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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 07:47

Guy HERMIER enfin honoré par Marseille

 

Frédéric DUTOIT 
Ancien Député-Maire des 15e & 16e arrondissements
Président des élus Front de Gauche, Communistes et Républicains  de Marseille 
 
Je remercie le Maire de Marseille, Jean-Claude GAUDIN, d’avoir répondu favorablement à ma requête en inscrivant à l’ordre du jour du prochain conseil municipal un rapport nommant le stade de l’Estaque (16e) : “Stade Guy HERMIER”.
 
Onze ans après la disparition de Guy, il me semblait que le temps était venu d’apposer le nom de Guy HERMIER sur cet équipement public hautement symbolique.
 
En effet, aucun lieu ou équipement ne portait jusqu’à ce jour son nom. Les circonstances, depuis sa disparition, ne nous avaient pas permis d’attribuer le nom de Guy Hermier à un équipement ou à un lieu public de notre ville.
 
Homme de courage, de fidélité et d’honnêteté, cet homme d’exception était une grande figure nationale respectée par tous, quelles que soient nos convictions. Il fut un homme politique reconnu par tous les marseillais. Il a tant apporté à notre ville.
 
Guy HERMIER était pour moi ce qu’il était aux yeux des autres : un homme de passions, un homme de grandes convictions, un homme de réflexion et d’actions. À l’échelon national, comme à l’échelon local, c’était le même homme politique engagé au service des autres, au service de la liberté d’expression, au service de l’émancipation humaine. Un homme ouvert à l’autre, aux idées neuves, réfractaire à tous les sectarismes, à tous les communautarismes, à tous les intégrismes. Un homme droit qui a toujours combattu la politique politicienne, les populismes. Guy était un homme politique intègre, un exemple pour tout le monde, par-delà les sensibilités des uns et des autres.
 
Même s’il s’est toujours battu pour faire exister sa différence, la fidélité à ses convictions fut son honneur et sa force, tout au long de sa vie. Il a toujours pensé et agi en homme de culture et de dialogue, au service du progrès et de la liberté d'expression. Avec lui, nul n’était besoin de démonstrations, d’explications, de consignes. Jamais il ne voulait guider l’autre, il le laissait libre. Libre de choisir, de proposer, de faire, en toute responsabilité.
 
Je ne doute pas que ce rapport sera voté à l’unanimité du Conseil municipal.
 
Marseille, le 19 Mars 2013.

 

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