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1 février 2023 3 01 /02 /février /2023 07:55

Dédicace  à Sofia Aram pour les 

journalistes maladivement obséquieux envers le pouvoir.

 

Ces journalistes « indépendants » maladivement obséquieux envers le Dieu Argent, *« se sentent capables des plus grandes les lâchetés pour continuer à bien vivre» *…« aux dépend de la société ». ils *« entrent  dans une voie fatale en s’acquittant d’une multitude  de commissions, en remplaçant les portiers et les domestiques dans maintes et maintes occasions » que leurs fournissent leurs maîtres du CAC 40 qui les logent et les nourrissent.

Trop souvent  ils *« se contentent des étiquettes sans plonger une main curieuse dan les sacs » et achètent leurs auditeurs avec ce qu’il faut bien appeler de la *« monnaie de singe ». Préposés à de nombreux services il leur arrive pourtant qu’on ne leur sache * »gré de tant de courses et de lâchetés ». On compte pour si peu chez ces gens dont le regard est porté prioritairement sinon exclusivement sur la rentabilité. La relégation n’est pas une hérésie. 


*Honoré de Balzac dans « le cousin Pons » page 26

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14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 18:23

Les salopards et les « putains d’Indiens ».
(par Jean Ortiz)

Le récit et l’analyse des évènements en Bolivie provoquent la nausée chez tout citoyen non aliéné. Les derniers restes du journalisme libre seraient-ils tombés en même temps que le Mur de Berlin ? Aucun media, excepté « L’Humanité », la France Insoumise, et quelques autres, peu de sites comme « le Grand soir », « Mémoire des luttes », ne prend le moindre recul, ne fait preuve de la moindre curiosité, pour se rapprocher des faits et s’éloigner du journalisme toujours à charge lorsqu’il s’agit de plomber les « révolutions » , de criminaliser tel ou tel, syndicaliste, intellectuel, qui ose contester le néolibéralisme, seule organisation possible des sociétés humaines, nous l’a-t-on assez seriné.

Jusqu’à quand allons-nous en rester à la seule critique du système médiatique et mettre enfin chacun en face de ses responsabilités ? Jusqu’à quand vont-ils, ces médias à charge, remuer la queue au lieu d’aboyer ? Il ne s’agit pas d’imiter tel ou tel « aboyeur » qui « maltraite les médias », impoli, rentre dedans, mais d’être poliment irrespectueux. Même morts, nous les ferions encore cracher la haine, l’acharnement, la lobotomisation, le vide sidéral.

Morales n’échappe pas à ce contexte guerrier. Morales ? trop marqué ? Qui est-ce celui là ? Morales ? Il a une gueule « pas claire » et s’habille comme un père noël. Cela suffit pour que la meute soit lâchée. Il faut que chaque Français se le dise et le répète : le « dictateur » Evo Morales a été renversé par son peuple. A Santa Cruz, comme à Washington, on sait coopter les adeptes du libéralisme, les as de la guerre idéologique...

Ce Morales n’est après tout qu’un Indien. Dehors les Indiens du Palacio Quemado (Palais présidentiel) !, éructe Luis Fernando Camacho. Dehors la whipala ! Plus jamais la Pachamama n’entrera ici ! « C’est le retour de la Bible ! », lance-t-il. Le Palais présidentiel fourmille désormais de suprématistes, de racistes religieux... Camacho, en lien avec l’Eglise évangéliste, cacique en chef des forces conservatrices de Santa Cruz, blanches et riches, se comporte déjà en bon vieux dictateur tropical.

La nouvelle présidente autoproclamée (ancienne Vice-présidente du Sénat), Jeanine Añez, est arrivée avec une Bible d’un mètre de haut. Cette dame, Présidente d’opérette, nous rejoue un air de Guaidó. Elle qui était vaguement sénatrice, s’avère la parfaite « dame de paille » qu’il faut pour un coup d’Etat fasciste.

Le gouvernement Morales, pour prouver sa bonne volonté, avait accepté un audit des résultats des élections générales par la CIA, en l’occurrence, par l’OEA. Dès son arrivée à La Paz, la commission de l’OEA a invalidé les résultats, avant même d’avoir procédé au recomptage des voix (opération longue). L’objectif n’était donc pas de permettre de nouvelles élections, mais bien de renverser Morales. Et l’on voudrait nous faire croire que la lutte des classes n’existerait plus ?

Jean Ortiz

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11 novembre 2019 1 11 /11 /novembre /2019 19:18

Encore des fakes news à Fr'ance Inter

Yves Decamp de France Inter, vous êtes une ordure. On le subodorait , certains le savaient, mais ce midi dans votre journal de désinfirmatio et de fake news, vous l'avez prouvé. Dans cette antenne, juste avant le journal de 13 h officiaient avec le fameux Ali Boadou, Natacha Polony et Bernard Guetta. Bernard Guetta, vous savez, le chroniqueur qui officia durant plusieurs décennies à France Inter (tient donc !) et récemment candidat de droite aux élections européennes. Ce dernier, dans la conversation avec Polony sur le 30e anniversaire de la chute du mur de Berlin conclua : "enfin la chute après 7O ans d'un régime épouventable". C'est dire si pendant des décennies, celui que l'on nous avait présenté comme un "chroniqueur" indépendant, était tout simplement un anti communiste notoire et un homme de droite. A France Inter c'est courant ce subterfuge. Ne nous présente-t-on Dominbique Régnier comme un "spécialiste", "sociologue" etc... lui qui fût aussi candidat de droite (malheureux). Bref, je reviens à Decamp, celui qui l'a fremement choisit son camp, celui de la droite et de l'anticommunisme. En présentant son journal...de désinformation, il annonce que les juges au Brésil ont conclu "étonnamment" à la libération de Lula. Etonnamment ? Ignore-til que Lula, à contesté, les accusations de corruption, qui sont avancées sans preuve ? Ignore-t-il que le juge Moro, qui a fomenté et manipulé ces accusations l'a fait avec manipulations pour empêcher Lula de se présenter aux élections présidentilelles, ce qui a permis l'élection de Gaido, et que le Juge Moro est devenu, en gratification...Ministre de la Justice. Gaïdo qui a reçu en son temps le soutien de ...Decamp.
Etonnamment, ce propagandiste faussaire ignore aussi que depuis le début une grande partie du peuple brésilien se refuse à cette incarcération inique, et souitien Lola, deùande justice, qsue des peronnalités brésiliennes, internationales, française, dont celles de PCF soutiennent Lula et exigent sa libération ? Non Decamp, cette ordure, n'ignore pas tout cela. Il ne mérite évidemment pas le titre de journaliste mais celui de vassal de la réaction. Etonnamment Yves Decamp est une des figures de France Inter. Étonnamment ?

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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 09:37
[Tribune] - La France vendue à la découpe : la grande braderie se poursuit…
Le 25 juillet 2019 par Laurent Izard
 
 

 

En l’espace de quelques décennies, une grande partie du patrimoine économique, immobilier, foncier et même historique de la France a été dispersé, souvent au profit d’investisseurs internationaux. Ce processus concerne en premier lieu nos grands groupes dont nous perdons parfois le contrôle. Mais de nombreuses petites et moyennes entreprises, des terres agricoles, des monuments historiques ou de prestige sont également rachetés par des personnes physiques ou morales étrangères.
 

Les motivations des investisseurs sont très variées : dans certains cas, il s'agit simplement de réaliser des placements financiers sécurisés, d'où l'intensification des participations des fonds d'investissement américains dans le capital de nos grands groupes industriels. Dans d'autres cas, l'acquisition d'une entreprise française répond à une stratégie de croissance externe, de captation de marchés,  ou encore à une logique de complémentarité industrielle. Mais parfois, il s'agit simplement d'opérations de prestige destinées à améliorer l'image d'un groupe étranger. L'acquisition d'entreprises symboles du savoir-faire à la française, comme Baccarat, Lanvin, Courrèges, Canson ou de vignobles du Bordelais illustre bien cette préoccupation. On peut également mentionner la recherche de captation de hautes technologies qui explique, entre autres, l'acquisition d'Altis, d'Aldebaran Robotics, de Savoye ou encore de Linxens, leader mondial de la fabrication de circuits gravés flexibles et spécialiste des paiements sans contact, absorbé par l'entreprise d'État chinoise Tsinghua Unigroup avec l'approbation de Bercy.

 

L'appétit des investisseurs internationaux est presque sans limites et aucun domaine n'est véritablement épargné : les acquisitions étrangères concernent des secteurs aussi variés que la grande distribution (Marionnaud, Printemps, PriceMinister, plusieurs centres commerciaux…), le tourisme (Le Club Med, Nouvelles Frontières, Fram et la plupart de nos grands hôtels…), la haute couture et le prêt-à-porter (Lacoste, Aubade...), l'immobilier de prestige, les banques et compagnies d'assurances, les médias, le sport (Rossignol, de nombreux clubs sportifs parmi les plus prestigieux), les terres agricoles et les vignobles ou encore l'économie numérique (Meetic, Kelkoo…). Le secteur de la santé est également devenu depuis peu une proie pour les prédateurs internationaux qui rachètent progressivement les laboratoires français d’analyse médicale, les cliniques privées ou les entreprises pharmaceutiques.

Nos infrastructures économiques (aéroports, autoroutes, installations portuaires…) intéressent également les investisseurs étrangers. La Chine a notamment lancé un gigantesque plan d’investissement sur toute la planète afin de sécuriser ses exportations en contrôlant l’ensemble des flux logistiques. Ces « Nouvelles routes de la soie » (récemment rebaptisées Belt and Road Initiative) permettent également à l’Empire du Milieu de s’affranchir de toute dépendance à l’égard des États-cibles par la construction ou l’agrandissement de ports maritimes, la création de voies ferrées transcontinentales ou la réalisation d’entrepôts géants. La France n’échappe évidemment pas à ce processus. On comprend dès lors l’inquiétude que peut susciter la privatisation d’ADP. Et même les barrages français sont à vendre : jusqu'alors exploités par EDF, ils sont désormais ouverts à la concurrence, que l'Europe réclamait depuis dix ans.

 

On analyse souvent les investissements internationaux en affirmant que ces opérations sont toujours bénéfiques pour nos entreprises et notre économie : nous déployons même une intense énergie pour attirer les investisseurs étrangers et nous nous réjouissons quand les statistiques montrent que notre pays les séduit davantage que l’Allemagne ou l’Inde. Certains entrepreneurs français créent même des startups innovantes dans le but de les revendre quelques années plus tard.

 

Les conséquences néfastes de ce processus sont toutefois négligées ou minorées car les intérêts de court terme occultent systématiquement les préoccupations plus lointaines, pourtant essentielles.

Chassons pour commencer une contrevérité trop souvent répandue : tous les investissements étrangers ne créent pas nécessairement d'emplois, et toutes les acquisitions étrangères ne garantissent pas la pérennité de l'entreprise achetée. L'OPA du groupe canadien Alcan sur Péchiney en 2003 le montre bien : suite à cette OPA, notre fleuron industriel de l'aluminium a été rapidement démantelé et vendu branche par branche par ses acquéreurs successifs. Plus généralement, la France a perdu la moitié de ses emplois industriels depuis le début des années 1980 (6,9 millions de salariés en 1984 pour 3,4 millions fin 2017 en incluant les emplois intérimaires) en dépit – et en partie à cause – de la cession de ses fleurons industriels.

De fait, on constate que les entreprises sous l'influence d'investisseurs internationaux sont davantage exposées à des risques de délocalisation ou de licenciements massifs. C'est sans état d'âme que des dirigeants étrangers ont récemment pris la décision de fermer les usines françaises de Molex, Continental, Whirlpool, Ford ou Tupperware par exemple. D'autre part, les fusions entrainent souvent une détérioration du climat social, car outre les départs imposés, les salariés subissent de lourdes contraintes de productivité et de nouvelles méthodes de management, parfois brutales et exclusivement centrées sur les résultats.

La cession de nos fleurons industriels et les prises de participations étrangères entrainent de plus une évaporation financière: les seules entreprises du CAC 40 ont en effet versé 57,4 milliards d'euros à leurs actionnaires en 2018 (dividendes et rachats d’actions). Or, il faut savoir que la moitié du capital des entreprises du CAC 40 est détenu par des investisseurs étrangers…

Enfin, nous perdons notre souveraineté politique, car l'État hésite logiquement à prendre des mesures qui pourraient contrarier les investisseurs internationaux et entrainer, par exemple, une crise boursière ou la fermeture de sites de production. Notre indépendance militaire est également menacée, car les futurs équipements de notre armée sont confiés à des consortiums internationaux (c’est notamment le cas de notre futur avion de combat qui remplacera le rafale) et avec la vente de la branche énergie d’Alstom à General Electric, nous sommes devenus dépendants des Américains pour l'entretien de nos centrales nucléaires comme de nos navires et sous-marins à propulsion atomique.

Ainsi, en perdant le contrôle de nos entreprises et plus généralement de nos sources de créations de richesses, nous abandonnons peu à peu la maîtrise de notre pouvoir de décision.

 

Notre passivité est d’autant plus surprenante que la plupart des pays cherchent à garder le contrôle de leur patrimoine économique quitte à s'affranchir – lorsque cela est nécessaire – de leurs engagements internationaux. Aux États-Unis, un organisme public particulièrement efficace, le Committee on Foreign Investment in the United States (CFIUS) analyse les acquisitions d'entreprises américaines par des compagnies étrangères et bloque fréquemment les projets de fusion. La Chine interdit par principe l'acquisition de ses entreprises par des investisseurs étrangers. Depuis 2009, l'Allemagne s'est dotée d'un outil de contrôle solide avec l'adoption de sa «loi sur le commerce extérieur». Et l'Australie vient d'interdire les acquisitions d'immeubles dans les grandes villes par des ressortissants étrangers non-résidents, interdiction assortie d'une peine d'emprisonnement de trois ans.

En France, les décrets Villepin (2005), Montebourg (2014) et plus récemment la loi PACTE (2019) nous donnent également la possibilité de contrôler la plupart des investissements étrangers dans les secteurs dits « stratégiques ». Mais faute de volonté politique et de moyens financiers, nous continuons à brader notre patrimoine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 février 2019 1 11 /02 /février /2019 13:19

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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 10:03
RENATIONALISER LES AUTOROUTES : CHICHE !

Alors que Macron et ses troupes continuent de vendre les « bijoux de famille » dont l’aéroport d’Orly, alors que la meute de député.es LREM vient d’adopter (avec une abstention record dans ses rangs) la loi liberticide et anti-gilets jaunes dites « loi anti-casseurs »,  le 7 mars prochain, le groupe CRCE (communiste, républicain, citoyen et écologiste) soumettra au vote du Sénat deux propositions de loi. L’une pour interdire l’utilisation des lanceurs de balle de défense LDB, anciennement flashballs ; l’autre pour renationaliser les autoroutes.

 

Péages: le grand jackpot des sociétés d’autoroutes : 60 pour un Paris-Marseille, 37 euros pour un trajet Paris-Nantes, 77 euros si vous allez à Nice. Et au 1er février, avec l’aval du gouvernent, les tarifs des péages d’autoroutes augmentent de 1,8 % à 1,9 % en moyenne.

Le sujet de ce second texte a ressurgi dans le débat public dès les premières semaines de mobilisations des gilets jaunes. L’annonce d’une nouvelle hausse du prix des péages a cristallisé un mécontentement populaire tout à fait justifié. Il faut rappeler ici que c’est en 2006 que l’État a concédé à des groupes privés la gestion du réseau autoroutier pour la somme des 14,8 milliards d’euros, en sachant pertinemment que cela rapporterait de l’argent, beaucoup d’argent aux concessionnaires. D’ailleurs, s’il n’avait pas privatisé les autoroutes, l’État aurait encaissé plus de recettes que les 14, 8 milliards d’euros de leur vente. Aujourd’hui 18 sociétés gèrent le réseau, parmi lesquelles des nouvelles qui ne sont pas encore bénéficiaires et des « historiques » dont Vinci avec ses filiales mais aussi Eiffage, Sanef…

Le principal réseau, Vinci Autoroutes (ASF, Cofiroute, Escota et Arcour), affiche des bénéfices en hausse sur un an de 28,5% (1,75 milliard d’euros) et des dividendes en progression de 88,5% avec près de 4 milliards d’euros ! Mais autant de profit n’empêchent pas les automobilistes de payer toujours plus cher

Les dividendes versés à leurs actionnaires sont édifiants: 1,3 milliard en 2014 ; 3,3 en 2015, 4,7 en 2016 et 1,7 annoncé pour 2017.  Il s’agit donc bien d’un choix : privilégier le versement des dividendes sur le dos des automobilistes. L’intérêt général est ici bafoué et les usagers considérés  une fois de plus comme de simples « vaches à lait ». L’État (propriétaire du réseau) est incapable de défendre ses intérêts et l’intérêt général. De mauvais choix en plan de relance défavorable aux intérêts publics, il s’est livré aux mains des intérêts commerciaux privés. Ainsi, toute disposition qui pourrait changer les termes des contrats passés avec les concessionnaires doit donner lieu à compensation.

Pour sortir de cette impuissance et en finir avec le détournement par les concessionnaires de l’argent public aux profits des actionnaires, les sénateurs communistes proposent une solution: la renationalisation des autoroutes. Au nom de l’intérêt général, l’État peut racheter les contrats de concession. Certes cette opération est estimée entre 28 milliards et 50 milliards. Mais, comme le proposait une mission d’information parlementaire en 2004, l’État pourrait emprunter et cet emprunt serait remboursé non pas par l’impôt mais par le péage. C’est cette voie dans laquelle s’est, par exemple, engagée l’Espagne en annonçant la renationalisation de 500 kilomètres de tronçons qui vont ainsi repasser sous maitrise publique. Cette proposition rejoint des revendications exposées par les gilets jaunes aujourd’hui mais également par nombre d’associations d’automobilistes et d’élus.

Privatisations : quel gouvernement a été le plus gros vendeur

Voilà bientôt trente ans que les gouvernements successifs vendent les bijoux de famille de l’État, dans des conditions parfois critiquées. Mais quel a été le Premier ministre le plus prolixe en la matière ?

Surprise, c’est  le socialiste Lionel Jospin (1997-2002) qui prend la tête de ce classement. Sous son mandat, aerospatiale-Matra et Usinor-Sacilors sont intégralement privatisés. Le gouvernement socialiste ouvre le capital de France Telecom (6,5 milliards) et de la CNP, et cède de nombreux titres : EADS (pour plus d’un milliard d’euros), AXA-UAP, Total, Pechiney… En 1998, Le Monde écrit « Lionel Jospin privatise plus qu’Alain Juppé ». Reste que la liste des secteurs que Macron s’apprête à privatiser est longue.  Ministre de Hollande, Macron a déjà privatisé les aéroports de Toulouse, de Lyon et de Nice pour 2 milliards d’euros, et vendu les 14 % de participation de l’État dans Peugeot  pour près de 2 milliards. Il avait également vendu pour 2 milliards d’euros. Assis dans le fauteuil de souverain, tout doit disparaître !  La SNCF et Alstom  (c’est fait !),  la Française des jeux, Aéroports de Paris, Engie (énergie) ainsi que des barrages hydrauliques sont sur sa liste.

 
 

 

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14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 17:15
 
 
 

Que l'on soit de droite ou de gauche, d'extême droite ou d'extrême gauche, nous sommes tous d'accord, l'essence, le fuel et le gasoil sont trop chers. Je croise des gilets jaunes posés à l'avant des voitures. Un signe de reconnaissance de ceux qui sont pas content du prix. Bien. Mais pourquoi donc c'est trop cher ? Le uns diront c'est le pétrole et les autres ce sont les taxes. Un petit malin dira lui que ce sont les deux. Bon, pour autant on n'avance pas, et si on n'avance pas on consomme pas...d'essence. C'est trop cher c'est entendu. Mais alors que dit Philippe notre premier Ministre ? L'augmentation des taxes c'est pour la transition écologique et pour dissuader de prendre sa voiture"". Et donc j'lui d'mande : sur un litre d'essence,combien va à la "transition" ? 10 % vous dîtes Philippe ? Putain! ça sent l'arnaque ! Hein ! comment ? Mais non j'ai pas dit Pétain ! Mais dîtes Philippe, est-ce que dans le prix de l'essence à la pompe sont intégrés les dividenes des actionnaires et les salaires mirobolants des dirigeants des gransd groupe pétroliers, et leur profits ? 10 milliards on parle pour Total c'est dans le prix aussi ? Euh !!! ça serait bien de prendre le vélo qui me dit Philippe. Ah oui ! bien sûr et ça fait faire du sport. C'est bon pour la santé, c'est écologique. Mais dit Philippe, j'ai entendu dire qu'une vignette pourrait être instaurée sur les bicyclettes. Ca sent pas un peu l'arnaque Philippe ? Oh putain, on va encore se faire avoir ! Hein , quoi, comment ? Mais non j'ai pas dit Pétain. Et pourquoi pas, que j'lui dit, prendre les trottinettes pendant qu'on y est et nous taxer le ressemmelage des chaussures ? Oui mais d'un pied seulement qui me dit, en fonction de l'utilisation du droit ou du gauche. Oh putain, j'savais que j'allais encore l' avoir dans le c..., Philippe. Hein, quoi, comment ? Mais non j'ai pas dit Pétain ! Et si on prenait le train ou les bus, les transports collectifs quoi ? Ah y en a pas partout ! Ah oui je sais, moi j'habite pas Paris j'ai pas le métro. Et le bus ? Comme des sardines on est serrés, et quand il pleut...et puis y en a pas toujours, je veux dire trop rarement, on fait la queue et ...on prend le suivant. C'est comme me train, toujours en r'tard et on s'fait engueuler au boulot, quand on en a un. Eh toi gilet jaune, viens dire à Philippe ce que tu attends de lui ? Qu'il baisse l'essence, qui me dit. Ca j'le savais. Mais comment qui fait not' premier Ministre ? S'il a pu de pognon pour la transition ? Il a qu'a augmenter les impôts, mais pas l'essence qui m'répond le bougre. Alors là j'explose et j'y dis carremment, "Pétain ça sent l'arnaque" Hein , comment ? Mais non j'ai pas dit putain !

 
 
 
 

 

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23 août 2018 4 23 /08 /août /2018 07:23

le "Canard Enchaîné" nous donne des nouvelles du "Média" de la FI

L’image contient peut-être : texte

 

 

 

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 03:17
La sécession des « élites » ou comment la démocratie est en train d'être abolie, par Coralie Delaume
 

FIGAROVOX/TRIBUNE - Coralie Delaume analyse les raisons de la fracture qu'elle observe entre les «élites», une classe minoritaire de privilégiés, et la masse qui n'a pas accès aux études prestigieuses ou qui n'a pas son mot à dire dans les orientations économiques de l'Union européenne.

 


Coralie Delaume est essayiste, co-auteur de La fin de l'Union européenne(Michalon, 2017) et animatrice du site L'arène nue.


La Révolte des élites et la trahison de la démocratie est le titre d'un livre du sociologue américain Christopher Lasch, publié à titre posthume en 1995. Bien sûr, l'ouvrage analysait l'Amérique de son temps. Pourtant, il s'applique parfaitement à la France et à l'Europe d'aujourd'hui, dont il semble avoir anticipé l'évolution des classes favorisées avec une acuité visionnaire.

Le livre pose l'hypothèse que ce n'est plus la «révolte des masses» qui menace désormais la vie démocratique, mais la coupure de plus en plus prononcée entre le peuple et les «élites». Une coupure tant économique et matérielle qu'éducative et intellectuelle, dont résulte le repli sur eux-mêmes des privilégiés. Ces derniers ne parlent plus qu'à leurs pareils, c'est-à-dire non seulement à ceux qui bénéficient d'un même niveau de richesses, mais également à ceux qui partagent le même niveau d'instruction. Ils adorent mettre en scène leur pouvoir et le font de mille façons: exhibition des signes extérieurs de richesse, bien sûr, mais également - et de plus en plus - de leur patrimoine culturel. Le discours, ahurissant de cuistrerie, du président Macron sur l'intelligence artificielle (29 mars 2018) en est un exemple qui confine au grotesque. En revanche, ils n'assument plus que de mauvaise grâce les charges et responsabilités qui devraient leur incomber, et préfèrent le service de leur intérêt bien compris à celui d'un «intérêt général», dont ils ne conçoivent même plus qu'il pût exister.

Vingt ans après Lasch, le phénomène du séparatisme élitaire qu'il voyait poindre dans son pays vient de faire l'objet, pour la France cette fois, d'une étude chiffrée. Jérôme Fourquet a en effet publié, pour le compte de la Fondation Jean Jaurès, une note au titre évocateur: «1985-2017, quand les classes favorisées ont fait sécession». Il y explique notamment que la cohésion de la société française «est mise à mal aujourd'hui par un processus presque invisible à l'œil nu, mais néanmoins lourd de conséquences: un séparatisme social qui concerne toute une partie de la frange supérieure de la société, les occasions de contacts et d'interactions entre les catégories supérieures et le reste de la population étant en effet de moins en moins nombreuses».

Le dépérissement du cadre national permet aux « élites » de vivre de plus en plus dans une sorte d'alter-monde en suspension.

Le sondeur illustre ensuite. Il note que le cœur des grandes villes est massivement investi par les cadres, certains centres urbains leur tenant désormais lieu de ghettos dorés. Les CSP+ sont ainsi passés de 25 % à 46 % de la population parisienne en 30 ans, cependant que le pourcentage des ouvriers a décru, passant de 18 % à 7 %. Fourquet analyse ensuite la désertion de l'enseignement public et la scolarisation massive des enfants de cadres dans le privé, le séparatisme électoral des plus aisés ou, pour les cas extrêmes, l'exil fiscal, ce dernier signant le refus d'une partie de la population de financer le fonctionnement la collectivité dans son ensemble. Pour l'auteur de l'étude, nous faisons face à l'«autonomisation d'une partie des catégories les plus favorisées, qui se sentent de moins en moins liées par un destin commun au reste de la collectivité nationale». On voit en effet combien le phénomène est lié au dépérissement du cadre national, dépérissement qui permet aux «élites» de vivre de plus en plus dans une sorte d'alter-monde en suspension, cependant que les autres sont rivés à un ici-bas qui commence à se changer en friche, et finira par se muer en jungle.

Jérôme Fourquet n'est pas le premier à faire ce constat. L'anthropologue Emmanuel Todd l'a fait également, et donne dans son dernier ouvrage (Où en sommes nous, Seuil, 2017) une explication convaincante. Pour lui, c'est la fracture éducative qui est en cause, le développement de l'éducation supérieure ayant eu un effet pervers inattendu en tronçonnant le corps social en deux catégories de personnes: les éduqués supérieurs et les autres. Alors que la massification des éducations primaire et secondaire avait contribué à égaliser le niveau éducatif général et favorisé l'épanouissement de la démocratie, c'est à l'inverse qu'on assiste aujourd'hui. La raison en est simple: l'éducation supérieure ne s'est pas (encore?) généralisée. «L'accès universel à l'instruction primaire puis secondaire avait nourri un subconscient social égalitaire ; le plafonnement de l'éducation supérieure a engendré, (...) un subconscient social inégalitaire», énonce le chercheur.

De ce «subconscient inégalitaire», on perçoit chaque jour les effets. On constate que ne se mélangent plus guère ces éduqués supérieurs contents d'eux, étrangement persuadés de ne rien devoir qu'à leur talent. De toute façon, ils sont suffisamment nombreux pour pouvoir fonctionner en circuit fermé et pour ne plus avoir à s'adresser qu'aux autres «manipulateurs de symboles», ainsi que l'économiste Robert Reich qualifiait les gagnants de la mondialisation, ces diplômés, plurilingues, mobiles, à l'aise dans le domaine de la communication et qui font l'opinion. Car ce sont eux, bien sûr, qui tiennent les plumes et parlent dans les micros. Ils nous font partager leur manière propre d'appréhender la masse des «gens qui ne sont rien» comme dirait Macron, autrement dit des gens qui ne sont pas comme eux. Ils nous les peignent comme frileux, «réacs», hostiles de façon primitive et irrationnelle aux réformes ainsi qu'à tout type changement. Ils nous expliquent que s'ils votent «populiste», c'est parce qu'ils sont xénophobes, et que s'ils votent mal aux référendums c'est parce qu'ils ne comprennent pas les questions. Peut-être cette partition de la société devrait-elle nous conduire à reconsidérer le contour des classes sociales? Si celles-ci existent encore (et c'est évidemment le cas) la sécession des «élites» n'est pas seulement le fait des «riches» et des propriétaires des moyens de productions. Elle est également celui des détenteurs d'un capital éducatif et culturel, lequel s'hérite de plus en plus d'ailleurs, sur fond de destruction de l'école publique et de dégraissage perpétuel du «Mammouth».

Le dégraissage concerne d'ailleurs l'ensemble de l'appareil d'État et des services publics, ceux-ci ayant le tort de présenter des vertus égalisatrices qui entravent le séparatisme élitaire. Pour leur régler leur compte, les pays européens membres de l'UE ont inventé un prétexte ingénieux et unique au monde: la nécessite de respecter les «critères de convergence» de Maastricht. Notamment celui des 3 % de déficit public, et c'est en son nom que les gouvernements détruisent ou vendent tout le patrimoine collectif. La France vient d'ailleurs de passer sous la barre fatidique (2,6 % pour 2017), avant même d'avoir fini de brader la SNCF.

La construction européenne est un formidable outil de déresponsabilisation des « élites » nationales.

D'une manière générale, la construction européenne est un formidable outil de déresponsabilisation des «élites» nationales, notamment des élites politiques. Celles-ci, toutes ointes qu'elles sont de la légitimité offerte par le suffrage universel, n'en assument pas pour autant les vraies charges. La capacité à faire les grands choix a été massivement transférée au niveau supranational, qui lui ne rend pas de comptes. Les dirigeants de la Banque centrale européenne ne rendent pas de compte pour la politique monétaire qu'ils conduisent. La Commission de Bruxelles ne risque pas d'affronter une grève pour s'être mêlée d'un peu trop près, dans le cadre du «Semestre européen», du contenu des budgets des États membres. La Cour de justice de l'UE ne risque pas la sanction des citoyens (de quel État au demeurant?) pour les jurisprudences de dérégulation économique qu'elle pond à la chaîne. De toute façon, en «constitutionnalisant» les traités européens de sa propre initiative via des arrêts datant des années 1960, la Cour a très tôt permis que ces traités et tous les éléments de politique économique qu'ils contiennent, se situent au-dessus des lois dans la hiérarchie des normes des États-membres. C'est-à-dire hors de portée des Parlements, donc des électeurs.

La manière dont est organisée l'UE a pour effet de décorréler les élections (qui ont lieu au niveau national) et la prise de décision (qui se fait à l'échelon supranational), ce qui en fait une véritable machine de défilement au service «d'élites» politiques en rupture de ban avec leurs nations d'origines - et qui ressemblent bien plus à une oligarchie qu'à une véritable élite désormais. Par ailleurs, l'UE offre de multiples possibilités d'évitement fiscal grâce à ses paradis fiscaux intégrés (Irlande, Luxembourg...). Enfin, la libre circulation du capital et du travail dans le Marché unique contribue à mettre les deux en concurrence au profit du plus mobile et du rapide (le capital) et au détriment du plus sédentaire (le travail). Le tout pour la grande joie des catégories possédantes, cette fois.

Dans ce cadre, il n'est pas étonnant qu'un politiste spécialisé sur les questions européennes tel le Bulgare Ivan Krastev, consacre de longues pages de son dernier ouvrage (Le destin de l'Europe, Premier Parallèle, 2017), à décrire le phénomène de sécession des classes dirigeantes à l'échelle continentale. «Les élites aristocratiques traditionnelles avaient des devoirs et des responsabilités, et leur éducation les préparait à se montrer à leur hauteur», écrit-il. «En comparaison, les nouvelles élites sont formées pour gouverner mais sont tout sauf prêtes au sacrifice». Pas même au sacrifice financier, aurait-il pu ajouter, en tout cas de moins en moins puisque l'optimisation fiscale est devenue l'un des sports phares de notre époque. Puis Krastev d'ajouter: «La nature et la convertibilité des compétences des nouvelles élites les affranchissent très concrètement de leur propre nation. Elles ne dépendent pas des systèmes éducatifs publics nationaux (leurs enfants étudient dans les établissements privés) ni des systèmes de protection sociale nationaux (elles peuvent se permettre les meilleurs établissements hospitaliers). Elles ont perdu la capacité de partager les passions et les émotions de leur communauté».

En même temps que l'on « dépasse » les nations et que l'on détruit l'État, c'est la démocratie qu'on abolit.

Dès lors, la montée de ce qu'on appelle «les populismes» correspondrait avant tout à une quête de loyauté. D'ailleurs, le discours «souverainiste» ou anti-mondialisation desdits «populistes» est probablement l'une des clés de leur succès. Il correspond à un désir de plus en plus profond, de la part des peuples, de «rapatrier» leurs classes dirigeantes, afin qu'elles ne se défilent plus. Afin qu'il redevienne possible d'exiger qu'elles assument leurs devoirs autant qu'elles jouissent de leurs droits, et qu'elles rendent à la collectivité une part au moins de ce qu'elles ont reçu, c'est-à-dire beaucoup (sécurité des biens et des personnes, système de santé, système éducatif, etc.). Enfin et concernant le personnel politique, son «rapatriement» et le fait de refaire coïncider les mandats nationaux avec la conduite effective des politiques, est le seul moyen de rendre à nouveau possible l'exercice d'un contrôle démocratique normal.

Cela est-il possible? Le moins que l'on puisse dire est que pour l'heure, on n'en prend pas le chemin. À l'inverse et jour après jour, en même temps que l'on «dépasse» les nations et que l'on détruit l'État, c'est la démocratie qu'on abolit.

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 09:49
80 organisations se mettent d'accord pour manifester ensemble le 26 mai.

Cortège de la CGT au départ d'une manifestation contre la politique du gouvernement le 19 avril 2018 à Paris

Philippe LOPEZ - AFP/Archives

à la manipulation à laquelle elle se livre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CGT "appelle à une large mobilisation, le samedi 26 mai", dans le cadre de la journée d'action organisée par plusieurs organisations syndicales, associatives et politiques, dont la France insoumise, (pourquoi donc noter particulièrement la FI alors que d'autres, ainsi que le PCF, NPA, Socialisme et République, Génération.s, l'UNEF, la CNL....et encore beaucoup d'autres appellent et participent à cette manifestation commune ?, Mais le Courrier de l'Ouest choisit de falsifier la réalité) a annoncé mercredi la centrale syndicale dans un communiqué.

La CGT, qui avait jusqu'à présent refusé de se joindre à des journées organisées par La France insoumise, explique son ralliement à cette "marée populaire" par "l'urgence sociale". (Le Courrier de l'Ouest, classé à droite, prétend, on se demande bien pourquoi (euphémisme) , que la CGT se rallie et que la FI qui serait l'organisatrice de cette "marée populaire". Une fois encore le Courrier ment. C'est manqué de respect aux 80 organisations mobilisées pour protester contre la politique anti sociale de Macron inspirée par le MEDEF, et tromper ses lecteurs.)

"Il s'agit de rassembler la jeunesse, les retraités, les salariés en emploi et hors de l'emploi, les précaires ainsi que toutes celles et ceux qui, solidaires des luttes en cours, ne sont pas encore engagés dans l'action", explique le syndicat dans son communiqué.

"Compte tenu de l'urgence sociale, la CGT a pris la décision de construire cet appel avec d'autres organisations syndicales, associatives et politiques dans le respect des périmètres d'intervention et des prérogatives de chacune des organisations. La CGT reste ainsi fidèle à ses principes d'indépendance tout en favorisant l'expression du plus grand nombre de citoyens", ajoute-t-elle. (Et donc pas de ralliement à la FI , qui n'est qu'une parmi de nombreuses autres organisations).

Réunies le 3 mai à la Bourse du travail à Paris à l'initiative de l'association Attac, plusieurs organisations syndicales, politiques et associatives s'étaient mises d'accord sur le principe d'une manifestation le 26 mai pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité. Parmi elles, La France Insoumise, Solidaires, le Snesup FSU, le Syndicat de la magistrature, la Fondation Copernic, Femmes Égalité ou le NPA.( le Courrier de l'Ouest "oublie" volontairement, comme ses confrères, les autres partis politiques comme le PCF qui lui est pourtant est un des acteurs majeurs, dans le pays et à lAssemblée Nationale, mais aussi au Sénat où est absent la FI. Mais ça le Courrier de l'Ouest ne le dira pas).

Mardi, une source interne à la CGT, confirmant une information du Parisien, avait indiqué à l'AFP qu'une majorité d'organisations CGT avait approuvé la participation du syndicat à cette mobilisation, dans le cadre d'une consultation interne lancée début mai. Selon cette source, "78 organisations CGT ont donné leur aval, six se sont abstenues et six ont voté contre".

"La réussite de cette journée d'action sera un nouveau cap dans la construction d'un rapport de force indispensable à développer pour contrer les mauvais coups du patronat, du président Macron et de sa majorité parlementaire, et pour faire valoir l'exigence d'autres choix économiques et sociaux", explique encore le communiqué.

La CFDT et FO ont d'ores et déjà annoncé qu'elles ne participeraient pas à la journée du 26.

"Il n'y a aucune chance de voir dans un défilé qui a une connotation politique - et je ne juge pas le contenu de ce défilé, ce n'est pas mon problème -, la CFDT", a tranché lundi son secrétaire général Laurent Berger.

"C'est une manifestation d'ordre politique, nous n'avons pas à nous en mêler et nous ne nous en mêlerons pas", avait de son côté argumenté début mai Pascal Pavageau, numéro un de Force ouvrière.

Côté politique, interrogé mercredi matin sur Sud Radio concernant une éventuelle participation du PS à cette journée, le porte-parole du parti, Boris Vallaud, a répondu: "c'est un point qui sera abordé au bureau national du PS". "Ce sont des sujets qui sont abordés de façon collective, et je vous répondrai quand ça aura été abordé de façon collective", a-t-il dit.

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Le Courrier de l'Ouest est pris en flagrant délit de  désinformation, il faut le savoir. 

 

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BRUNO FORNACIARI

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