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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 06:18

Changer le cours de la mondialisation : une politique internationale de paix et de coopération

  • Retrait des troupes françaises de l'Afghanistan
  • Retrait de la France de l'OTAN

Agir pour un changement durable

  • Réformes de l'ONU et du FMI: une nouvelle hiérarchie des normes internationales fondées sur la primauté des normes sociales et environnementales
  • Création d'un Tribunal international de justice climatique sous l'égide de l'ONU

 

 

La France s’engagera pour de nouvelles relations internationales fondées sur le respect des souverainetés populaires et sur des coopérations mutuellement profitables entre les peuples.

 

Nous agirons pour la dénucléarisation, pour le désarmement multilatéral et contrôlé de tous les types d’armement dans l'esprit de la Culture de paix impulsée par l'Unesco et la charte des Nations-Unies.

 

La France rompra cet alignement libéral et atlantiste pour agir en faveur de la paix, du rétablissement du droit international. Elle agira pour une ONU démocratisée, s’appuyant sur une doctrine multilatérale renouvelée.

 

Nous déciderons, immédiatement, le retrait de la France de l'Otan et le rappel de nos troupes engagées en Afghanistan.

Nous développerons une action de coopération avec les peuples qui cherchent à construire la démocratie et la justice sociale, notamment en Tunisie et en Égypte.

 

La France impulsera les politiques de coopération scientifique et universitaire internationale par la mise en commun et le partage en libre accès des compétences et des ressources et par des budgets soutenants les missions internationales des chercheurs et enseignants chercheurs.

 

Nous nous battrons pour la suprématie du droit international sur la force, et notamment le droit souverain du peuple palestinien à disposer d'un État viable et souverain à côté et en paix avec Israël conformément aux résolutions de l’ONU.

 

Nous annulerons la dette des pays pauvres et mettrons en place un fonds de coopération solidaire sous l’égide de l’ONU financé par une taxe de type Tobin ou d’autres types de taxation du capital international.

 

Nous agirons pour la souveraineté monétaire et financière des peuples, pour un commerce équitable fondé sur des normes sociales et environnementales exigeantes.

 

Nous reconstruirons une politique de coopération véritable entre les deux rives de la méditerranée. Nous combattrons les principes d’austérité du FMI et de l’OMC pour les changer ou pour créer de nouvelles institutions internationales.

Nous appuierons la création d’un Tribunal international de justice climatique sous l’égide de l’ONU.

 
Ce que nous voulons !

 

Il y a actuellement 1 réactions

1) La guerre s’intensifie en LIBYE. La FRANCE envoie des hélicoptères d’attaque pour mieux zigouiller les Libyens. L’assassinat de KADHAFI n’a jamais fait partie de la résolution de l’ONU, les masques impérialistes tombent et certaines illusions s’estompent.

Il faut affirmer que la guerre propre n’existe pas. Il faut mettre dans le programme du Front de gauche l’arrêt immédiat des frappes sur la LIBBYE et l’arrêt de notre participation à cette guerre civile, ce qui ne figure pas actuellement. Il y a un vide terrible. Il faut être solidaire du peuple libyen, comme avec le peuple afghan, ce qui n’empêche pas d’exiger le retrait des opérations de guerre dans ces deux pays !

2) Sur la doctrine d’utilisation de nos forces, je voudrais dire que la légalité internationale est une condition nécessaire, mais pas suffisante. Combien de guerres impérialistes ont obtenu l’aval du Conseil de sécurité ? Je me pose donc la question de la réforme de l’ONU. Quelle réforme veut-on exactement ? Pense-t-on qu’une réforme de l’ONU soit suffisante ?

3) Concernant la reconnaissance de l’État palestinien, pourquoi ne pas inscrire la proposition de la reconnaissance unilatérale, par la France, de l’État palestinien ? Cela aurait un effet d’entraînement. D’autres l’ont fait…

4) Pour lutter contre le surarmement, il faut un objectif concret de diminution de notre budget militaire. Cela pourrait être une réduction par deux, à débattre, incluant la fin du nucléaire militaire, arme obsolète.

5) Pour sortir les armes de la logique de rentabilité financière, on doit nationaliser toute l’industrie de défense française et la consolider dans un pôle public qui promeuve le travail en synergie des industries, et non la concurrence. On en est loin lorsqu’on voit que la SNPE a été absorbée par Safran ou que DCNS est promise à Thales, industrie privée.

6) Si le retrait de la FRANCE est le préalable indispensable à la dissolution de l’OTAN, il faut faire attention à ne pas remplacer un impérialisme atlantique par un impérialisme européen. Une défense européenne ne peut être le pendant à l’OTAN, on le sait bien - pratiquement tous les membres de l’Union sont dans l’OTAN -. Mais surtout, puisque nous sommes contre le Traité de Lisbonne, nous somme aussi, je l’espère, contre la « coopération structurée permanente », expression barbare. Proposons-nous la fin de la coopération structurée permanente ?

7) Voulons-nous continuer à jouer les gendarmes du monde ? Non. Dans ce cas, il faut fermer toutes les bases militaires permanentes françaises à l’étranger. Cela ne signifie pas la fin des opérations extérieures, ce sont deux choses différentes.

8) Taxer les ventes d’arme pour les Objectifs du Millénaire pour le développement. Fin de la vente d’armes à Israël, en concordance avec la Position commune européenne.

9) Sur les coopérations internationales. J’insisterai sur la nécessité de mettre fin à l’accord d’association UE-Israël. Avec des pays d’AFRIQUE DU NORD, les coopérations, sous la forme actuelle, sont à dénoncer avec force. Les accords d’association prennent la forme d’accords de libéralisation des échanges de biens, services et capitaux.

Pourquoi ne pas mener une campagne contre ces accords de pillage économique ? Quelles coopérations économiques alternatives ?

Si on prend l’accord d’association avec la TUNISIE, l’article 34 prévoit la libre circulation des capitaux concernant les investissements directs en Tunisie et le rapatriement du produit de ces investissements et de tous les bénéfices en découlant. L’article 36 édicte qu’est « incompatible avec le présent accord toute aide publique qui fausse ou menace de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions ».

10) Le programme du Front de gauche ne peut être muet sur la défense de Cuba socialiste et la fin du blocus US.

Par Gautier WEINMANN, le 25 mai 2011 à 07:38.

 

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