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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 10:52

 

Congrès de la CGT

capital de confiance


La CGT a tenu dans la Ville rose son congrès.

Alors que le capitalisme mondialisé et financiarisé est plongé dans la crise, c’est une véritable machine à remonter le temps et à effacer les progrès sociaux qui s’est ébranlée en ce début de XXIe siècle. L’actualité nous en fournit maints exem­ples. Ainsi, l’accord du 11 janvier dernier, mensongèrement présenté comme sécuri­sant l’emploi, que le Medef a obtenu sans rencontrer de résistance de trois syndicats minoritaires est une bombe contre le con­trat de travail. Les oukases de compétiti­vité imposés par le chantage chez Renault ou ailleurs accordent le droit aux diri­geants d’entreprise de disposer à leur guise de la vie du salarié. 


Et comme il est dans l’air du temps de prôner 
la résignation au nom 
de la crise, la CGT se voit reprocher une prétendue « radicalisation ». Tout simplement parce que ce syndicat, qui a derrière lui une expérience de cent dix-huit ans, reste fidèle à sa raison d’être : la défense des intérêts matériels et moraux des travail­leurs. La campagne anti-CGT, relancée notamment dans la dernière période à l’occasion du conflit Goodyear ou de PSA, n’obtient pas les résultats escomptés par ses fomenteurs. Les chiffres en attes­tent – des élections prud’homales (2008) jusqu’aux très petites entreprises (TPE) (2012) : la centrale présidée par  Thierry Lepaon arrive en tête de toutes les organi­sations syndicales.

Ce capital de confiance qui émane du monde du travail est évidemment un atout. Mais il y a un paradoxe du syndicalisme français qu’il faudra bien dépasser : il est combatif, représentatif de la colère 
et des aspirations des salariés, au point que dans d’autres grands syndicats européens l’on envie souvent « les luttes 
à la française ». Mais le faible taux de syndicalisation (8 % des salariés) qui affecte toutes les compo­santes syndicales représente un manque à gagner que 
les dirigeants de la CGT sem­blent décidés à corriger. 
Un syndicat fort d’un million de militants, la fin des « déserts syndicaux » permettront de peser davantage face à la radicalisation du capi­tal.

On ne saurait séparer la défense du monde du travail contre les empiétements des profitophages actionnariaux, de l’action pour la transformation sociale. Pas plus qu’on pourrait opposer résistance et esprit de conquête. De même, y a-t-il une cohé­rence entre l’engagement de la CGT pour battre la droite au printemps 2012 et les critiques franches d’aujourd’hui à l’égard d’un exécutif qui semble avoir oublié qui l’a fait roi n


 

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 10:51

 

Droit de vote des étrangers

reculade


Il faut appeler un chat un chat et la position du gouvernement sur le droit de vote des étrangers aux élections locales une reculade.

Honteuse qui plus est, la question ayant tout bonnement disparu des textes sur la réforme constitutionnelle présentés au Conseil des ministres. Le gouvernement ne s’en est pas vanté. Une reculade : voilà plus de trente ans, depuis les propositions de François Mitterrand, que le PS, en période électorale, la fait sortir des eaux pour la replonger ensuite dans les profon­deurs. C’est injuste, parce que c’est une promesse non tenue. C’est injuste encore, car les étrangers qui travaillent ici, qui payent des impôts ici, qui participent de toutes les manières à la vie sociale dans leur commune, leur quartier, devraient donc rester indéfiniment hors de la citoyenneté que confère le droit de vote, de la citoyenneté qui leur permettrait d’in­tervenir dans la construction de la chose publique qui les concerne, tout autant que les « nationaux ».

Mais ce n’est même pas qu’une question de justice, ce qui pourtant est déjà beau­coup, car on ne construit pas du lien social dans l’injustice. Il est tout de même assez confondant de voir le gouvernement, en l’occurrence par la voix du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, davantage préoccupé de reconduites à la frontière que de l’intégration citoyenne d’hommes et de femmes à qui l’on tient volontiers le discours des devoirs mais qui restent pri­vés d’un tel droit. Le droit de vote, ce n’est pas un hochet qui récompenserait les étrangers méritants, c’est la condition fon­damentale d’une participation au devenir de la commune, de la nation. En privant les étrangers de ce droit, c’est à la France et à la démocratie que l’on porte tort.

Pour le gouvernement, la situation politi­que ne s’y prêterait pas car il n’y aurait pas, au Congrès, soit la réunion de l’As­semblée et du Sénat, la majorité des trois cinquièmes requise pour un changement constitutionnel. C’est exact. Mais un pro­jet peut parfaitement, et dans une première étape, être voté à l’Assemblée et au Sénat, être ensuite proposé au Congrès, et, selon le résultat, faire l’objet ou non d’une pro­cédure référendaire. Mais, surtout, il n’y a que les combats qu’on ne mène pas qui sont perdus d’avance. La réalité, c’est que le gouvernement ne veut pas mener ce combat en s’appuyant sur toutes celles et tous ceux qui seraient prêts à le mener avec lui, comme il ne veut pas mener d’autres combats, beaucoup trop d’autres.

Nombre d’élus socialistes réclament de la « pédagogie ». Mais ce n’est pas des péda­gogues et encore moins des démagogues qu’attendent les électeurs de gauche, les salariés, les plus modestes, ce sont des actes et du courage politique, non pas pour ces réformes dites « douloureuses », qui ne font aucun mal à ceux qui les prennent, mais pour une politique de gauche qui affronte les politiques d’austérité et de régression sociale n
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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 11:36
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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 11:32

Jacques Bompard, à gauche, au côté de Marion Maréchal Le Pen et Gilbert Collard, les trois députés d'extrême-droite

Politique - le 29 Mars 2013

Extrême droite

L'extrême-droite veut faire des chômeurs des travailleurs gratuits

Bompard fait du Le Pen... et du Sarkozy

 

Avec la proposition de loi déposée par Jacques Bompard qui vise à faire du chômeur indemnisé un travailleur gratuit, l’extrême droite réaffirme sa ligne sarko-libérale. 


Dans les années 1980, lorsque Jacques Bompard était encore adhérent au Front national, son président Jean-Marie Le Pen se voulait « le Reagan français ». Depuis, FN en tête, l’extrême droite française a fait mine de prendre un virage social.

 

Mais quand le vernis s’écaille, l’ultralibéralisme réapparaît. En témoigne la proposition de loi que le député de la Ligue du Sud a annoncé avoir déposée. Il propose ni plus ni moins aux chômeurs que de travailler gratuitement.

 

"Main d'oeuvre gratuite"


« Il faut remplacer le traitement social du chômage » par un soi-disant « droit au travail », explique-t-il, qui pourrait se faire auprès « des collectivités, des associations mais aussi (du) privé ». C’est à ce secteur que le député destine ces « emplois » au rabais pour travailleurs de seconde zone. Le député d’extrême droite ne s’en cache pas : « Pourquoi le privé (...) ne bénéficierait pas de ces gens déjà indemnisés ? » s’interroge-t-il. « Au départ, ce serait de la main-d’œuvre gratuite », avant que le privé « prenne le relais ».

 

Preuve de la filiation idéologique de cette extrême droite « moderne » ? Nicolas Sarkozy avait fait la même proposition lors de sa campagne en 2007. Il avait déclaré vouloir que « les titulaires d’un minimum social aient une activité d’intérêt général, afin d’inciter chacun à prendre un emploi, plutôt qu’à vivre de l’assistanat », et glorifiait la « liberté et la dignité » que procure le travail. Les mêmes mots que ceux de Bompard, qui tient son argument pour que l’UMP soutienne son texte.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 11:15

QUI CONFINE AU PARTI PRIS

 

En effet, dans sa page d'accueil de ce jour FRANCE TV INFO publie des informations parmi lesquelles la plainte déposée par Anne Hidalgo 1ere adjointe à Paris et tête de liste aux prochaine municipales en 2014, contre Nathalie Kosico Morizet. En appui et comme illustration une photo avenate de Anne Hidalgo tout sourire, belle comme un coeur.

 

Puis une autre info selon laquelle Jean-Luc Mélenchon, après l'intervention fadasse du Président Hollande à France 2,  souhaite la bienvenue en enfer comme à Chypre. Mais là, il n'est pas question de la photo du Mélenchon goguenard. Mais d'une pboto ou le visage dur, rigide saute aux yeux.

 

Ah pluralisme, honnêteté, je n'ose pas dire objectivité, sont à ranger aux oubliettes.

Seuls ont le droit de citer : propoagande et parti pris.

 

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 07:55
Jeudi 4 avril à 17h : Carte blanche à Acrimed

Basée à Paris, l’association Action Critique Médias (Acrimed) se délocalise le temps d’une soirée et propose à l’IUT de Tours Nord la projection du film «Les Nouveaux Chiens de Garde» de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat.Mais à quoi sert la critique des médias ? Eléments de réponse dans le débat qui suivra cette projection.

Synopsis : Les médias se proclament « contre-pouvoir ». Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations prémâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur. Sur le mode sardonique, le film dresse l’état des lieux d’une presse volontiers oublieuse des valeurs du pluralisme, d’indépendance et d’objectivité qu’elle prétend incarner.

Infos pratiques : Projection suivie d’un débat, le jeudi 04 avril à 17h, Amphithéâtre Rabelais (29 rue du pont volant, IUT Nord – Tours). GRATUIT.

Interview de Yannick Kergoat, réalisateur des Nouveaux Chiens de Garde (Ce soir ou jamais, France 3).

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 16:44

CONTRAT A DUREE DETERMINEE

A TEMPS COMPLET

Entre les soussignes:

SARL

Station

Aire des XXXXXXX A85

RCS

XXXXXXX

Représentée par Monsieur  XXXXXXX en qualité de gérant.

ci-après désigné « L’EMPLOYEUR » d’une part

et de Mr XXXXXXX  Né le XX/XX/XXXX

Sécu XXXXXXXXXX

ci-après désigné « LE SALARIE » d’autre part

LES PARTIES ONT CONVENU CE QUI SUIT :

MOTIF

Ce contrat est conclu avec le salarié en vue, de remplacer un employé en congés maladie :  Mr XXXXX 

DUREE - RENOUVELLEMENT - PERIODE D'ESSAI

Sous réserve du résultat de la visite médicale d’embauche décidant de l'aptitude au poste proposé, et d’une période d’essai de 10 jours le présent engagement est conclu pour une durée déterminée du ll/03/2013 au 12/05/2013.

Il pourra cependant être renouvelé une fois dans les conditions prévues à l°article 122-l-2 du Code du Travail.

Dans ce cas, un avenant précisant les conditions de renouvellement sera alors proposé avant

L’échéance du présent contrat.

 

Toute suspension qui se produirait durant la période d’essai (maladie ou autre) prolongerait

D’autant la durée de cette période qui doit correspondre à un travail effectif.

   

EMPLOI ET QUALIFICATION

 

Le salarié est engagé pour exercer les fonctions d’employé de station polyvalent Echelon 2.

 

Ses attributions s’exercent tant en ce qui concerne l’activité liée à la distribution de carburants qu’à celle liée à la vente dans la boutique. A ce titre, Le salarié devra notamment s'occuper de la tenue et de la responsabilité de la caisse, de la réception des diverses marchandises, de l’approvisionnement des linéaires, et d’une manière plus générale de l’exécution de travaux de la vie courante tels que le nettoyage, le rangement.

 

Le salarié déclare avoir pris connaissance des moyens a mettre en œuvre pour assurer la distribution des carburants, pour gérer la caisse et les cartes bancaires (espèces et cheques) 

 

Avant chaque prise de service, il vérifiera le fonds de caisse et émargera le brouillard de

caisse. (environ 5 mn au début et 10 mn  à la fin du service. Soit 15 mn par jour non rémunéréés)

 

La responsabilité de (Le salarié) sera engagée pour tout manque non justifié dans la caisse dont il aura la charge. A ce titre, le remboursement des fonds manquant lui sera réclamé.

 

Les fonctions décrites ci-dessus ne sont en aucun cas limitatives et seront susceptibles

d’évolution.  (Ainsi le contrat spécifie que la charge de travail peut être alourdie et que le salarié l'accepte en signant).

En fonction des nécessités d'organisation du travail, Le salarié pourra être affecté aux divers postes de travail correspondant à la nature de son emploi.

 

Le salarié exercera ses fonctions sous l`autorité et dans le cadre des instructions données par son supérieur hiérarchique.

 

Le lieu de travail est fixé : Aire de XXXXXX - A85 – XXXXXXX

 

Le présent contrat est régi par les dispositions légales, réglementaires et conventionnelles applicables à l`entreprise. Il est notamment régi par la Convention Collective des services de l'automobile N° 3034.

 

HORAIRE DE TRAVAIL - REPARTITION DES HEURES DE TRAVAIL

 

Le salarié effectuera un horaire hebdomadaire de 35 heures réparties du lundi au dimanche. (il nest pas spécifié dans le contrat la 1/2 de pause en cas de trail posté ni le nombre d'heures travaillées par jour, il n'est rien spécifié non plus en ce qui concerne les heures supplémentaires éventuelles)

 

La répartition de l’horaire de travail est portée à la connaissance du personnel par un planning affiché dans les locaux de l’entreprise. (les salariés découvriront sur le tableau les horaires de travail auxquels ils seront soumis qui pourront être modifiés à loisirs par la direction)

 

Compte tenu de la spécificité de l’activité de l’entreprise, l’horaire de travail  ainsi que le repos hebdomadaire seront susceptibles d’être modifiés chaque semaine.

 

Les parties conviennent d’un commun accord que cette modification pourra intervenir la veille pour le lendemain en cas de force majeure et en cas de nécessité impérieuse pour assurer la continuité du service.(Corvéable à merci)

 

En outre, le salarié pourra travailler indifféremment la nuit, le dimanche et les jours fériés.

 

REMUNERATION - EGALITE DE TRAITEMENT

 

En contrepartie de l’accomplissement de ses fonctions, Le salarié percevra un salaire horaire de base égal à 9.43 euros mensualisés. (aucune précision sur la rémunération en cas de travail posté, ou de nuit. La pause de 1/2 h par service n'est pas rémunérée. De sorte que le salarié est présent 37 h sur son lieu de travail mais est payé 35 h)

   

OBLIGATIONS PROFESSIONNELLES

 

Le salarié s’engage :

A observer, tant pendant l`exécution qu`après la cessation du contrat, une discrétion professionnelle absolue pour tout ce qui concerne les faits et informations dont il aura connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de ses fonctions.  (la demande du secret professionnel comme dans activité de défense nationale)

 

 A observer les horaires de travail qui seront fixés par l’employeur(37 h payés 35)

 

 A se conformer aux directives et instructions émanant de la Direction ou de son représentant.

 A  ne pas fumer dans le magasin, les réserves et ateliers ainsi que sur les pistes.

 A ne pas consommer de boissons alcoolisées, à ne pas faire usage de stupéfiants.

 A ne pas utiliser le téléphone de l’entreprise à des fins personnelles, ni de portable (émission ou réception d’appels personnels).

 A ne pas introduire et/ou laisser séjourner des personnes étrangères au service (y compris les membres de la famille)

 

DISPOSITIONS PARTICULIERES : VETEMENTS DE TRAVAIL

 

Dès son entrée en fonction, le salarié se verra confier une tenue spécifique de travail qu’il s'engage à porter pour respecter l’image de marque de la Société.

ll sera tenu d’apporter tous les soins nécessaires aux tenues ainsi confiées et de les conserver  en état de propreté permanente. (c'est le salarié qui devra prendre en charge sur son temps personnel et à ses frais le nettoyage des habits de travail)

Le refus de porter cet uniforme sera constitutif d’une faute susceptible d`être sanctionnée. Ces vêtements de travail mis à sa disposition sont à son entière responsabilité.

 

Ces vêtements de travail demeurent la propriété de la Société durant toute la durée du contrat.

 

Aussi, au moment de la rupture de son contrat, quel qu'en soit le motif, Le salarié s’engage à les restituer. A défaut l’employeur se réserve le droit d'engager toute action en responsabilité contre cette dernière.

 

MATERIEL ET DOCUMENTS

 

Le salarie' se verra confier la caisse contenant des liquidités et autres moyens de paiement des produits, des logiciels, documents divers, clés... ll s'interdit expressément d’en faire un usage personnel ou autre que celui décidé par sa Direction.

  

Tous les documents et le matériel confiés, quelle qu’en soit la nature, resteront la propriété de l’entreprise. Le salarié devra les restituer dès la cessation de ses fonctions, et ce quelle que  soit la cause de la rupture.

 

 

FIN DE CONTRAT

 

Au terme du contrat, Le salarie percevra une indemnité de fin de contrat au taux légal sur la rémunération brute totale.

(aucune précision)

 

Fait à XXXXXX

 

Le  1/03/2013

 

EN DEUX EXEMPLAIRES ORIGINAUX SUR QUATRE PAGES DONT UN POUR CHACUNE DES PARTIES

 

Le salarié (l)                                                                   Pour l’entreprise (l)

XXXXXXXXXXX                                                                   XXXXXXXXXXX               

 

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 11:16
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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 08:54
Le Parti communiste en ordre de bataille

Rajeunissement et redéploiement à la section locale en vue des municipales.

Martine Goyeneche, Anthony Muñoz, Robert Bareille, Aurélie Giraudouet, Raymond Villalba (de gauche à droite).
Martine Goyeneche, Anthony Muñoz, Robert Bareille, Aurélie Giraudouet, Raymond Villalba (de gauche à droite). (photo J. T.)

Robert Bareille, adjoint aux affaires sociales de la Ville d’Oloron, est désormais premier secrétaire de la section locale du Parti communiste français, dont la dernière assemblée générale a opté à l’unanimité pour « un redéploiement » assorti d’un rajeunissement des instances dirigeantes.

 

Deux jeunes militants entrent ainsi au bureau, Aurélie Giraudon, en tant que secrétaire en charge de la jeunesse et l’éducation, et Anthony Muñoz, chargé des relations avec les entreprises. Une autre jeune… sexagénaire venue de l’Oise sera chargée du secrétariat à l’organisation ; les communistes reconnaissant volontiers que les nouvelles technologies n’étaient pas leur point fort jusque-là, l’arrivée de Martine Goyeneche est ressentie comme un soulagement. Parallèlement à ces arrivées, un retrait spontané des anciens de la section s’opère, même si Simon Salle reste en charge des relations avec la fédération, que Maïté Besson secondera Martine Goyeneche et que le fringant Raymond Villalba reprend du service : il s’occupera des questions du commerce, de l’artisanat et des entreprises.

 

Rester « combatif »

Ce redéploiement vise bien sûr à mettre le Parti « en ordre de bataille » à un an des municipales, mais s’ils se disent « combatifs », les communistes n’ont pas le couteau entre les dents. Fort de l’augmentation de son poids électoral (« on ne pèse plus 4 % mais 18 % », rappelle Robert Bareille), le PCF vise avant tout « un objectif intangible : parvenir à constituer une liste d’union dès le premier tour, avec un accord sur les contenus et avec les places qui devront nous revenir, même si ce n’est pas une lutte pour les places ».

 

L’adjoint communiste se dit globalement satisfait de la manière dont l’accord passé avec les socialistes a été respecté, « parce que ce qui a été fait correspond avec ce qu’il était possible de faire », citant notamment une politique de service public tourné vers la population ou encore l’augmentation du budget social de 50 %.

 

Seulement dans le cas où une liste commune ne pourrait être montée, ce que le nouveau premier secrétaire se refuse à imaginer, le PCF présenterait alors une liste unique.

Oloron-Sainte-Marie


 

.....Municipales : une liste d'union dès le 1er tour

 

Les "anciens" du parti se sont volontiers placés "en retrait tout en restant dans l'action". Simon Salles s'occupera tout de même des relations avec la Fédération, tandis que Raymond Villalba continuera de plancher sur les questions liées au commerce, à l'artisanat et aux petites entreprises. Un "ministère" qui s'étendra même aux voiries.

 

Dans le même temps, le PCF précise sa stratégie pour les prochaines municipales à Oloron. "Notre objectif est clair : parvenir à une liste d'union dès le premier tour, assène Robert Bareille. Je suis assez confiant que nous parvenions à un bon accord sur le contenu. Dans l'hypothèse peu probable où nous n'y parviendrions pas, nous prendrions nos responsabilités. Mais ce n'est pas du tout ce que nous souha

tons. Si on n'a pas fait l'union au 1er tour, il n'est pas très crédible de penser qu'on peut la réussir au second tour."

Quelques sièges sont peut-être aussi dans la balance. "Nous pourrions être un peu plus nombreux que dans la municipalité actuelle", lâche Robert Bareille. L'accord reste à trouver.

 

l La prestation télévisée de François Hollande. "Il y a un besoin urgent de véritables mesures en faveur d'une part importante de la population. Ce n'est pas hier (jeudi) soir qu'on les a entendues. Il faut gagner le changement. Nous ne voulons pas rassembler contre Hollande, mais pour le porter dans l'en-but s'il le faut."


l L'accord national interprofessionnel (ANI). "Pour les salariés et même les retraités, c'est un ANI qui leur veut du mal ! Ce matin sur le marché, nous avons recueilli un peu plus de 60 signatures contre cet accord voulu par le Medef et qui constitue un piège à fabriquer de la précarité."

 

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 20:36

 

Serge Dassault et son bras droit Jean-Pierre Bechter qui lui a succédé à la tête de la ville de Corbeil-Essonnes

POLITIQUE -  le 30 Mars 2013

 

Corruption: un juge va enquêter sur le système Dassault à Corbeil-Essonnes

 

 

Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour achat de votes, corruption, blanchiment et abus de biens sociaux, en lien avec les campagnes municipales organisées de 2008 à 2010 à Corbeil-Essonnes (Essonne), remportées par le sénateur Serge Dassault puis son bras droit Jean-Pierre Bechter, tous deux UMP.

Ces soupçons de pratiques électorales illégales faisaient auparavant l'objet d'une enquête préliminaire en cours depuis 2010 et menée par la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris, à la suite d'un signalement par l'agence anti-fraude Tracfin. Par ailleurs, une information judiciaire pour appels téléphoniques malveillants a été ouverte après des plaintes des enfants Dassault et une enquête préliminaire pour extorsion en bande organisée est également diligentée.

Climat délétère

La décision du parquet répond à l'appel lancé le 27 février dernier par Bruno Piriou pour "faire en sorte que justice se fasse à Corbeil-Essonnes". Le conseiller municipal PCF, adversaire de Serge Dassault puis de Jean-Pierre Brechter lors des derniers scrutins, déplorait alors dans un communiqué "l’ampleur ahurissante des sommes en jeu pour assurer leur réélection" et le "climat délétère allant jusqu’aux sanglants règlements de compte de ces derniers jours".

Le rappel des faits est édifiant:

  • juin 2009: A la tête de la commune de 1995 à 2009, l'industriel Serge Dassault se voit contraindre de lâcher les rênes de cet ex-bastion communiste à son bras droit Jean-Pierre Bechter à la suite de l'invalidation de la municipale de 2008 par le Conseil d'Etat, qui établit "l'existence de dons d'argent d'une ampleur significative de la part du maire sortant à destination des habitants de la commune", "de nature à altérer la sincérité du scrutin".
  • octobre 2009: l'élection de son successeur désigné Jean-Pierre Brechter est annulée
  • décembre 2012: Jean-Pierre Brechter est élu au terme du troisième scrutin en trois ans
  • décembre 2012: le Canard Enchaîné rapporte qu'une somme de 1,7 million d'euros en liquide aurait transité par le Liban avant d'arriver, quelques semaines avant l'élection municipale de 2010, dans les mains d'intermédiaires chargés de la distribuer aux militants et aux électeurs. L'hebdomadaire mentionnait des vidéos de jeunes d'un quartier de la commune estimant n'avoir pas touché leur dû et la voix de Serge Dassault évoquant une transaction avec un intermédiaire.
  • en février 2013, ces allégations, balayées par le camp Dassault, rebondissent dans la chronique des faits divers à la suite de deux règlements de comptes perpétrés en moins de trois semaines en février à Corbeil, où deux jeunes hommes sont la cible de coups de feu. L'une des victimes, Rachid Toumi, dans une interview accordée au Parisien, affirme que ces règlements de compte sont la conséquence d'un système présumé d'achat de votes mis en place par le sénateur Serge Dassault et l'actuel maire de la commune, Jean-Pierre Bechter. "Corbeil, c'est devenu un système mafieux. L'argent de Dassault a tout pourri", lâche-t-il dans une vidéo, le visage caché.

Bonne nouvelle

"Il faut que la justice passe pour que les règles républicaines fonctionnent à nouveau dans cette ville. La corruption est une nuisance dans cette commune ", a déclaré vendredi Bruno Piriou pour qui l'ouverture de l'information judiciaire était une "bonne nouvelle".

Le député (PS) Carlos da Silva, ex-suppléant de Manuel Valls, a quant à lui appelé MM. Dassault et Bechter à "immédiatement tirer toutes les conséquences" de cette information judiciaire "pour ne pas nuire davantage à Corbeil-Essonnes".

"J'ai été élu avec 800 voix d'avance. Je ne vois pas comment on aurait pu acheter 800 voix", a déclaré à l'AFP, Jean-Pierre Bechter.

  • A lire aussi:

 

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BRUNO FORNACIARI

HPIM3303

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