoriaux, les fonds de cohésion sociale, pour être raboté au fil du temps. Aujourd’hui pour le prochain cadre budgétaire qui va s’étaler de 2021 à 2027, ce programme est plutôt maintenu et élargi à des actions en faveur des enfants. Mais la Commission européenne veut toujours réduire les crédits qui sont alloué. Elle veut le faire parce que les priorités sont désormais devenues la protection des frontières pour lesquelles on va dépenser 15 milliards de plus avec le projet de défense européenne. La vigilance s’impose donc. C’était dans l’ensemble le sens de cette réunion du Parlement européen. 
 
Les associations présentes ont adopté un texte très intéressant. C’est un texte de combat. Il faut le faire connaître, comme il faut faire connaître notre action dans l’enceinte du Parlement européen. Ceci prouve l’utilité de disposer de parlementaires communistes qui défendent réellement les gens. Évidemment ce combat devra se poursuivent tout au long de la prochaine législature qui commencera après les élections européennes au 1er juillet prochain.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ci-dessous le texte adopté lors de la réunion de mercredi dernier.

APPEL COMMUN DES ASSOCIATIONS EUROPEENNES
« POUR RENFORCER L’AIDE ALIMENTAIRE EUROPEENNE »


Bruxelles, le 20 mars 2019

Réunies aujourd’hui, nous, associations mettant en œuvre l’aide alimentaire en Europe
- Constatons que près d’1 Européen sur 4 connait la pauvreté et 34 millions d’entre eux vivent une situation de pauvreté matérielle sévère ;
- Alertons sur l’urgence et la gravité de ces situations de pauvreté et sur l’accroissement de la précarité qui touchent des millions d’enfants, de familles, de personnes âgées, de jeunes, d’étudiants, partout en Europe ;
- Rappelons que l’action de nos associations permet d’apporter un soutien alimentaire à des millions d’Européens, dont plus de 16 millions grâce au Fonds Européen d’Aide aux plus Démunis (FEAD) ;
C’est pourquoi, nos associations affirment aujourd’hui le caractère irremplaçable de l’aide alimentaire qui permet, dans l’Union européenne :
- D’apporter une aide vitale pour des millions de personnes connaissant une situation de pauvreté ou de précarité dans le cadre d’un accueil inconditionnel ;
- De développer, au-delà de la mise à disposition de denrées alimentaires, d’autres mesures d’accompagnement nécessaires pour les personnes en situation de pauvreté et de précarité (aide à la recherche d’emploi, accès à la culture et aux loisirs, accès aux droits, accès aux soins, accès aux vacances, accès à la pratique sportive, éducation nutritionnelle) ;
- De favoriser la santé des Européens en apportant une aide alimentaire variée de qualité ;
- De favoriser l’engagement des volontaires et bénévoles comme témoignage concret d’une solidarité européenne incontournable ;
- De soutenir les personnes habitant dans les territoires isolés qui cumulent les difficultés;
- De contribuer à lutter contre le gaspillage alimentaire par la récupération des denrées invendues, lorsqu’elles sont de qualité ;
Pourtant, aujourd’hui, il est prévu que le budget européen de l’aide alimentaire diminue à partir de 2021.
Nos associations :
- Alertent sur la situation de faim que pourraient connaitre des millions d’Européens sans des moyens financiers renforcés pour l’aide alimentaire ;
- Demandent à l’Union européenne de faire de l’aide alimentaire une priorité budgétaire spécifique pour la période 2021-2027 ;
- Appellent l’ensemble des Etats-membres de l’UE à renforcer les moyens dédiés à l’aide alimentaire.
 
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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 16:55

at et

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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 10:06

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BRUNO FORNACIARI

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