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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 06:20

 

Vue du projet d'aéroport de Notre-Dames-des-Landes

  - le 19 Novembre 2012

Aéroport notre-dame-des-landes

Aéroport de Notre-Dame-des-Landes: un projet très majoritaire à la région

Les défenseurs du projet soulignent les enjeux d’un développement raisonné.


Pour le président (PS) de la région des Pays de la Loire, Jacques Auxiette, le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes n’est plus à l’étape du « projet » mais à celle de sa « réalisation ». « Ça fait partie des règles du jeu et il faut savoir les respecter : il y a eu le temps du débat contradictoire, cela a permis l’expression très large des opinions. Je respecte le droit des opposants à manifester leur désaccord et à formuler des recours en justice, mais cela doit se faire conformément à la loi », explique l’élu.

 

«Que certains responsables comme Eva Joly (d’Europe Écologie-les Verts – NDLR) réoccupent par effraction des bâtiments vides redonnent crédit aux occupants illégaux des lieux », déplore-t-il.

 

Légitimité démocratique


Pour lui, la légitimité démocratique est du côté des élus qui ont porté en toute clarté le projet d’aéroport depuis le début devant les électeurs. « L’opposition d’EELV au projet est actée depuis 1998 », poursuit Jacques Auxiette, pour qui, ce n’est donc ni un problème ni une surprise. Mais il appelle ses partenaires écologistes à respecter le verdict des urnes : « Eva Joly a obtenu 5 % des voix à la présidentielle à Notre-Dame-des-Landes. Pour leur part, tous les élus porteurs du projet l’ont été largement. Ce projet s’inscrit dans la continuité des engagements des acteurs publics en faveur de l’emploi et de la croissance », souligne Jacques Auxiette, qui rappelle l’engagement, aux côtés de la région, de 22 collectivités qui ont suivi de bout en bout le dossier.


"Soutien apaisé"


Autre point de vue, celui d’Aymeric Seassau, président de la commission du Développement économique du conseil régional des Pays de la Loire, secrétaire fédéral du PCF de Loire-Atlantique. « Nous sommes dans un soutien apaisé et calme au projet, dit-il. Il y a une tentation pour nationaliser ce débat, voire l’européaniser, et beaucoup s’en servent pour attaquer le gouvernement et le premier ministre. » Dans le même temps, les formations gouvernementales sont prises dans leurs contradictions, souligne-t-il. D’un côté, Europe Écologie-les-Verts règle « les contradictions de sa présence au gouvernement », de l’autre, « le Parti socialiste en difficulté quant au plan d’austérité imposé est en conflit sur le maintien du projet d’aéroport ».


"Contrôle de l'usage de l'argent public"


« Pour notre part, souligne le responsable communiste, nous ne sommes pas dans ce débat-là, extérieur au projet lui-même. Nous pensons que ce transfert de l’aéroport nantais conduit à un équipement utile à l’emploi, à un soutien à la filière aéronautique. » L’aéroport actuel ne peut accueillir par exemple l’A380. Quant à « prédire la fin du transport aérien, c’est plus que prématuré, quand la croissance existe par le carnet de commandes plein d’Airbus, qui embauche dans la région ». C’est un projet raisonnablement financé, qui « n’emprunte qu’1,9 % des capacités d’investissement des Pays de la Loire ». « En tant qu’élus, nous serons toutefois attentifs au contrôle de l’usage de l’argent public ainsi qu’à son remboursement. Le projet est enfin écologiquement responsable, puisque l’aéroport consommera 1 300 hectares de terrains et permettra d’en protéger 19 000, entre la métropole nantaise et l’aéroport, la libération de l’emprise de l’actuel aéroport permettra une maîtrise de l’étalement urbain, entre logement et activités », souligne Aymeric Seassau.

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