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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 09:03

 

Nouvelle année de diète
pour le monde éducatif.

Alors que plus de 12 millions d’élèves, de la maternelle au lycée, ont fait leur retour en classe, cette rentrée est une nouvelle fois marquée par des suppressions de postes et une série de mesures dont les effets se font de plus en plus sentir sur les conditions d’enseignement. Une journée de mobilisation unitaire est prévue le 27 septembre. L’entrée en vigueur de la réforme du lycée en classes de première, des expérimentations comme l’autonomie de recrutement d’enseignants, la mise en place d’une évaluation en classe de 5e et une pré-orientation vers la voie profès­sionnelle à partie de la 3e, mais aussi la lutte contre le harcèlement ou de nou­velles sanctions contre la violence comp­tent parmi les innovations de cette rentrée.

Pour la FSU, « c’est une école à plu­sieurs vitesses qui organise le tri entre élèves méritants et les autres ». Le ministre Luc Chatel a dressé un bilan des réformes depuis 2007 en louant le « plus beau métier du monde », tout en « assu­mant » les dizaines de milliers de postes d’enseignants supprimés… Syndicats d’enseignants et chefs d’établissement dénoncent une rentrée aux conditions de travail dégradées du fait de « la poursuite de la liquidation de la formation des ensei­gnants » (SE-Unsa, primaire et secon­daire) et des 16 000 postes supprimés par rapport à l’an dernier. Le primaire comme le secondaire sont touchés. Dans les écoles, avec 1 500 classes supprimées dans tout le pays, il y a « par effet mécani­que plus d’élèves par classe », selon le SNUipp-FSU, principal syndicat du secteur. Et d’année en année, les disposi­tifs de lutte contre l’échec scolaire (Rased), les postes de conseillers pédago­giques et d’intervenants en langues étran­gères font les frais des coupes budgétaires. En collèges et lycées, la suppression de 4.800 postes intervient au moment où il y a plusieurs dizaines de milliers d’élèves de plus à accueillir: environ 40.000 élèves selon Luc Chatel, le double selon le Snes-FSU. L’enseignement privé est lui aussi touché (1 433 postes en moins), si bien que les syndicats du secteur ont décidé de se joindre à l’appel à la grève unitaire lancé dans le public pour le 27 septem­bre.

Avant cela, les élus communistes ont appelé à une semaine d’actions à travers la France, et un comité de défense de l’école vient d’être créé à Toulouse réunissant élus, enseignants et parents d’élèves. Avec les 14 000 suppressions à venir en 2012, quelque 80 000 postes auront disparu au cours du quinquennat 2007-2012 dans l’Education nationale, qui pèse pour 60 milliards d’euros, soit 21% du budget de l’état n

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BRUNO FORNACIARI

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