Brillante
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Brillante
Madame Ernotte,
C'est donc la 2e fois que je vous rappelle à l'ordre démocratique et républicain.
En effet où est "le respect d’un traitement équitable de l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion», que vous impose le CSA, le pluralisme, l'équité, la déontologie journalistique, en relèguant le PCF qui compte, notamment, 7000 élus et 2 groupes parlementaires ?
Quel pouvoir vous aurait-on octroyé pour orienter, selon votre volonté, les choix que devraient effectuer les électeurs le 26 mai prochain ? Les sondages dites-vous. Mais les sondages restent des sondages. En revanche, l'expression électorale de nos concitoyens a donné au PCF 3 députés européens 7000 élus locaux et 2 groupes parlementaires. La LFI ou Debout la France, ou même le RN peuvent-ils le prétendre ? Le PCF est le parti le plus actif sur le tertitoire, fort de ces 50 000 militants qui paient leurs cotisation, qui peut en dire autant parmi les invité-e-s qui se trouvent ainsi en premiers de cordée ?, tandis que le PCF se trouve injustement dégradé. Ce déni démocratique doit être annulé et faire place à la confrontation démocratique du débat qui doit prévaloir sur l'antenne publique. Non Madame Ernotte vous ne possédez pas le pouvoir de choisir a ma place, vous l'uzurpez. Je vous demande de revenir sur votre intention et d'inviter Ian Brossat tête de liste du PCF.
Cordialement
Bruno Fornaciari
Secrétaire de la section Thouarsaise du PCF
"CGT France télévisions: Le rôle de France télévisions n’est pas d’anticiper le vote des électeurs
Le 22 mai prochain, France 2 organise un débat politique sur les élections européennes. Une fois de plus, les dirigeants du service public de l’information entendent orienter le choix des électeurs. Certaines listes auront droit au prime time, alors que d’autres, selon des critères qui ont toute l’apparence de l’arbitraire, seront reléguées en deuxième partie de soirée.
Même si, en période de campagne électorale, c’est la règle de l’équité qui doit s’appliquer, et non celle de l’égalité, l’impartialité du service public ne peut se résumer à une lecture particulière des sondages.
Les électeurs ont droit à un minimum de respect de la part d’un média public, dont le rôle est de renforcer la démocratie et non de la confisquer. Il doit également contre balancer des déséquilibres de temps de parole de plus en plus favorables à En Marche. Sinon, France télévisions risque d’apparaître comme une télévision gouvernementale, ce qui est le propre des régimes autoritaires, des démocratures et même des « démocraties illibérales » qui se répandent en Europe.
Selon les nouvelles règles du CSA, LREM aura droit à 56 minutes de clips, et le RN, 48 minutes. Un dispositif qui aboutit à reproduire le face-à-face qui a tellement profité au parti présidentiel qu’il entend le graver dans le marbre d’un organisme pourtant garant du pluralisme démocratique.
Pourquoi, dès lors, considérer comme candidat de seconde zone une tête de liste dont les meetings font salle comble ? Pourquoi traiter comme « petit » un candidat qui est pourtant considéré comme le plus populaire selon un sondage vite oublié ?
Les Français ont exprimé cet hiver leur méfiance à l’égard des médias audiovisuels, dont la crédibilité n’est jamais tombée aussi bas. Et pour cause, les règles déontologiques de base sont de moins en moins respectées, et le plus souvent dans un sens favorable au gouvernement, comme en témoignent les différentes infox qui ont gravement entaché le traitement médiatique des gilets jaunes.
Il ne faudrait pas qu’en caricaturant le débat de la sorte, France 2 détourne du service public des électeurs qui déjà, se désintéressent du scrutin européen et s’éloignent de plus en plus du jeu démocratique".
Jean-François Téaldi, ancien journaliste à France Télévisions et responsable syndical dans l'audiovisuel public."
Paris, le 15 mai 2019
Madame la Présidente,
Ça suffit la censure du Parti communiste Français. Ce n’es pas la première fois que les dirigeants, les élus, les candidats sont écartés des émissions politiques sur l’antenne publique. Antenne publique cela veut dire nécessairement pluralisme. On est loin du compte, c’est tout le contraire. Vous décidez quel est le parti, quels sont les dirigeants qui obtiennent le droit (décidé par qui, comment et sur quels critères) de s’assoir dans vos studios et d’obtenir le droit de parole. Je suis de nationalité française, je suis électeur, je suis militant du PCF depuis plus de 50 ans. J’ai travaillé toute ma vie et cotisé, payé tous mes impôts dont certains financent votre télévision ainsi que la redevance que je paie aussi, depuis toujours.
Le parti qui est ostracisé, et aujourd’hui censuré est fort de 56000 militants qui cotisent pour faire vivre le parti qui met en oeuvre la politique qu’ils ont choisi de faire partager. Les électeurs lui confient la direction de municipalités, la présence dans les conseils départementaux, régionaux. Avec le PS, le PCF est le seul, à gauche qui peut compter deux groupes parlementaires. Un à l’Assemblée Nationale, l’autre au Sénat qui comporte une majorité de femme, qui peut en dire autant ? Vous offrez, sur vos antennes, la parole de façon très inégale aux représentants de l’opinion publique et des partis politiques reconnus par la constitution. C’est déjà en soi une injustice. Car cette différence de traitement est décidé dans le choix personnel et politique des directions de l’information de France Télévision que vous présidez. Ce n’est pas votre rôle de choisir à la place des électeurs ou des téléspectateurs les orientations politiques de chacun. Votre rôle, avec le bel outil de communication, de pluralisme et de liberté que devrait être notre télévision, serait plutôt d’élever la culture, les réflexions, le discernement; la tolérance et le débat libre et ouvert sur toutes les questions qui concernent les citoyens, les travailleurs.
Au lieu de cela vous « idéologisez » la présence et les thèmes sur vos plateaux, les sujets, les « experts et les commentaires. Une véritable « guerre idéologique » qui n’a que trop duré. Les choix que devront faire par leurs votes le 26 mai prochain lors des élections européennes doit être éclairé. En écartant la tête de liste communiste Ian Brossat vous commettez une forfaiture, un déni démocratique.
Je vous demande de revenir sur cette décision inique et de me confirmer, par retour, la présence effective de Ian Brossat lors de l’émission présentée par Léa Salamé comme les 6 autres représentants de listes qui ne possèdent pas tous, ni le nombre de militants ou d’élus que le parti communiste Français.
Recevez, Madame la Présidente, mes respectueuses salutations.
Bruno Fornaciari