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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:29

Economies à l'hôpital: "saignée" budgétaire "inacceptable" pour le PCF

Publié le 05-03-2015 à 12h26Mis à jour à 19h55

Le PCF dénonce "la saignée budgétaire" "inacceptable" de Manuel Valls pour l'hôpital public (c) Afp

Paris (AFP) - Le Parti communiste français (PCF) a dénoncé jeudi "la saignée" budgétaire "inacceptable" de Manuel Valls pour l'hôpital public après l'annonce du gouvernement d'un plan de trois milliards d'euros d'économies pour les hôpitaux d'ici à 2017.

"Alors que l’hôpital public va mal, que les usagers et les personnels sont confrontés à une dégradation insupportable des soins, que la gestion comptable des dépenses de santé à l’œuvre au cours des dernières années est un véritable recul de société, le docteur Valls met dans la seringue une vingtaine d'emplois en moins par établissement de santé chacune des trois prochaines années", écrit le PCF dans un communiqué.

"Cette véritable saignée est inacceptable. C'est la direction opposée qu'il faut prendre", assure le parti communiste.

"Politiques de restriction des missions et des moyens, mise en compétition des services, des hôpitaux, réduction du nombre de soignants formés sont des mesures que la droite a orchestrées pendant des années et qui, aujourd'hui, se poursuivent", accuse-t-il.

Les communistes proposent "une réponse de gauche" avec "l'arrêt des fermetures d'activités et de services, un moratoire sur la mise en œuvre de la loi HPST (de l'ancienne ministre UMP Roselyne Bachelot, votée en 2009, ndlr), un plan de formation ambitieux de professionnel-le-s médicaux et non médicaux sur la durée, la mise en place d'un système de financement qui mette fin à la T2A (tarification à l'activité, introduite en 2005, ndlr), aux enveloppes fermées".

Ils proposent aussi "la prise en charge de l'investissement immobilier par l'Etat et l'effacement de la dette des hôpitaux publics", "sans oublier l'indispensable démocratisation du fonctionnement des établissements de santé et de l'organisation de la santé avec la suppression des ARS (agences régionales de santé, ndlr)".

La ministre de la Santé Marisol Touraine a affirmé mercredi à l'Assemblée nationale que son plan de trois milliards d'euros d'économies pour les hôpitaux d'ici à 2017 n'avait pas vocation à "baisser les effectifs hospitaliers".

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