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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 10:33

16000 suppressions de postes supplémentaires dans l'éducation nationale. Ce qui aura inévitablement des répercussions dans les dotations d'heures et d'enseignants dans les écoles. Quelle est la situation à Saint-Varent ?

Nous aimerions bien la connaître. les enseignants et les parents d'élèves sont en droit de savoir quel sort il leur sera réservé dans l'application de cette mesure. Combien de classe supprimée, d'heures devant élèves réduites, de classes surchargées

 

Le ministère, le Maire de saint-Varent pourrait peut-être nous renseigner ?

 

 

 

EN ATTENDANT VOICI UNE DECLARATION DE L'ASSOCIATION DE MAIRES RURAUX

 

 

Association des maires ruraux

Ecoles rurales : Jusqu’où nous faut-t-il aller pour être entendus ?

vendredi 10 février 2012



La future carte scolaire se dévoile progressivement.

 

De nombreux témoignages d’élus attestent que l’édition 2012 s’annonce difficile pour les territoires ruraux compte tenu des objectifs du Ministère de l’Education Nationale traduits localement par les Rectorats.

 

Tous les ingrédients d’une situation sclérosée sont réunis. A tel point que des situations dramatiques sont en germes. C’est ainsi le cas d’un maire contraint d’entamer une grève de la faim ! A l’origine un effectif de 80 élèves, répartis sur quatre classes et que l’Etat souhaite réduire à trois !

 

L’Association des Maires Ruraux de France tient à apporter son soutien au maire de la commune de La Chapelle-Saint-Sauveur, Jacques Guiton, comme à tous les autres maires et élus engagés dans une lutte pour sauver les moyens dédiés à l’école. En l’espèce, elle appelle de ses vœux que l’Inspection académique œuvre sans délai pour réunir les conditions nécessaires aux solutions et que cesse de peser sur l’élu local des risques sur sa propre vie.

 

A ce titre, elle entend dénoncer avec force la méthode et les objectifs employés par l’Education nationale sur le territoire.

 

L’Association des Maires Ruraux de France s’oppose fermement aux contours de la carte scolaire et de ses conséquences sur les écoles communales ou intercommunales et les collèges des territoires ruraux, d’autant que dans nombre de cas, des postes ne sont déjà pas pourvus et les remplacements mal assurés. Elle constate dans cette démarche purement comptable le non-respect :

- De l’engagement du président de la République en juin dernier, lors de son déplacement en Lozère, annonçant un moratoire sur les fermetures de classes à la rentrée 2012 ;

- De la charte des services publics en milieu rural pourtant initiée et signée par l’Etat ;

- Des moyens mobilisés par les communes pour rénover, moderniser, équiper ou construire des lieux dédiés à l’éducation des enfants de notre pays ;

- Des élus dans l’élaboration d’une carte scolaire déjà arrêtée avant même toute forme de concertation.

 

L’Association des Maires Ruraux rappelle son souhait de passer à une démarche concertée de projet et de développement des territoires intégrant la question de la présence scolaire et son impact sur la vie locale. Elle regrette qu’il n’existe aucune concertation ou vision prospective conjointe avec les élus locaux sur cette problématique.

 

Les Commissions Départementales de l’Education Nationale (CDEN) produisent des avis négatifs, que les autorités s’empressent d’ignorer. Constatant l’inutilité de cette instance, les maires ruraux de France renouvellent leur appel aux maires à suspendre leur participation aux travaux des CDEN, dans l’attente d’une rénovation du dialogue local en matière d’Education.

 

Elle rappelle que l’égalité constitutionnelle entre citoyens passe nécessairement par l’égalité d’accès aux services publics, et en premier lieu desquels l’école de la République.

 

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BRUNO FORNACIARI

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