La France "ne peut rester avec deux tiers des hôpitaux en déficit(...), ce n'est pas sain". En déplacement hier à Avignon, le chef de l'Etat a défendu la politique hospitalière du gouvernement, insistant sur la nécessité pour les hôpitaux d'améliorer leur situation financière. "Oui, c'est vrai, il faudrait mieux payer les personnels, il faudrait plus d'emplois dans les hôpitaux", a reconnu Nicolas Sarkozy, promettant que le gouvernement continuerait "a investirdans l'hôpital", mais avec "une seule limite", celle du "respect des équilibres". "Nous avons un contrat de retour à l'équilibre. On le tiendra" a-t-il rappelé.
Ainsi pour 2011, la hausse des dépenses de santé devrait être contenue à 2,9 % contre 3 % en 2010.
Pas de quoi rassurer les personnels hospitaliers et les usagers qui savent que lutte contre les déficits signifie suppression de postes et (ou) d'activités. Comme le propose ou le prévoit Mr Birée pour l'hôpital de Thouars en supprimant la chirurgie. Ce dernier "compenserait" les lits et les emplois perdus par un renfort du secteur "Psychothérapie" et "addictologie".
Quid des urgences! Un bras cassé ou une appendicite serait traitée alors dans le secteur psy?
C'est vraiment une histoire de fous !